L'imposition des Cendres, pontifical de Guillaume Durand, Avignon |
La prière, ou la pénitence du plus grand amour. |
Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Le triomphe de la Croix »,
partie II
O
Seigneur ! qu’est-ce que l’homme pour être un objet de la sorte de votre
souvenir (Ps 8,5).
O mon âme
que rendrons-nous à ce Seigneur pour ces grands biens qu’il nous a faits (Ps 115,12).
Ah !
est-il donc vrai que nous qui ne sommes que poussière et que cendre, ayant
presque à notre service une infinité d’esprits immortels ? Comment, après
cela, ne plus vivre uniquement dans l’amour de l’amour et pour le Dieu de
l’amour ?
Adorable Jésus, ou ôtez moi mon cœur, ou qu’il ne soit plus à l’avenir qu’une vive
flamme de votre pur amour. Ah ! quand sera-ce, quand sera-ce ! Ô
mort, quelque terrible que vous puissiez être, que vous devenez douce lorsqu’on
pense que vous êtes le grand moyen du
règne de ce pur amour !
Porter sa croix à la suite du Christ. Fresque du chemin de Croix, via Crucis à Jérusalem |
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