samedi 7 octobre 2017

Notre-Dame du Rosaire. Prions le chapelet, seule arme qui donne la victoire

Saint Pie V entrevoit dans une vision la victoire navale à Lépante, mosaïques de Notre-Dame de Fourvière
Nous célébrons aujourd'hui l'anniversaire de la victoire de la Croix contre le Croissant à Lépante.
L'Ecriture nous avertit, ce ne sont ni les chevaux, ni les armes, ni les alliances humaines qui sauveront contre les périls, quels qu'ils soient. 
Nos pères le savaient. A l'époque des Croisades qui n'avaient d'autre but que de permettre aux chrétiens de prier librement sur le tombeau du Christ, pour accompagner les troupes, les Chrétiens prièrent trois fois par jour l'Angélus. A l'époque de Lépante, le chapelet. A celle du siège de Vienne, leur secours fut dans les noms sacrés de Jésus et de Marie. 

Pourquoi nous entêter à rechercher d'autres expédients quand le Ciel lui-même nous indique la voie à suivre ? "Notre Père" ; "Je vous salue Marie" ; "Pénitence, pénitence, pénitence" (Notre Dame à sainte Bernadette).

A la demande du Pape saint Pie V, le rosaire devint l'arme des chrétiens.  Dans la pénitence, la fréquentation des Sacrements, l'union au Christ, ils offraient le monde entier à la miséricorde de Dieu. Ils ont obtenu de sa grâce la victoire.

Aujourd'hui, nous nous moquons un peu du rosaire comme dévotion ancienne, ou pour les anciens... Pourtant, tous les saints y voient un saint moyen pour nous unir à la Trinité, par la prière de Marie toute sainte. Et ils y voient une arme, une arme de destruction massive contre les forces du mal. 

Mépriserons-nous les appels que le Ciel nous envoie ? Alors, à nos chapelets, et que le démon et ses forces soient vaincues par le pied virginal de Notre Dame à chaque Ave Maria.

Le Rosaire avec Marie, Reine des Anges

Premier mystère joyeux : l’Annonciation.
Il y a eu 2 réponses au non serviam de Satan (Je ne servirai pas)
Une première dans les cieux : Quis Ut Deus (Qui est comme Dieu ?) proclamé par Saint Michel Archange pendant qu’il repoussait tous ceux qui par orgueil voulaient attenter à l’honneur de Dieu.
Une seconde sur la terre : le Fiat d’une humble vierge à l’Archange Gabriel. Et l’Archange s’est incliné devant celle qui allait devenir la Mère de Dieu puisqu’Elle avait accepté sa volonté.
Les trois premiers joyaux de la Couronne de la Très Sainte Vierge Marie c’est sa Foi, son Espérance et sa Charité.

Deuxième mystère joyeux : la Visitation.
Marie se rend en hâte chez sa cousine Elisabeth. La mère du précurseur va recevoir la Mère du Sauveur. Et St Jean Baptiste dès le sein de sa mère va reconnaître son Seigneur.
L’Esprit va inspirer à Marie le chant du Magnificat, chant des Anges, chant si redouté du démon. Marie va rendre service à Elisabeth, Marie sait qu’en servant son prochain Elle sert Dieu Lui Même.
Le quatrième joyau de la Couronne de la Très Sainte Vierge Marie c’est son amour du prochain.
 
Troisième mystère joyeux : la Nativité.
Ce sont les anges qui firent l’annonce de la naissance de Jésus aux bergers. Ce sont eux également qui guidèrent les rois mages jusqu’à la grotte et qui leur  dirent de repartir par un autre chemin. Les cieux s’entrouvrirent pour admirer la merveille qui venait de s’accomplir sur la terre et les chœurs des angéliques entonnèrent l’hymne : gloria in excelcis Deo, benedictus qui venit in nomine domini.
Marie qui voyait son enfant être l’objet de toutes ces marques de vénération restait humble et effacée offrant son enfant à tous ceux qui voulaient l’approcher.
Le cinquième joyau de la Couronne de la Très Sainte Vierge Marie c’est son humilité.

