Le
Créateur, dans sa juste colère, a sous les eaux vengeresses englouti l'univers
coupable, Noé seul étant sauvé dans l'arche ; puis la merveilleuse violence de
l'amour a lavé dans le Sang l'univers.
Imbibée
d'une telle pluie de salut, l'heureuse terre, qui n'abondait qu'en épines, a
produit des fleurs ; et l'absinthe a pris le goût du nectar. Soudain le serpent
cruel a perdu son poison funeste, et des bêtes féroces est tombée la fureur :
du doux Agneau blessé telle fut la victoire.
Ô
de la science souveraine profondeur insondable ! Ô suavité jamais assez louée
d'un cœur rempli d'amour ! L'esclave était digne de mort, le Roi subit la peine
dans sa bonté.
Quand
par des fautes nous provoquons la colère du Juge, alors mettons-nous sous
l'abri de ce Sang toujours prêt à plaider pour nous : l'armée des maux
suspendus sur nos têtes alors se dissipera.
Racheté
par vous, plein de vos dons, que l'univers vous loue en sa reconnaissance, Ô
guide de l'éternel salut, divin auteur de la grâce, qui possédez avec le Père
et l'Esprit les royaumes bienheureux. Amen.
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