Les nations, comme les hommes, possèdent leur Ange gardien. De nombreux auteurs ecclésiastiques l'ont affirmé, citons entre autres Théodoret, S. Basile le Grand, S. Grégoire de Nazianze, S. Jean Chrysostome... puis notre cher grand-archidiacre d'Evreux et jusqu'au pape Jean-Paul II (30 juin 1986). Conformément à cela, le roi Ferdinand VII demanda au Siège Apostolique la concession d'une fête de l'Ange gardien de l'Espagne, chose qu'accorda le pape Léon XII (1823-1829), à la date du 1er octobre. Le 13 mai 1920 - soit 3 ans après l'apparition de Notre-Dame à Fatima, où l'Ange gardien du Portugal apparut également -, en l'église Saint-Joseph de Madrid, Alphonse XIII et toute la Famille royale assistaient à la dédicace de l'autel consacré à l'Ange gardien espagnol, dont la statue existait auparavant, et aurait dû être placée au Monument du "Cerro de los Angeles" - Colline des Anges, située au centre géographique du pays -, mais le projet angélique fut supplanté par la dévotion au Coeur Sacré de Jésus : Alphonse XIII y consacra ainsi l'Espagne au Sacré-Coeur le 30 mai 1919. La Messe est la même que celle du lendemain (saints Anges gardiens), mais avec les oraisons et l'office propres.
Dieu tout-puissant et éternel, qui par une ineffable Providence avez attribué un Ange à chaque royaume pour le garder, nous Vous en supplions, accordez-nous que par les prières et le patronage de l'Ange gardien de notre Royaume, nous soyons toujours délivrés de toute adversité. Par Jésus-Christ, Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.
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