Quatrième mystère joyeux : la présentation au Temple.
Marie et Joseph en se rendant au Temple allaient accomplir les prescriptions de la loi mosaïque. Dans le Saint des Saints, Dieu était présent et l’on pouvait entendre le bruissement des ailes des anges qui accompagnait la présence divine.
Quand Elle était toute petite, Marie avait été instruite au Temple. Elle savait ce qu’était la prière et l’offrande. Sa vie elle-même était devenue une offrande. Maintenant, Elle rendait à son Père son Fils. Et c’est la Fille et la Mère qui venait présenter Jésus à son Père du Ciel.
Le sixième joyau de la Couronne de la Très Sainte Vierge Marie c’est sa piété.

Cinquième mystère joyeux : le recouvrement de Jésus au Temple.
Au temple de Jérusalem, les anges gardiens des docteurs de la loi étaient dans l’admiration. Jésus  au milieu d’eux était dans sa douzième année et tous ceux qui l’entendaient étaient stupéfaits de la sagesse de ses questions et de ses réponses.
Marie et Joseph qui l’avaient cherché pendant trois jours dans la plus douloureuse angoisse s’entendirent répondre par Jésus qu’il fallait qu’Il soit aux affaires de son Père. Puis Il repartit  avec eux à Nazareth et Il leur était soumis. Marie conservait toutes ses choses dans son cœur.
Le septième joyau de la Couronne de la Très Sainte Vierge Marie c’est sa sagesse.

Premier mystère douloureux : l’Agonie.
Durant l’agonie au jardin des oliviers, l’ange de la consolation vient soulager Jésus. Il lui dit que tous les anges ont intercédé pour Lui auprès du Père mais que la Rédemption des hommes ne peut se faire que par l’effusion de son Sang et Jésus l’accepte.
Il l’accepte tout comme peu de temps auparavant Marie a accepté. En effet une pieuse tradition veut que Jésus soit allé voir sa Mère et Lui ait tout expliqué.
Notre Dame des 7 douleurs
Le huitième joyau de la Couronne de la Très Sainte Vierge Marie c’est son renoncement.

Deuxième mystère douloureux : la flagellation.
Les coups pleuvent sur Jésus, les anges autour de Lui versent des larmes de compassion et regardent impuissants les démons inspirer tant de cruauté aux hommes. Jésus souffre par nous. Jésus souffre pour nous.
Marie, Elle, est seule non loin de là. Elle sait ce qui se passe. Elle s’attend au pire, Jésus l’a prévenu, et pourtant Elle rassure tous ceux qui viennent la voir et qui déjà ne comprennent plus ou doutent.
Le neuvième joyau de la Couronne de la Très Sainte Vierge Marie c’est sa patience.

Troisième mystère douloureux : le couronnement d’épines.
Une couronne d’épines est enfoncée sur la tête de Jésus. L’on voit souvent les anges de la Passion tenant cette couronne. Objet de dérision pour ceux qui persécutent Jésus. En portant cette couronne Il nous apprend que servir c’est souffrir et accepter  par avance la souffrance par amour du prochain.
Marie que l’on informe régulièrement souffre avec son Fils. Elle se Le représente ensanglanté, objet de la moquerie. Elle fait face devant cette épreuve car :
Le dixième joyau de la Couronne de la Très Sainte Vierge Marie c’est sa force.

Quatrième mystère douloureux : le portement de la Croix.
Jésus porte sa lourde Croix jusqu’au Calvaire. Les anges inspirent de bonnes intentions aux Saintes Femmes et soutiennent Marie qui accompagne son Fils sur la Voie Douloureuse. Les démons agitent la foule, suscitent des quolibets et narguent Dieu en croyant triompher.
Malgré les trois chutes, Marie soutient Jésus. Elle sait que tout ce qui se passe est nécessaire. Dieu ne peut ni la tromper ni se tromper.
Le onzième joyau de la Couronne de la Très Sainte Vierge Marie c’est sa persévérance.

