dimanche 30 juin 2013

Prions pour nos Prêtres

Armoiries de S.Exc.R. Mgr. Raymond Centène, Évêque de Vannes

Extraits de l’homélie Son Excellence Mgr Raymond Centène, Evêque de Vannes, au cours des Ordinations diaconales & presbytérales, prononcée en sa Cathédrale le Dimanche 23 juin 2013 


Avez-vous été attentifs aux premières paroles de l’Evangile que nous venons d’entendre ?

« Un jour, Jésus priait à l’écart. »
L’évangéliste ne donne pas davantage de précisions et ne nous dit pas de quel jour il s’agit, tant il est vrai que la prière était une activité habituelle et permanente de Jésus. En effet, comme aimait à le répéter le pape Benoît XVI, « personne n’a été, plus que Jésus, en permanence en état d’adoration devant le Père car la vision de Dieu demeurait en son âme au milieu de toutes ses activités humaines. »

Pourtant il profitait de toutes les occasions pour se plonger dans le silence et dans la solitude d’une prière pure. A tous les moments importants de sa vie Luc note que Jésus priait :
- Lors de son baptême il priait (3,21),
- Lorsqu’il était assailli par la foule qui demandait des guérisons, il priait (5,16),
- Avant d’enseigner le Notre Père, il priait (11,1),
- Avant de choisir les Apôtres, il passa une nuit en prière (6,12).

Si bien que nous pouvons dire que la vocation des Apôtres est née de la prière de Jésus. « La vocations des disciples nait du dialogue de Jésus avec le Père »

Votre vocation n’est pas le fruit du hasard. Elle est née de la prière de Jésus, prière dans laquelle vous avez été désignés chacun par votre nom. La vocation de chacun des prêtres qui sont ici est née de la prière de Jésus. La vocation baptismale de chaque chrétien présent ce soir dans cette Cathédrale est née de la prière de Jésus. Et cela nous dit l’importance de la place et du rôle de la prière dans la vie chrétienne en général et dans la vie du prêtre en particulier.

La prière n’est rien de moins que la matrice originelle à laquelle il nous faut sans cesse et sans cesse revenir pour renaître : « à moins de naître d'en haut, nul ne peut voir le Royaume de Dieu »

Le Sacrement de l'Ordre,
vitrail.
Aujourd’hui il est devenu difficile de prier, même pour les prêtres. Nous vivons dans une hyperactivité incessante. Les prêtres n’y échappent pas car ils sont sollicités par des devoirs pastoraux urgents et tellement nombreux qu’ils ne peuvent pas faire face à tous. Mais ces devoirs pastoraux eux-mêmes n’ont de sens que parce qu’ils relèvent d’une mission et cette mission, si elle veut prendre sens et échapper à un activisme stérile, doit toujours et toujours s’enraciner et se revigorer par le contact personnel avec Celui qui a envoyé en mission.

Si nous étions envoyés en mission au nom d’une idée, il suffirait de réfléchir ; Si nous étions envoyés en mission au nom d’une doctrine, il suffirait d’étudier ; Si nous étions en envoyés en mission au nom d’une idéologie, il ne faudrait ni réfléchir, ni étudier mais seulement agir.

Mais nous sommes envoyés en mission au nom d’une personne et il nous faut la connaître : Non pas comme le monde la connaît, lui qui « ne l’a pas reconnu ». Non pas comme les sondages la décrivent – « Pour la foule, qui suis-je ? ». L’appartenance au Christ ne relève pas de la sociologie mais de la fréquentation assidue, de la contemplation, de l’amour : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés […] Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » « Comme je demeure dans le Père, vous aussi demeurez en moi. » C’est la seule manière de répondre à la question « Et pour vous, qui suis-je ? » Comment le saurons-nous si ce n’est par la prière ?
Nous rapportant le même événement fondateur de la profession de foi de Pierre, Matthieu au chapitre 16 de son Evangile nous le dit explicitement : « Heureux es-tu Simon, fils de Jonas car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela mais mon Père qui est aux Cieux. » Pas de mission sans connaissance, pas de connaissance sans amour, pas d’amour sans ce cœur à cœur à travers lequel Dieu se révèle, à travers lequel l’appel se fait entendre, à travers lequel les devoirs pastoraux trouvent leur sens et leur fécondité.

