Par le Sacrement de l’Ordre, le Sacerdoce ministériel configure l’homme
qui reçoit cette charge et ce don au Christ comme chef de l’Église. A ce
propos, la vénérable Conchita Cabrera de Armida rapportait ces paroles du
Christ à propos de ses prêtres :
Ordination sacerdotales, l'imposition des mains |
« Depuis toujours, Je vois mes
prêtres d'un regard plein d'un amour qui les choisit et les enveloppe de toute
éternité, englobant non seulement leurs âmes bien-aimées, mais aussi des milliers
d'âmes, car chaque prêtre est la tête de beaucoup d'autres âmes.
En regardant éternellement le prêtre, J'ai contemplé en lui une foule d'âmes engendrées de lui par la générosité du Père, rachetées par lui en union avec mes mérites, formées par lui, sanctifiées et sauvées par lui et qui Me rendront gloire éternellement.
Ne crois pas que la vie d'un prêtre soit unique ou isolée ; non, dans la vie d'un prêtre, Je contemple beaucoup de vies dans le sens spirituel et saint, bien des cœurs qui donneront de la gloire éternellement »
En regardant éternellement le prêtre, J'ai contemplé en lui une foule d'âmes engendrées de lui par la générosité du Père, rachetées par lui en union avec mes mérites, formées par lui, sanctifiées et sauvées par lui et qui Me rendront gloire éternellement.
Ne crois pas que la vie d'un prêtre soit unique ou isolée ; non, dans la vie d'un prêtre, Je contemple beaucoup de vies dans le sens spirituel et saint, bien des cœurs qui donneront de la gloire éternellement »
(14 novembre 1927)
Dans la crise actuelle, où l'identité sacerdotale semble se perdre, même
chez les prêtres, le message de la vénérable Conchita est d’une grande
actualité :
L'onction de Saint Chrême dans les mains des ordinands |
« Quand J'ai pris la nature
humaine, J'ai apporté l'amour à l'homme. Ayant le même sang, la fraternelle
liaison unissant les deux natures, la divine et l'humaine, J'ai divinisé
l'homme, le mettant au contact du Verbe, le soulevant au-dessus des choses
de la terre pour qu'il aspire vers le ciel.
Mais parmi tous les hommes,
J'en ai distingué quelques-uns qui devaient être les miens, «d'autres
Moi», ceux qui continueraient la mission qui m'a amené sur la terre, celle de
conduire vers mon Père ce qui était sorti de Lui, des âmes qui le
glorifient éternellement »
(11 janvier 1928)
« Je ne finirais pas de dire
tout ce que les prêtres sont pour moi : mes mains, mes ouvriers, mon Cœur même
et le centre d'innombrables âmes.
Dans le prêtre, je contemple
le reflet de mon Père. Je me vois Moi-même et l’Esprit Saint. Dans le prêtre,
Je contemple les mystères : celui de l'unité de son être intime avec la Très sainte
Trinité. Je contemple le mystère de l'Incarnation que le prêtre rend présent
dans chaque messe. Je contemple celui de l'Eucharistie qui ne produirait pas sans
son concours. Je vois enfin les Sacrements et mon Église aimée et des milliers
d'âmes engendrées dans la sienne pour la gloire de Dieu. Je me contemple
Moi-même à chaque instant dans mes prêtres. Mais Je devrais me contempler tel
que Je suis en eux, Saint parmi les saints et non pas défiguré par leurs péchés. »
(20 novembre 1929)
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