« Vie de Boudon », livre III
Il y est donc avec
une Providence qui accable de ses bienfaits les faibles créatures ;
qui étend
ses ailes sur elles comme un aigle sur ses petits ;
qui les charge sur ses
épaules ;
qui les porte dans son sein comme une tendre mère ;
qui tient leur nom
écrit dans ses mains et qui proteste qu’elle ne les oubliera jamais ;
qu’elle
veille à leur garde avec des soins admirables et que, chez elle, le dernier de
leurs cheveux est en ligne de compte.
Quel moyen après cela de ne pas mettre
toutes ses espérances dans un Dieu si puissant, si bon, si libéral, et de ne
s’y pas reposer avec un parfaite tranquillité ?
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