Le Dieu présent dans l’intimité du cœur à cœur se manifeste sous le signe de la concordance, de la communion, de la communauté, de l’unité de l’Eglise qui s’exprime par la voix de Pierre. Le prêtre est le ministre de la communion, le serviteur de l’unité des communautés vers lesquelles il est envoyé, des communautés dans lesquelles il ne doit pas faire acception des personnes car « il n’y a plus ni juif, ni païen, il n’y a plus esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus» ainsi que Paul l’enseignait aux Galates.
Aimez les communautés vers lesquelles vous serez envoyés !

Lavement des pieds, Giotto
S’il est vrai qu’elles sont composées de pécheurs, c’est parce qu’elles sont le signe de la Miséricorde.
« Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. »
Marcher à la suite du Christ pour être dans le monde le signe de son sacerdoce et de son offrande au Père ne peut s’accommoder ni d’un temps partiel ni d’un cœur partagé. Le prêtre ne se contente pas de prononcer des paroles et de poser des gestes qui lui sont extérieurs. Il doit y mettre son corps et son sang.

Tous ceux qui vous ont précédés dans le sacerdoce et qui vous entourent aujourd’hui pourront vous dire avec saint Paul dans la deuxième lettre aux Corinthiens que cela suppose toutes sortes d’oppositions et d’épreuves auxquelles, comme eux, vous serez confrontés. Des épreuves extérieures et elles sont inévitables, « elles vérifieront la qualité de votre foi »
Heureux serez-vous si au soir de votre vie, vous pouvez dire avec l’Apôtre : « J'ai connu la fatigue et la peine, souvent les nuits sans sommeil, la faim et la soif, les journées sans manger, le froid et le manque de vêtements, sans compter tout le reste : ma préoccupation quotidienne, le souci de toutes les Églises. Si quelqu'un faiblit, je partage sa faiblesse ; si quelqu'un vient à tomber, cela me brûle. »

Mais aussi le tourment intérieur de rester si souvent en-deçà des exigences de la mission, le caractère dérisoire de ce que l’on fait au regard de sa grandeur, la conscience de ne pas suffisamment mourir à soi-même, la peine de n’être pas pleinement le grain de blé. Et c’est en cela que résidera sans doute la croix la plus intime et la plus lourde que vous aurez à porter pour marcher à la suite du Christ. Pourtant, au fur et à mesure que le Seigneur façonnera en vous un cœur de prêtre, et il y faut toute une vie, vous découvrirez que sa force se manifeste dans votre faiblesse et qu’il vous aura rendu au centuple ce que vous lui aurez donné.  « Celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera. » C’est la joie à laquelle vous êtes appelés.

N’allez pas croire que sa dimension est purement eschatologique.
« Dieu est généreux et ne se laisse pas dépasser par nous en générosité. Le détachement est une des exigences du service apostolique, le célibat est l’une des modalités très concrètes que doit revêtir ce détachement. Celui qui au bout d’un temps plus ou moins long jette un regard sur sa vie sacerdotale, sait à quel point la parole de Jésus est vraie […] Celui qui porte aux hommes la parole de foi voit croître autour de lui une très grande famille de sœurs, de pères, de mères, d’enfants. Et c’est toujours vrai : Dieu donne cent pour un même en ce monde. Nous devons avoir le courage de donner un. » Vous le faites aujourd’hui. Prions le Seigneur chaque jour pour qu’il vous garde dans cette générosité. Marchez avec lui, laissez-vous envoyer par lui et vous verrez que le salaire de votre fidélité ne sera pas purement et simplement repoussé dans l’au-delà.

Dans le « qui perd gagne » auquel le Seigneur vous invite à jouer, le centuple en ce monde est associé à la vie éternelle. Amen.

