Baptême d'un petit enfant. La vie divine est donnée. |
Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Le
triomphe de la Croix », partie II, Oraison à l’adorable Jésus dans le
tombeau
Grand
Dieu des éternités, majesté intime, je vous adore dans le
tombeau caché sous des anéantissements que tous les hommes et tous les anges ne
pourront jamais comprendre. Car, où est l’esprit humain ou angélique qui puisse
concevoir qu’un corps mort soit Dieu, le Verbe y demeurant toujours uni,
n’ayant rien quitté de ce qu’il a pris de la nature humaine.
(…) Mais,
mon adorable Sauveur, la grâce du baptême m’ayant enseveli avec vous pour
mourir avec vous, ne permettez pas, je
vous le demande par tout l’amour de votre cœur illuminant, miséricordieux,
Je
vous le demande par tout l’amour du cœur de votre charitable Mère (que vous
nous avez bien voulu donner pour mère par un excès d’une bonté inénarrable ),
par tous les amours des bienheureux anges et saints,
Ne permettez pas que je
vive jamais pour moi-même ni pour aucune autre créature ; mais faites que
je marche toujours dans la nouvelle vie que j’ai reçue, étant enté en vous et
devenu le membre de votre corps mystique, et par suite, étant fait un seul
corps comme la branche devient une avec l’arbre où elle est entée.
Ainsi, mon aimable Sauveur, par cette grâce d’une union si sainte, tout ce qui se passe en vous
devenant propre à vos fidèles ; ah !
faites que je participe en vérité à votre vie, à votre mort, à votre
résurrection, à votre gloire.
Enfant Jésus, chapelle de la Crèche, Bethléem. |
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