Notre Dame des douleurs et de toute compassion |
Ô Marie, Vous êtes le premier, le plus pur et le meilleur de ces êtres
doux et chers, qu’il est bon de rencontrer
à l’heure de la détresse. Votre cœur est riche sans mesure des deux forces
qui rendent une âme compatissante : l’amour et la pureté ; et ce cœur
incomparable est partout. Il n’y a terre si étrangère, exil si lointain, où l’on ne puisse Vous rencontrer comme Jésus au détour de la voie
douloureuse.
Vous êtes la
dernière Vision du jeune soldat qui meurt en regrettant sa Mère ; Vous êtes la dernière Vision du missionnaire égaré et qui,
tombant de fatigue et de faim loin des hommes, sent une étreinte maternelle
envelopper sa tête mourante, et expire sur Votre sein. Ô Marie, nous aussi
nous avons à souffrir en ce monde, et nul ne sait quelle sera la mesure de nos
maux.
Peut-être un jour serons-nous seul, loin des nôtres, livré au secours
banal de l’indifférence et aux consolations qu’il faut payer. Venez
alors, ô Marie, ô ma Mère ! Venez au-devant de nos plaintes ; mettez
sur nos lèvres ce Nom tant de foi invoqué depuis nos premiers jours, ce Nom qui
calme, qui apaise, qui purifie tout ce qu’il entend.
Ô Marie, qui avez été trouvée digne de consoler et de fortifier l’Homme-Dieu sur le chemin du
Calvaire, voyez la faiblesse des
hommes ; voyez notre faiblesse, et jetez sur nous ce regard de Mère qui
allège le poids de toute Croix. Ainsi soit-il.
La mort de Saint Joseph, basilique Notre-Dame de Pontmain |
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