Bienheureux Fra Angelico, Ordination de Saint Etienne par Saint Pierre
Fresque, Chapelle Nicoline, Vatican


vendredi 28 juin 2013

Saint Pierre et Saint Paul, priez pour nous, les Prêtres nouvellement ordonnés et l'Eglise

Enluminure. Saint Pierre et Saint Paul :
les clefs du Royaume et le glaive de la
Parole de Vérité.

En cette solennité des saints Apôtres Pierre et Paul qui est aussi au cœur de l'Année de la Foi, prenons le temps de méditer sur ce grand Sacrement de Confirmation que nous avons reçus et formons notre conscience pour être des témoins de Notre Seigneur.


Extraits du Catéchisme de l'Eglise Catholique

Les effets de la Confirmation

1302 Il ressort de la célébration que l’effet du sacrement de Confirmation est l’effusion spéciale de l’Esprit Saint, comme elle fut accordée jadis aux Apôtres au jour de la Pentecôte. 

1303  De ce fait, la Confirmation apporte croissance et approfondissement de la grâce baptismale : 

elle nous enracine plus profondément dans la filiation divine qui nous fait dire " Abba, Père " (Rm 8, 15) ;

Vitrail. Sacrement
de la Confirmation
elle nous unit plus fermement au Christ ;

elle augmente en nous les dons de l’Esprit Saint ;

– elle rend notre lien avec l’Église plus parfait ;

– elle nous accorde une force spéciale de l’Esprit Saint pour répandre et défendre la foi par la parole et par l’action en vrais témoins du Christ, pour confesser vaillamment le nom du Christ et pour ne jamais éprouver de la honte à l’égard de la croix : « Rappelle donc que tu as reçu le signe spirituel, l’Esprit de sagesse et d’intelligence, l’Esprit de conseil et de force, l’Esprit de connaissance et de piété, l’Esprit de la sainte crainte, et garde ce que tu as reçu. Dieu le Père t’a marqué de son signe, le Christ Seigneur t’a confirmé et il a mis en ton cœur le gage de l’Esprit » (S. Ambroise).

1304 Comme le Baptême dont elle est l’achèvement, la Confirmation est donnée une seule fois. La Confirmation imprime en effet dans l’âme une marque spirituelle indélébile, le " caractère ", qui est le signe de ce que Jésus-Christ a marqué un chrétien du sceau de son Esprit en le revêtant de la force d’en haut pour qu’il soit son témoin.

1305  Le " caractère " perfectionne le sacerdoce commun des fidèles, reçu dans le Baptême, et " le confirmé reçoit la puissance de confesser la foi du Christ publiquement, et comme en vertu d’une charge (quasi ex officio) " (S. Thomas d’Aquin).


L'Esprit Saint envoyé par le Père.
La formation de la conscience

1783   La conscience doit être informée et le jugement moral éclairé. Une conscience bien formée est droite et véridique. Elle formule ses jugements suivant la raison, conformément au bien véritable voulu par la sagesse du Créateur. L’éducation de la conscience est indispensable à des êtres humains soumis à des influences négatives et tentés par le péché de préférer leur jugement propre et de récuser les enseignements autorisés

1784   L’éducation de la conscience est une tâche de toute la vie. Dès les premières années, elle éveille l’enfant à la connaissance et à la pratique de la loi intérieure reconnue par la conscience morale. Une éducation prudente enseigne la vertu ; elle préserve ou guérit de la peur, de l’égoïsme et de l’orgueil, des ressentiments de la culpabilité et des mouvements de complaisance, nés de la faiblesse et des fautes humaines. L’éducation de la conscience garantit la liberté et engendre la paix du cœur

1785   Dans la formation de la conscience la Parole de Dieu est la lumière sur notre route ; il nous faut l’assimiler dans la foi et la prière, et la mettre en pratique. Il nous faut encore examiner notre conscience au regard de la Croix du Seigneur. Nous sommes assistés des dons de l’Esprit Saint, aidés par le témoignage ou les conseils d’autrui et guidés par l’enseignement autorisé de l’Église.


