lundi 17 avril 2017

Lundi de Pâques, Lundi de l'Ange

Les femmes myrrophores recevant la joyeuse annonce de l'Ange : le Christ est ressuscité !

De Saint Théophane le Reclus

Lorsque l’ange annonça la bonne nouvelle de l’incarnation du Seigneur, il dit : Réjouis-toi, toi à qui une grâce a été faite ! (Luc 1,28) ; proclamant aux bergers la naissance du Christ Sauveur, il a également dit : Voici, je vous annonce une grande joie (Luc 2,10).

Mais proclamant la résurrection du Seigneur pour les femmes, l’ange dit seulement : Il n’est pas ici, mais Il est ressuscité ! (Luc 24,6). Il n’ajoute pas "Réjouissez-vous", car la joie devait d’elle-même remplir leur cœur, dès que l’assurance est venue que le Seigneur était vraiment ressuscité.

A cette époque, cette assurance a été tangible : l’ange l’a préparée ; le Seigneur dans Son apparition l’a complétée. Et la joie de tout le monde était inépuisablement complète !
Maintenant, notre église, les maisons et les rues sont revêtues de vêtements de fête, et tout le monde est pris dans un courant général de joie. Maintenant, tourne tes pensées loin des choses extérieures, et les rassemblant dans ton cœur, exulte dans la vérité de la résurrection, dans toute sa largeur, profondeur et hauteur, de sorte que ta joie soit plus qu’extérieure seulement.

Confirme cet esprit de joie, comme une source d’eau lumineuse, jaillissant des profondeurs de la terre.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (28,8-15)
En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.
Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui.
Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »
Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.
Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.” Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. »
Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.


Le tombeau vide, la pierre roulée devant. Photographie du tombeau du Juste, à Nazareth.


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