lundi 29 juin 2015

Le Prêtre - "alter Christus"

Par le Sacrement de l’Ordre, le Sacerdoce ministériel configure l’homme qui reçoit cette charge et ce don au Christ comme chef de l’Église. A ce propos, la vénérable Conchita Cabrera de Armida rapportait ces paroles du Christ à propos de ses prêtres :


Ordination sacerdotales, l'imposition des mains
« Depuis toujours, Je vois mes prêtres d'un regard plein d'un amour qui les choisit et les enveloppe de toute éternité, englobant non seulement leurs âmes bien-aimées, mais aussi des milliers d'âmes, car chaque prêtre est la tête de beaucoup d'autres âmes.

En regardant éternellement le prêtre, J'ai contemplé en lui une foule d'âmes engendrées de lui par la générosité du Père, rachetées par lui en union avec mes mérites, formées par lui, sanctifiées et sauvées par lui et qui Me rendront gloire éternellement.

Ne crois pas que la vie d'un prêtre soit unique ou isolée ; non, dans la vie d'un prêtre, Je contemple beaucoup de vies dans le sens spirituel et saint, bien des cœurs qui donneront de la gloire éternellement
 »
(14 novembre 1927)

Dans la crise actuelle, où l'identité sacerdotale semble se perdre, même chez les prêtres, le message de la vénérable Conchita est d’une grande actualité :

L'onction de Saint Chrême dans les mains des ordinands
« Quand J'ai pris la nature humaine, J'ai apporté l'amour à l'homme. Ayant le même sang, la fraternelle liaison unissant les deux natures, la divine et l'humaine, J'ai divinisé l'homme, le mettant au contact du Verbe, le soulevant au-dessus des choses de la terre pour qu'il aspire vers le ciel.

Mais parmi tous les hommes, J'en ai distingué quelques-uns qui devaient être les miens, «d'autres Moi», ceux qui continueraient la mission qui m'a amené sur la terre, celle de conduire vers mon Père ce qui était sorti de Lui, des âmes qui le glorifient éternellement »
(11 janvier 1928)

« Je ne finirais pas de dire tout ce que les prêtres sont pour moi : mes mains, mes ouvriers, mon Cœur même et le centre d'innombrables âmes.

Dans le prêtre, je contemple le reflet de mon Père. Je me vois Moi-même et l’Esprit Saint. Dans le prêtre, Je contemple les mystères : celui de l'unité de son être intime avec la Très sainte Trinité. Je contemple le mystère de l'Incarnation que le prêtre rend présent dans chaque messe. Je contemple celui de l'Eucharistie qui ne produirait pas sans son concours. Je vois enfin les Sacrements et mon Église aimée et des milliers d'âmes engendrées dans la sienne pour la gloire de Dieu. Je me contemple Moi-même à chaque instant dans mes prêtres. Mais Je devrais me contempler tel que Je suis en eux, Saint parmi les saints et non pas défiguré par leurs péchés. »

(20 novembre 1929)



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