Saint Pierre et Saint Paul


lundi 24 juin 2013

Nativité de saint Jean Baptiste

Aujourd’hui, nous célébrons la nativité de Saint Jean Baptiste, le Précurseur du Seigneur, le plus grand des enfants des hommes, selon les mots de Notre Seigneur, qui a désigné aux disciples Jésus comme l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde.

Saint Jean Baptiste est le dernier grand prophète de l’Ancien Testament qui ouvre le chemin vers la vie éternelle en nous guidant à Jésus. C’est un grand intercesseur auprès du Christ. Il nous appelle à nous convertir et à préparer nos cœurs.

Saint Jean Baptiste nous est particulièrement cher et son message est des plus actuel. C’est pour vouloir défendre la sainteté du Mariage qu’il fut décapité par Hérode Agrippa à la demande de Salomé. Que d’Hérodes, que d’Hérodiades, que de Salomés encore aujourd’hui qui veulent faire taire la voix de la raison et de la Sagesse divine. Mais si nous nous taisions, ce sont les pierres qui crieraient !

Alors chantons ce grand saint en méditant ces magnifiques hymnes en l’honneur du Précurseur.

Hymnes en l’honneur de la nativité de saint Jean Baptiste
Bréviaire en forme extraordinaire

Hymne des Vêpres

L'Archange Gabriel annonce à saint Zacharie,
dans le Temple, la naissance du Précurseur.
Enluminure.
Pour que tes serviteurs puissent à pleine voix,
célébrer les merveilles de tes hauts faits,
bannis l’indignité de nos lèvres souillées
ô saint Jean.

Un messager venu des célestes sommets
annonce à ton père ta grandeur, ta naissance
,
ton nom, et le cours entier de ta vie,
il expose par ordre toutes choses.

Lui doute des célestes promesses,
perd le pouvoir d’articuler les sons ;
mais, en naissant, vous restaurez
l’organe de sa voix éteinte.

Couché dans le secret du sein maternel,
tu as senti le roi en sa couche nuptiale
 ;
c’est pourquoi, les parents par le mérite de leur fils,
découvrirent tous deux les mystères.

Honneur au Père, et au Fils qu’il engendre,
ainsi qu’à vous, puissance égale aux deux,
ô Esprit éternel, Dieu unique,
dans toute la suite des âges. Ainsi soit-il.


Hymne de Matines

Le Baptême du Seigneur,
par Lambert Sustris
Dès tes plus tendres années, fuyant les foules citadines,
tu gagnes les antres du désert,
ne voulant pas tacher ta vie

par le moindre péché de la langue.

Le chameau fournit un dur vêtement,
pour couvrir tes membres sacrés, les brebis une ceinture ;
l’eau te sert de boisson, le miel

et les sauterelles de nourriture.

Les autres prophètes, d’un cœur inspiré,
ne chantaient que l’astre à venir ;
toi, du doigt, tu montres celui

qui ôte le péché du monde.

Dans l’immensité du vaste univers
aucun fils de femme plus saint que Jean,
lui qui mérita de plonger sous les eaux
celui qui lave les crimes des siècles.

Honneur au Père, et au Fils qu’il engendre,
ainsi qu’à vous, puissance égale aux deux,
ô Esprit éternel, Dieu unique,
dans toute la suite des âges. Ainsi soit-il.


Hymne des Laudes

Carel Fabritius,
La décollation de saint Jean Baptiste.
O trop heureux, au mérite si sublime,
dont la pureté de neige ignora le péché,
très puissant martyr, habitant des déserts,

le plus grand des prophètes.

La couronne des uns produit trente pour un,
deux fois plus en quelques-uns,
mais toi, plus que triplant tes œuvres,

ta triple couronne va jusqu’à cent. 

Toi, puissant par tes mérites, 
brise les durs rochers de nos cœurs,
aplanis le chemin raboteux,
redresse les sentiers qui s’écartent
.

Que le doux Créateur et Rédempteur du monde,
trouvant nos âmes purs des souillures de toute faute,
daigne comme il convient, à sa venue,

y poser ses pieds bienheureux. 

