Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Vie de Saint Taurin », chap.
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Ayant reçu le saint baptême, il semblait que
toutes les inclinations du vieil homme s’étaient converties en celles de
Jésus-Christ.
Le sacrement du Baptême, vitrail |
Tout ressentait la grâce dans cet enfant de
prières et de bénédictions, et à considérer attentivement, on en pouvait dire comme
de saint Jean Baptiste, que pensez-vous que sera cet enfant ? Car la main
Dieu est avec lui.
Le Saint Esprit qui l’avait destiné à une haute
sainteté ne souffrît pas que les jeux et les vanités ne profanent son
cœur ; non seulement il préserva des pompes du siècle, à qui tous les
Chrétiens renoncent dans leur baptême, et dont il y en a si peu qui observent les
promesses qu’ils y ont faites, mais encore lui avait inspiré une sainte horreur
des divertissements que les enfants du monde recherchent ; et cet enfant
de Dieu, dans l’union avec Jésus-Christ, et à son imitation, croissait et se
fortifiait en esprit, en vertu, en lumière, en sagesse spirituelle et une vie
toute contraire à celle de la chair.
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