Vierge Souveraine, Génitrice de
Dieu, salut de la famille unie des chrétiens, vous ne cessez de jeter sur nous
le regard d'une tendre mère. Vous nous aimez comme si nous étions vos enfants,
toujours disposée à nous chérir, vous répandez sur nous d'ineffables bienfaits
: vous nous protégez et vous nous sauvez ; veillant sur nous avec sollicitude,
vous nous délivrez du danger des tentations, et de la multitude des pécheurs
qui nous environnent ; pleins de reconnaissance, nous vous remercions, nous
célébrons votre munificence, nous publions vos bienfaits, nous chantons à haute
voix vos merveilles, nous louons votre sollicitude, votre prévoyance, nous
élevons dans nos hymnes votre puissance tutélaire, nous immortalisons votre
inépuisable miséricorde.
Les bienfaits que vous avez
répandus sur nous par le passé sont gravés dans notre mémoire, et nous nous
souvenons à quels dangers imminents vous nous avez arrachés ; nous vous
adressons ce cantique de grâces, comme une dette que nous acquittons, cantique
toujours au-dessous de vos bienfaits. Eh ! Quelle voix pourrait les célébrer
dignement ? Cependant, nous prenons courage, nous implorons humblement votre
miséricorde, pour que vous entendiez les cris de détresse de vos serviteurs.
Déposez notre demande aux pieds
de ce Dieu que vous avez engendré, pour qu'Il nous sauve de la damnation
éternelle, et que nous puissions louer le Nom trois fois saint du Père, du Fils
et du saint Esprit ; et aujourd'hui et dans l'éternité des siècles.
Vous voyez, Ô très sainte
Souveraine Enfantrice de Dieu, vous voyez tous les pièges dont nous enveloppe
l'esprit malin, l'esprit impur. Voyez toutes les passions criminelles qu'il
éveille en nous, et dont il nous enlace comme d'un réseau. Apparaissez et ne
repoussez point notre prière. Pourquoi détourner votre visage et oublier notre
faiblesse ? Écartez les embûches du démon qui nous tente, soyez notre asile
dans cette guerre, apaisez par votre intercession bienfaisante la Colère divine
que nos égarements ont excitée ; ajoutez ce nouveau bienfait à tant d'autres,
et nous célébrerons dans nos cantiques votre nom, celui de votre Fils et notre
Dieu qui, de même que son Père, est sans commencement.
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