Que les habitants des cieux vous célèbrent en leurs louanges, 
ô Dieu simple et trois en personnes,
dans nos supplications, nous vous demandons grâce :

épargnez vos rachetés. Ainsi soit-il




La Visitation, Vesoul, vers 1350 : la première rencontre
du Précurseur et du Sauveur.


vendredi 21 juin 2013

Intention de prière du Dimanche 23 juin au 1er juillet. Que le prière de M. Boudon permette un miracle


Van der Weyden, détail,
le Sacrement des malades
Très sainte Vierge Marie,  c’est avec une grande confiance que nous recourons à l’intercession de votre fidèle serviteur Henri-Marie Boudon, apôtre dévoué de votre Immaculée Conception. En considération de ses mérites, obtenez-nous de Jésus la faveur que nous vous demandons : la guérison complète de Françoise Bonnefoy, afin que nous puissions témoigner de son crédit auprès de vous dans le ciel et contribuer ainsi à sa glorification sur la terre.

Cœur Immaculé de Marie, obtenez-nous du Cœur de votre divin Fils ces grâces que nous vous demandons.

- Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous (3 fois)
- Saints Anges gardiens veillez sur nous.
- Jésus-Eucharistie, sauvez-nous.
Dieu seul ! Dieu seul ! Dieu seul !

Ces invocations ont été choisies pour honorer les ardentes dévotions, aux saints Anges, à l’Immaculée-Conception et au Très Saint Sacrement de l’Autel, du grand archidiacre Henri-Marie Boudon.

