Du
bienheureux Cardinal John-Henry Newman, « L'Ange gardien »,
tome 1, 1996
Conduis-moi, douce lumière,
dans les ténèbres qui m'entourent,
L'Ange gardien, Bible de Guiard des Moulins |
conduis-moi vers le haut !
La nuit est épaisse et je suis loin de chez moi
:
conduis-moi vers le haut !
Dirige mes pas car je n'y vois rien ;
que je voie seulement à chaque pas.
Jadis j'étais loin de t'en prier.
Je voulais moi-même choisir mon chemin,
croyant pourvoir le déterminer
à ma propre lumière, malgré le précipice.
Avec fierté, j'élaborais mes buts.
Mais maintenant, oublions tout cela.
Tu me protèges depuis si longtemps,
que tu accepteras bien de me conduire encore :
au-delà des marécages,
des rivières et des écueils qui me guettent,
jusqu'à la fin de la nuit,
jusqu'à l'aurore où des anges me feront signe.
Ah ! je les aime depuis longtemps,
un peu de temps seulement je les ai oubliés.
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