Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « De l’amour de Jésus-Christ au Très Saint
Sacrement de l’Autel »
Le
diable, qui voit bien que c’est notre vie et qui ne désire que notre mort, fait
tous ses efforts pour empêcher la sainte communion. Si posset, dit le dévot du livre de L’Imitation de Jésus-Christ, a sacra communione cessare faceret.
S’il
était assez puissant, cet ennemi de l’amour de Jésus Christ, il ôterait
entièrement la sacrée communion, et de vrai si l’on veut bientôt
venir à bout d’un homme quand il serait très fort, quand il jouirait de la
meilleure santé du monde, il ne faudrait
que lui ôter sa nourriture : on le verrait peu à peu défaillir, perdre sa
force et enfin la vie.
Percussus
sum ut fenum et aruit cor meum quia oblitus sum comedere panem meun : Je me suis trouvé desséché
comme le foin, dit le Psalmiste, parce
que j’ai oublié de prendre et de manger mon pain.
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