Miracle eucharistique en Argentine

"En 1996, lorsque le pape François était évêque auxiliaire du Cardinal Quarracino à Buenos Aires, un miracle eucharistique notoire eut lieu. C'est le pape actuel qui demanda lui-même à ce qu'il soit photographié et qui examina ce fait. Les résultats sont stupéfiants.
Le 18 août 1996, à 19h, le père Alejandro Pezet célébrait la messe dans l'église qui se trouve dans le centre commercial de la ville. Alors qu'il finissait de donner la Sainte Communion, une femme vint lui dire qu'elle avait trouvé une hostie dont on s'était débarrassé au fond de l'église. En allant à l'endroit indiqué, le P. Alejandro vit l'hostie souillée. Comme il ne pouvait pas la consommer, il la plaça dans un petit récipient d'eau qu'il rangea dans le tabernacle de la chapelle du Saint Sacrement.
E
Les hosties miraculeuses
Le lundi 26 août, ouvrant le tabernacle, il vit à sa grande stupéfaction que l'Hostie était devenue une substance sanglante. Il en informa Mgr Jorge Bergoglio qui donna des instructions afin que l'Hostie soit photographiée de façon professionnelle. Les photos, prises le 6 septembre, montrent clairement que l'Hostie, qui était devenue un fragment de chair sanglante, avait beaucoup grossi en taille. Pendant plusieurs années l'Hostie demeura dans le tabernacle, toute l'affaire étant gardée secrète. Comme l'Hostie ne souffrait d'aucune décomposition visible, Mgr Bergoglio décida de la faire analyser scientifiquement.
Le 5 octobre 1999, en la présence des représentants de Mgr Bergoglio devenu archevêque, le Dr Castanon préleva un échantillon du fragment sanglant et l'envoya à New York pour analyse. Comme il ne voulait pas influencer les résultats de l'examen, il décida de cacher à l'équipe de scientifiques l'origine de l'échantillon. L'un de ces scientifiques était le réputé cardiologue et pathologiste médico-légal, le Dr Frederic Zugiba. Il détermina que la substance analysée était de la véritable chair et du vrai sang contenant de l'ADN humain. Il déclara que :
« la matière analysée est un fragment du muscle du cœur qui se trouve dans la paroi du ventricule gauche, près des valves. Ce muscle est responsable de la contraction du cœur. On doit se rappeler que le ventricule gauche du cœur agit comme une pompe qui envoie le sang à travers tout le corps. Le muscle cardiaque est dans un état d'inflammation et contient un nombre important de globules blancs. Ceci indique que le cœur était vivant au moment où l'échantillon a été prélevé. J'affirme que le cœur était vivant étant donné que les globules blancs meurent en dehors d'un organisme vivant. Ils ont besoin d'un organisme vivant pour les maintenir. Donc, leur présence indique que le cœur était vivant quand l'échantillon a été prélevé. Par ailleurs, ces globules blancs avaient pénétré les tissus, ce qui indique d'autant plus que le cœur avait été soumis à un stress intense, comme si son propriétaire avait été battu sévèrement au niveau de la poitrine. »
Deux Australiens, le journaliste Mike Willesee et le juriste Ron Tesoriero, furent les témoins de ces tests. Connaissant l'origine de l'échantillon, ils étaient sidérés par la déclaration du Dr Zugiba. Mike Willesee demanda au scientifique combien de temps les globules blancs auraient pu rester vivants s'ils provenaient de tissus humains conservés dans de l'eau. Le Dr Zugiba lui répondit qu'ils auraient cessé d'exister au bout de quelques minutes. Le journaliste révéla alors au docteur que la substance d'où provenait l'échantillon avait d'abord été conservée dans de l'eau ordinaire pendant un mois et qu'ensuite, pendant trois ans, elle avait été conservée dans un récipient d'eau déminéralisée, et c'est seulement après ce temps qu'un échantillon avait été prélevé pour analyse. Le Dr Zugiba était très embarrassé pour prendre ce fait en considération. Il déclara qu'il n'y avait aucun moyen d'expliquer ce fait scientifiquement. Aussi le Dr Zugiba demanda-t-il :
« Vous devez m'expliquer une chose : si cet échantillon provient d'une personne morte, alors comment se peut-il que pendant que je l'examinais, les cellules de l'échantillon étaient en mouvement et pulsaient ? Si ce cœur provient de quelqu'un qui est mort en 1996, comment peut-il être toujours en vie ? »
Alors seulement Mike Willesee révéla au Dr Zugiba que l'échantillon analysé provenait d'une Hostie consacrée (du pain blanc sans levain) qui s'était mystérieusement transformée en de la chair humaine sanglante. Ahuri par cette information, le Dr Zugiba répondit :
« Comment et pourquoi une Hostie consacrée peut changer son caractère et devenir de la chair et du sang humains vivants, cela restera un inexplicable mystère pour la science - un mystère totalement au-delà de sa compétence. »
Ensuite le Dr Ricardo Castanon Gomez prit des dispositions pour que les rapports du laboratoire établis à la suite du miracle de Buenos Aires soient comparés à ceux élaborés après le miracle de Lanciano, encore une fois sans révéler l'origine des échantillons de test. Les experts qui procédèrent à cette comparaison conclurent que les deux rapports des laboratoires avaient analysé des échantillons de tests provenant de la même personne. Ils signalèrent encore que les deux échantillons révélaient un sang de type « AB » positif. Ce sang porte les caractéristiques d'un homme qui est né et qui a vécu au Moyen Orient.
Seule la foi dans l'extraordinaire action de Dieu donne la réponse raisonnable ! Dieu veut que nous soyons conscients qu'Il est vraiment présent dans le mystère de l'Eucharistie. Le miracle eucharistique de Buenos Aires est un signe extraordinaire attesté par la science. A travers lui Jésus désire réveiller en nous une foi vivante en Sa Présence Réelle dans l'Eucharistie, réelle et non pas symbolique. C'est seulement avec les yeux de la foi et non pas avec nos yeux humains, que nous Le voyons sous l'apparence du pain et du vin consacrés. Dans l'Eucharistie Jésus nous voit et nous aime et désire nous sauver."
Sainte Trinité de Jean Malouel

samedi 15 juin 2013

Banquet très saint où le Christ est reçu en nourriture




En cette Année de la Foi, prenons un peu de temps pour méditer ce si grand mystère de la Foi avant de rencontrer Notre Seigneur au tabernacle ou dans l'adoration eucharistique. 



