Je cherche Celui que mon coeur aime |
Du vénérable abbé
Henri Marie Boudon, « Les saintes
voies de la croix »
O merveilleux et
terrible exemple de nécessité de tout
quitter pour tout trouver ! Les apôtres, après la résurrection, n’aimaient
pas seulement Jésus leur bon maître comme homme mais comme Fils de Dieu, et
parce qu’ils l’aimaient pour leur satisfaction, il est obligé de dire qu’il est
expédient qu’il se retire.
Apprenez de lui, ô âmes qui souffrez des
abandonnements intérieurs, ce qu’il en est de les porter. Sainte Madeleine
tourne le dos aux anges qui
lui parlent quoiqu’en ayant pût recevoir des consolations indicibles, car il
est vrai que les anges et les saints sont que des moyens pour aller au Créateur
mais qu’il faut s’en séparer quand ils
en divertissent comme il arrive quelquefois aux âmes élevées lorsqu’elles
sont dans l’oraison d’union. Mais il y a bien plus : il faut même mourir à Jésus dans le temps qu’il a été dit pour ne vivre
qu’à Jésus, en Jésus et de Jésus. ~
Il faut tellement
voir Dieu que le divin Sauveur ne peut souffrir qu’on l’appelle bon quand on ne
le considère que comme un saint ou un prophète. ~ il ne peut les souffrir.
Aussitôt il répond qu’il n’y a personne de bon que Dieu. Disons donc toujours : Dieu seul, Dieu seul, Dieu seul.
Jésus, seul véritable trésor. Oeuf Fabergé. |
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