Le Pape François Ier à Sainte-Marie Majeure priant devant son illustre prédécesseur le Pape saint Pie V. |
Alors que le Christ
vient de donner un nouveau Pape à son Eglise en la personne de Notre Saint Père
François Ier, demandons à Dieu de nous inspirer de vifs sentiments de foi,
d’obéissance et d’amour envers ce nouveau Successeur de saint Pierre, Prince
des Apôtres.
C’est à Pierre que le Christ confia les clefs du Royaume des cieux et de mener paître le troupeau de l’Eglise jusqu’au Ciel. Qui écoute Pierre et ses successeurs, écoute le Christ et obéit au Père, comme le Seigneur nous l’enseigne : Qui vous écoute, m’écoute. Qui vous rejette me rejette et rejette Celui qui m’a envoyé.
Demandons à l’Esprit de Sainteté de combler nos cœurs d’affection filiale envers notre Pape, comme Monsieur Boudon et tous les saints se sont mis à l’école du « doux Christ en Terre » (sainte Catherine de Sienne).
C’est à Pierre que le Christ confia les clefs du Royaume des cieux et de mener paître le troupeau de l’Eglise jusqu’au Ciel. Qui écoute Pierre et ses successeurs, écoute le Christ et obéit au Père, comme le Seigneur nous l’enseigne : Qui vous écoute, m’écoute. Qui vous rejette me rejette et rejette Celui qui m’a envoyé.
Demandons à l’Esprit de Sainteté de combler nos cœurs d’affection filiale envers notre Pape, comme Monsieur Boudon et tous les saints se sont mis à l’école du « doux Christ en Terre » (sainte Catherine de Sienne).
Vénérable abbé Henri
Marie Boudon, « L’homme de Dieu
en la personne du Révérend Père Jean-Joseph Seurin, de la Compagnie de Jésus » ;
Protestation de l’Auteur
Comme je veux de tout mon cœur rendre mon
obéissance toute ma vie au
chef visible de l’Eglise, le Souverain Pontife, le vicaire général du Fils de
Dieu, et le Successeur de saint Pierre …
Lettre CXCV, à M. de
Bosguérard, à propos des Curés qui ont peine à obéir aux décrets
pontificaux
(…) Ma
petite pensée est qu’il fait bon d’obéir
au Pape. Je ne puis dire, ni vouloir, autre chose ; car en vérité,
j’estime même comme une grâce inestimable, le dessein qu’il plaît à Notre
Seigneur et à sa très Sainte Mère me donner une entière soumission au Saint Siège. Cela ne détruit point la
charge de curé, de reconnaître le Souverain Pontife encore plus Curé de sa
paroisse qu’on ne l’est soi-même. Il lui
a été dit sans réserve : Sois le
bergers de mes brebis (Jean XXI,17),
et non seulement d’une province ou d’un royaume, mais de tout le monde, et
partout il peut déléguer. Il ne vous ôte pas pour cela votre pouvoir, qui
vous reste tout entier.
Constitution
dogmatique Lumen Gentium
n.22
De même que saint Pierre et
les autres apôtres constituent, de par l'institution du Seigneur, un seul
collège apostolique, semblablement le
Pontife romain, successeur de Pierre et les évêques successeurs des apôtres,
forment entre eux un tout.
(…) Mais le collège ou corps épiscopal n'a d'autorité que si on l'entend comme
uni au Pontife romain a sur l'Eglise, en vertu de sa charge de Vicaire du Christ et de Pasteur de toute
l'Eglise, un pouvoir plénier, suprême et universel qu'il peut toujours exercer
librement. L'Ordre des évêques qui succède au collège apostolique dans le
magistère et le gouvernement pastoral, bien mieux dans lequel se perpétue le
corps apostolique, constitue, lui aussi, en
union avec le Pontife romain, son chef, et jamais en dehors de ce chef, le
sujet d'un pouvoir suprême et plénier sur toute l'Eglise, pouvoir cependant qui
ne peut s'exercer qu'avec le consentement du Pontife romain.
Le
Seigneur a fait du seul Simon la pierre de son Eglise, à lui seul il en a remis
les clés (cf. Mt 16,18-19) ; il l'a institué pasteur de tout son troupeau (cf. Jn
21,15 s.), mais cette charge de lier et de délier qui a été donnée à Pierre
(Mt 16,19) a été aussi donnée, sans aucun doute, au collège des apôtres
unis à leur chef (Mt 18,18; 28,16-20).
L'Eglise belle comme une armée en ordre de bataille. Le Sacré Collège des Cardinaux, les Evêques et les Prêtres, représentants du Seigneur Jésus-Christ. |
Par sa composition multiple,
ce collège exprime, par son rassemblement sous un seul chef, l'unité du
troupeau du Christ. Dans ce collège, les
évêques fidèles à observer le primat et l'autorité de leur chef jouissent d'un
pouvoir propre, pour le bien de leurs fidèles et même de toute l'Eglise, dont
l'Esprit-Saint assure par l'action continue de sa force la structure organique
et la concorde.
(…) Le pouvoir collégial (des
évêques) peut être exercé en union
avec le pape par les évêques résidant sur la surface de la terre, pourvu que le chef du collège les appelle à
agir collégialement ou du moins qu'il donne à cette action commune des
évêques dispersés son approbation ou sa
libre acceptation pour en faire un véritable acte collégial.
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