Le carnaval de Venise, par Tiepolo |
Comme son nom l’indique, le mardi gras est le dernier jour où nous
pouvons manger toutes sortes de bonnes choses que le bon Dieu nous a données. Certes, le
manque de modération est un péché (la gourmandise, l’ivrognerie ou la beuverie)
mais nous pouvons profiter de ce jour car, demain, Mercredi des Cendres, nous ferons maigre et même, très maigre. Nous
jeûnerons car l’Epoux va nous être enlevé. En effet, le Seigneur monte à
Jérusalem pour s’y offrir sur l’autel de la Croix.
Un Turc, qui était passé à Paris le temps du carnaval, racontait au sultan, à son retour à Constantinople, que les Français devenaient fous en certains jours, mais qu'un peu de cendre, qu'on leur appliquait sur le front, les faisait rentrer dans leur bon sens ! (d'après Louis-Julien Larcher, 1808-1865).
Un Turc, qui était passé à Paris le temps du carnaval, racontait au sultan, à son retour à Constantinople, que les Français devenaient fous en certains jours, mais qu'un peu de cendre, qu'on leur appliquait sur le front, les faisait rentrer dans leur bon sens ! (d'après Louis-Julien Larcher, 1808-1865).
Monsieur Boudon, dans l’extrait de cette
lettre, nous raconte comment, même à un jour gras, il fit plus que maigre. Cherchons toujours, en tout lieu et en tout
temps, le seul Consolateur de nos âmes, Celui qui, seul, peut remplir nos vies
de son Amour : Notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ.
Vénérable abbé Henri Marie Boudon, Lettre 46,
M’étant trouvé engagé dans une forêt, au milieu des grandes neiges qui couvraient tous les chemins, et proche de la nuit au milieu des loups que l’on voyait courir près de nous, nous nous en allions nous perdre dans cette forêt la nuit lorsque la divine Providence - ma bonne mère - me donna le mouvement de retourner sur nos pas et de reprendre le chemin que nous avions frayé, personne n’y étant passé.
Nous trouvâmes dans cette forêt, à l’entrée, un pauvre cabaret où l’on nous dit de prime abord qu’il y avait peu de bois pour nous chauffer, nous que la neige avait tout mouillé, nos habits étant même percés.
Ensuite on nous met dans un petit lieu où il n’y avait point de porte, point de draps pour nous coucher, pas un pauvre oignon pour nous faire du potage, à un jour gras cependant ! point de vin pour boire, point de chandelle pour nous éclairer. Il n’y avait ni foin, ni avoine pour le cheval, mais un meunier qui était proche en donna.
Nous passâmes ainsi la nuit avec bien de la miséricorde de notre bon Sauveur qui voulait bien nous faire cet honneur de nous donner ce petit rapport à sa naissance dans l’étable de Bethléem.
Vénérable abbé Henri Marie Boudon, Lettre 46,
M’étant trouvé engagé dans une forêt, au milieu des grandes neiges qui couvraient tous les chemins, et proche de la nuit au milieu des loups que l’on voyait courir près de nous, nous nous en allions nous perdre dans cette forêt la nuit lorsque la divine Providence - ma bonne mère - me donna le mouvement de retourner sur nos pas et de reprendre le chemin que nous avions frayé, personne n’y étant passé.
Nous trouvâmes dans cette forêt, à l’entrée, un pauvre cabaret où l’on nous dit de prime abord qu’il y avait peu de bois pour nous chauffer, nous que la neige avait tout mouillé, nos habits étant même percés.
Ensuite on nous met dans un petit lieu où il n’y avait point de porte, point de draps pour nous coucher, pas un pauvre oignon pour nous faire du potage, à un jour gras cependant ! point de vin pour boire, point de chandelle pour nous éclairer. Il n’y avait ni foin, ni avoine pour le cheval, mais un meunier qui était proche en donna.
Nous passâmes ainsi la nuit avec bien de la miséricorde de notre bon Sauveur qui voulait bien nous faire cet honneur de nous donner ce petit rapport à sa naissance dans l’étable de Bethléem.
Le Carnaval des animaux, de Saint-Saëns, pochette de disque. |
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