 Le Banquet pascal

1382              La messe est à la fois et inséparablement le mémorial sacrificiel dans lequel se perpétue le sacrifice de la croix, et le banquet sacré de la communion au Corps et au Sang du Seigneur. Mais la célébration du sacrifice eucharistique est toute orientée vers l’union intime des fidèles au Christ par la communion. Communier, c’est recevoir le Christ lui-même qui s’est offert pour nous.

1383              L’autel, autour duquel l’Église est rassemblée dans la célébration de l’Eucharistie, représente les deux aspects d’un même mystère : l’autel du sacrifice et la table du Seigneur, et ceci d’autant plus que l’autel chrétien est le symbole du Christ lui-même, présent au milieu de l’assemblée de ses fidèles, à la fois comme la victime offerte pour notre réconciliation et comme aliment céleste qui se donne à nous. " Qu’est-ce en effet l’autel du Christ sinon l’image du Corps du Christ ? " – dit S. Ambroise, et ailleurs : " L’autel représente le Corps [du Christ], et le Corps du Christ est sur l’autel ". La liturgie exprime cette unité du sacrifice et de la communion dans de nombreuses prières. Ainsi, l’Église de Rome prie dans son anaphore :

Nous T’en supplions, Dieu Tout-Puissant : que [cette offrande] soit portée par ton ange en présence de ta gloire, sur ton autel céleste, afin qu’en recevant ici, par notre communion à cet autel, le corps et le sang de ton Fils, nous soyons comblés de ta grâce et de tes bénédictions.


Prenez et mangez en tous " : la communion

1385              … Nous devons nous préparer à ce moment si grand et si saint. S. Paul exhorte à un examen de conscience : " Quiconque mange ce pain ou boit cette coupe du Seigneur indignement aura à répondre du Corps et du Sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même et qu’il mange alors de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s’il n’y discerne le Corps " (1 Co 11, 27-29). Celui qui est conscient d’un péché grave doit recevoir le sacrement de la Réconciliation avant d’accéder à la communion.

La consécration
1386              Devant la grandeur de ce sacrement, le fidèle ne peut que reprendre humblement et avec une foi ardente la parole du Centurion (cf. Mt 8, 8) : " Domine, non sum dignus, ut intres sub tectum meum, sed tantum dic verbum, et sanabitur anima mea " (" Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri "). Et dans la Divine Liturgie de S. Jean Chrysostome, les fidèles prient dans le même esprit :

A ta cène mystique fais-moi communier aujourd’hui, ô Fils de Dieu. Car je ne dirai pas le Secret à tes ennemis, ni ne te donnerai le baiser de Judas. Mais, comme le larron, je te crie : Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton royaume.

1387              Pour se préparer convenablement à recevoir ce sacrement, les fidèles observeront le jeûne prescrit dans leur Église. L’attitude corporelle (gestes, vêtement) traduira le respect, la solennité, la joie de ce moment où le Christ devient notre hôte.

1388              Il est conforme au sens même de l’Eucharistie que les fidèles, s’ils ont les dispositions requises, communient quand ils participent à la messe (dans la même journée, les fidèles peuvent recevoir la très Sainte Communion deux fois, et seulement deux fois) : " Il est vivement recommandé aux fidèles de participer à la Messe de façon plus parfaite en recevant aussi, après la communion du prêtre, le corps du Seigneur du même sacrifice " (Constitution dogmatique Sacrosanctum Concilium n. 55).

1389              L’Église fait obligation aux fidèles de participer les dimanches et les jours de fête à la divine liturgie et de recevoir au moins une fois par an l’Eucharistie, si possible au temps pascal, préparés par le sacrement de la Réconciliation. Mais l’Église recommande vivement aux fidèles de recevoir la sainte Eucharistie les dimanches et les jours de fête, ou plus souvent encore, même tous les jours.


