La parabole du publicain et du pharisien |
Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Vie cachée avec Jésus en Dieu »
(Notre Seigneur) Il a été caché en sa mort d’une
manière si grande qu’il assure de lui-même qu’il paraissait plutôt un ver de
terre qu’un homme. Il a été caché dans
le Tombeau après sa mort. Mais il est encore plus caché incomparablement dans la demeure amoureuse qu’il fait avec
nous jusqu’à la consommation des siècles au Très Saint Sacrement de l’Autel.
Il est caché en ses mystères, il est
caché en sa sainte Mère, en ses Apôtres,
dans les membres de son corps mystique, dans les souffrances et les
persécutions de son Eglise.
Jésus doux et humble de cœur. Icône de la Vigne mystique |
Enfin Jésus, le Dieu de toute grandeur, est caché
en tout ce qu’il est pendant que
l’homme, ce ver de terre, ce morceau de boue, ce rien, ce néant, fait tous ses
efforts pour paraître en toutes choses, se produisant par sa naissance s’il
est de bonne famille, par ses qualités naturelles s’il en est bien pourvu,
faisant montre de son esprit, de sa mémoire, de son jugement, de sa facilité à
bien parler de la beauté de son corps, de ses biens temporels, belles maisons,
belles terres, beaux meubles, grands revenus, de son or et argent, de ses
plaisirs, de ses honneurs, de ses charges et emplois, de son crédit et pouvoir,
de l’heureux succès qu’il a dans ses affaires et, ce qui est bien déplorable, se servant quelquefois des choses
spirituelles pour être considéré comme de la prédication du confessionnal,
de la direction des bons livres, des bonnes œuvres, des emplois charitables,
des fonctions Apostoliques, des charges qu’il a dans l’Eglise, s’élevant de la sorte en toutes sortes de
manières, par toutes sortes de voies naturelles et surnaturelles, ce chétif néant voulant
toujours paraître pendant que Jésus, le grand Tout, demeure caché !
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