En cette Année de la Foi, nous vous proposons une 2e conférence. Cette fois-ci, sur l'article du Credo - Je crois Dieu, Créateur de l'univers visible et invisible -.
Le Saint Père offre la grâce de l'indulgence plénière, aux conditions habituelles mentionnées sur le blogue, à tous ceux qui suivront trois conférences ou travaillerons le Catéchisme de l'Eglise Catholique ou les actes conciliaires.
Le Saint Père offre la grâce de l'indulgence plénière, aux conditions habituelles mentionnées sur le blogue, à tous ceux qui suivront trois conférences ou travaillerons le Catéchisme de l'Eglise Catholique ou les actes conciliaires.
En cette fête du saint Archange, voici la 2e conférence sur le thème du monde invisible :
LE CIEL ET LA TERRE - Catéchisme de l'Eglise Catholique nn.325-336, 350-354
325 Le Symbole des apôtres professe que Dieu est " le Créateur du ciel et de la terre ",
et le Symbole de Nicée-Constantinople explicite : " ... de l’univers visible et invisible ".
326 Dans l’Écriture Sainte, l’expression " ciel et terre "
signifie : tout ce qui existe, la création toute entière. Elle indique
aussi le lien, à l’intérieur de la création, qui à la fois unit et distingue
ciel et terre : " La terre ",
c’est le monde des hommes, " Le ciel " ou " les cieux " peut désigner le firmament,
mais aussi le " lieu " propre de Dieu : " notre Père aux cieux " et, par conséquent, aussi le " ciel " qui est la gloire
eschatologique. Enfin, le mot " ciel "
indique le " lieu "
des créatures spirituelles – les anges – qui entourent Dieu.
327 La profession de foi du
quatrième Concile du Latran affirme que Dieu " a tout ensemble, dès le commencement du temps, créé de rien l’une et
l’autre créature, la spirituelle et la corporelle, c’est-à-dire les anges et le
monde terrestre ; puis la créature humaine qui tient des deux, composée
qu’elle est d’esprit et de corps ".
I. Les Anges
L’existence des anges – une vérité de foi
328 L’existence des êtres
spirituels, non corporels, que l’Écriture Sainte nomme habituellement anges,
est une vérité de foi. Le témoignage de l’Écriture est aussi net que
l’unanimité de la Tradition.
Qui sont-ils ?
329 S. Augustin dit à leur sujet : " ‘Ange’ désigne la fonction, non pas la
nature. Tu demandes comment s’appelle cette nature ? – Esprit. Tu demandes
la fonction ? – Ange ; d’après ce qu’il est, c’est un esprit, d’après
ce qu’il fait, c’est un ange ". De tout leur
être, les anges sont serviteurs et messagers de Dieu. Parce qu’ils
contemplent " constamment la
face de mon Père qui est aux cieux ", ils sont
" les ouvriers de sa parole, attentifs au son de sa
parole ".
330 En tant que créatures
purement spirituelles, ils ont intelligence et volonté :
ils sont des créatures personnelles et immortelles. Ils dépassent en perfection toutes les créatures visibles.
L’éclat de leur gloire en témoigne.
Le Christ " avec
tous ses anges "
331 Le Christ est le centre du monde angélique. Ce sont ses anges à
Lui : " Quand le Fils de
l’homme viendra dans sa gloire avec tous ses anges ... ". Ils sont à Lui parce que créés par et pour lui : " Car c’est en lui qu’ont été créées toutes
choses, dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles :
trônes, seigneuries, principautés, puissances ; tout a été créé par lui et
pour lui ". Ils sont à Lui plus encore parce qu’Il
les a faits messagers de son dessein de salut : " Est-ce que tous ne sont pas des esprits
chargés d’un ministère, envoyés en service pour ceux qui doivent hériter le
salut ? ".
332 Ils sont là, dès la
création (en Job, les anges sont appelés " fils de Dieu ") et tout au
long de l’histoire du salut, annonçant de loin ou de près ce salut et servant
le dessein divin de sa réalisation : ils ferment le paradis terrestre, protègent Lot, sauvent Agar et son enfant, arrêtent la main d’Abraham, la loi est communiquée par
leur ministère, ils conduisent le Peuple de Dieu , ils annoncent naissances et vocations, ils assistent les prophètes, pour ne
citer que quelques exemples. Enfin, c’est l’ange Gabriel qui annonce la
naissance du Précurseur et celle de Jésus lui-même.
333 De l’Incarnation à
l’Ascension, la vie du Verbe incarné est entourée de l’adoration et du service
des anges. Lorsque Dieu " introduit
le Premier-né dans le monde, il dit : ‘Que tous les anges de Dieu
l’adorent’ ". Leur chant de louange à la naissance du
Christ n’a cessé de résonner dans la louange de l’Église : " Gloire à Dieu ... ". Ils protègent l’enfance de Jésus, servent
Jésus au désert, le réconfortent dans l’agonie, alors qu’il aurait pu être sauvé par eux de la main des ennemis comme jadis Israël. Ce sont
encore les anges qui " évangélisent " en
annonçant la Bonne Nouvelle de l’Incarnation, et de la
Résurrection du Christ. Ils seront là au retour du Christ
qu’ils annoncent, au service de son jugement.
334 D’ici là toute la vie de l’Église bénéficie de l’aide
mystérieuse et puissante des anges .
335 Dans sa liturgie, l’Église se joint aux anges pour adorer le
Dieu trois fois saint ; elle invoque leur assistance (ainsi dans In
Paradisum deducant te angeli... de la Liturgie des défunts, ou encore
dans l’" Hymne chérubinique "
de la Liturgie byzantine), elle fête plus particulièrement la mémoire de
certains anges (S. Michel, S. Gabriel, S. Raphaël, les anges gardiens).
336 Du début (de
l’existence) au trépas, la vie humaine est
entourée de leur garde et de leur intercession. " Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme
protecteur et pasteur pour le conduire à la vie ". Dès ici-bas, la vie chrétienne
participe, dans la foi, à la société bienheureuse des anges et des hommes, unis
en Dieu.
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