Les fruits de la communion

1391               La communion accroît notre union au Christ. Recevoir l’Eucharistie dans la communion porte comme fruit principal l’union intime au Christ Jésus. Le Seigneur dit en effet : " Qui mange ma Chair et boit mon Sang demeure en moi et moi en lui " (Jn 6, 56). La vie en Christ trouve son fondement dans le banquet eucharistique : " De même qu’envoyé par le Père, qui est vivant, moi, je vis par le Père, de même, celui qui me mange, vivra, lui aussi, par moi " (Jn 6, 57).

1392              Ce que l’aliment matériel produit dans notre vie corporelle, la communion le réalise de façon admirable dans notre vie spirituelle. La communion à la Chair du Christ ressuscité, " vivifiée par l’Esprit Saint et vivifiante ", conserve, accroît et renouvelle la vie de grâce reçue au Baptême. Cette croissance de la vie chrétienne a besoin d’être nourrie par la communion eucharistique, pain de notre pèlerinage, jusqu’au moment de la mort, où il nous sera donné comme viatique.

1393              La communion nous sépare du péché. Le Corps du Christ que nous recevons dans la communion est " livré pour nous ", et le Sang que nous buvons, est " versé pour la multitude en rémission des péchés ". C’est pourquoi l’Eucharistie ne peut pas nous unir au Christ sans nous purifier en même temps des péchés commis et nous préserver des péchés futurs.

1394          Comme la nourriture corporelle sert à restaurer la perte des forces, l’Eucharistie fortifie la charité qui, dans la vie quotidienne, tend à s’affaiblir ; et cette charité vivifiée efface les péchés véniels (cf. Concile de Trente). En se donnant à nous, le Christ ravive notre amour et nous rend capables de rompre les attachements désordonnés aux créatures et de nous enraciner en Lui.

Vitrail de la Messe. L'élévation de la
sainte Hostie. Abbatiale Saint-Taurin
d'Evreux.
1395              Par la même charité qu’elle allume en nous, l’Eucharistie nous préserve des péchés mortels futurs. Plus nous participons à la vie du Christ et plus nous progressons dans son amitié, plus il nous est difficile de rompre avec Lui par le péché mortel. L’Eucharistie n’est pas ordonnée au pardon des péchés mortels. Ceci est propre au sacrement de la Réconciliation. Le propre de l’Eucharistie est d’être le sacrement de ceux qui sont dans la pleine communion de l’Église.

1396          L’unité du Corps mystique : l’Eucharistie fait l’Église. Ceux qui reçoivent l’Eucharistie sont unis plus étroitement au Christ. Par là même, le Christ les unit à tous les fidèles en un seul corps : l’Église. La communion renouvelle, fortifie, approfondit cette incorporation à l’Église déjà réalisée par le Baptême. Dans le Baptême nous avons été appelés à ne faire qu’un seul corps (cf. 1 Co 12, 13). L’Eucharistie réalise cet appel : " La coupe de bénédiction que nous bénissons n’est-elle pas communion au Sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas communion au Corps du Christ ? Puisqu’il n’y a qu’un pain, à nous tous nous ne formons qu’un corps, car tous nous avons part à ce pain unique " (1 Co 10, 16-17).

1397             L’Eucharistie engage envers les pauvres : Pour recevoir dans la vérité le Corps et le Sang du Christ livrés pour nous, nous devons reconnaître le Christ dans les plus pauvres, Ses frères (cf. Mt 25, 40).

1398              L’Eucharistie et l’unité des chrétiens. Devant la grandeur de ce mystère, S. Augustin s’écrie : " O sacrement de la piété ! O signe de l’unité ! O lien de la charité ! ". D’autant plus douloureuses se font ressentir les divisions de l’Église qui rompent la commune participation à la table du Seigneur, d’autant plus pressantes sont les prières au Seigneur pour que reviennent les jours de l’unité complète de tous ceux qui croient en Lui.


mercredi 12 juin 2013

Conférence

Dans le cadre de l'Année de la Foi
Jeudi 13 juin à 20h30


au Centre Bethléem
près de l'église Sainte-Madeleine de Verneuil-sur-Avre
rue de la Pomme d'or


Conférence de M. Emmanuel Oger sur le thème de
"La vie et les œuvres du vénérable
Henri-Marie Boudon"