Cinquième mystère douloureux : le Crucifiement.
Cloué à la Croix, Jésus expire après trois heures d’agonie. Quand tout sera fini, Saint Michel Archange ira déchirer le rideau du temple et les anges créeront des ténèbres sur toute la terre.
Mais auparavant, Jésus aura encore eu la force de confier Marie à Saint Jean et Saint Jean à Marie.
"Mère voici ton fils, fils voici ta Mère". Et c’est l’humanité toute entière qui devient enfant de Marie.
Jésus nous avait appris à prier Notre Père, Il nous donne maintenant une Mère parfaite.
Le douzième joyau de la Couronne de la Très Sainte Vierge Marie c’est sa maternité de l’humanité.

Premier mystère glorieux : la Résurrection.
Au matin du troisième jour, il y eut un violent tremblement de terre. Un ange du Seigneur descendit du ciel ; s’approchant de la pierre, il la renversa et s’assit dessus. Son visage brillait comme l’éclair, son vêtement resplendissait comme la neige.
Jésus est ressuscité. Tout est accompli, l’humanité est sauvée. Pendant quarante jours même si cela n’est pas écrit, Marie va revoir son Fils. Sa récompense est grande, elle n’a jamais désespéré, les faits lui donnent raison.
Le treizième joyau de la Couronne de la Très Sainte Vierge Marie c’est sa confiance.

Deuxième mystère glorieux : l’Ascension.
Et deux anges leur dirent :"Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous ici, les yeux toujours fixés vers le ciel ? Ce même Jésus qui vient de s’élever du milieu de vous dans le ciel en descendra un jour de la même manière que vous l’avez vu monter".
Les apôtres ont encore du mal à comprendre, ils ont revu Jésus pendant quarante jours après sa résurrection et maintenant Il disparaît. Alors ils vont se réfugier auprès de leur Mère et le nouveau rôle de la Très Sainte Vierge Marie commence, rassembler ses enfants autour d’Elle par sa piété.
Le quatorzième joyau de la Couronne de la Très Sainte Vierge Marie c’est sa crainte de Dieu.

Troisième mystère glorieux : la Pentecôte.
Les anges en cortège descendirent du ciel formant une immense haie. Il se fit un grand bruit comme celui du vent qui souffle avec Force et remplit toute la maison où les apôtres étaient rassemblés autour de Marie.
Ils virent paraître comme des langues de feu qui se partagèrent, se posèrent sur chacun d’eux et ils furent tous remplis du Saint Esprit.
Pour la deuxième fois, la Très Sainte Vierge Marie reçoit la visite du Saint Esprit. Il y avait eu l’Incarnation et maintenant, il y a la Pentecôte. C’est la récompense de cette épouse parfaite.
Le quinzième joyau de la Couronne de la Très Sainte Vierge Marie c’est sa fidélité.

Quatrième mystère glorieux : l’Assomption.
L’amour de Saint Michel pour la Vierge Marie se signala lors de sa glorieuse Assomption au ciel.
Il fut chargé de l’accueillir et de la présenter à Dieu car il est de sa fonction de présenter à Dieu les âmes justes.
Avec d’innombrables légions d’anges, il salua et vénéra la Reine du Ciel et de la Terre, Mère de Dieu et Tabernacle de la Trinité Sainte.
Le seizième joyau de la Couronne de la Très Sainte Vierge Marie c’est sa pureté.

Cinquième mystère glorieux : le Couronnement de Marie au Ciel.
Le cortège des anges qui avaient accueilli Marie lors de l’Assomption se regroupe maintenant autour du Père du Fils et du Saint Esprit.
Marie est là rayonnante. Les anges sur tous les instruments de musique du Paradis jouent les plus belles musiques qu’on ait jamais entendues.
Les patriarches, les prophètes et tous les saints admirent cette couronne que la Sainte Trinité est en train de poser sur la tête de la Très Sainte Vierge Marie : seize joyaux l’ornent et une constellation de milliers de milliers de petites pierres qui scintillent de tous leurs feux.
Aux seize joyaux de la couronne de Marie il convient d’ajouter tous ceux que nous pouvons lui offrir car chacune de ces petites pierres c’est la sainteté d’un de ses enfants.



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