Merveille inouïe, ce que le Maître des cieux en toi, ô Vierge immaculée, a commencé d’accomplir; car du ciel il est tombé comme pluie en ton sein, divine Épouse, faisant de toi la Source d’où jaillissent tous les biens, d’où s’épanche en abondance le flux des bienfaits, des guérisons, pour ceux dont l’âme a besoin d’être affermie ou sollicitent la guérison de leur corps dans les flots de la grâce.
Ô Vierge, tu fais sourdre le flot des guérisons sur les fidèles qui accourent en tout temps à ta source, Épouse de Dieu; comme un don généreux et abondant, sur les malades tu répands les remèdes guérisseurs; tu rendis la vue aux aveugles s’approchant de toi, tu redressas de nombreux estropiés et pansas les blessures de tant de cœurs brisés; des hydropiques, des asthmatiques tu as guéri les maux; celui qui était mort, tu l’as vivifié par une triple effusion.
Ô Source, qui pourrait dire ton pouvoir souverain, tes miracles, cet inépuisable trésor, tes interventions surnaturelles pour nous guérir? Sublimes bienfaits que tu répands sur nous tous, car tu n’écartes pas seulement les graves maladies de ceux qui accourent avec ardeur auprès de toi, mais de leurs âmes tu laves aussi les passions, leur conférant ta pureté, toi qui procures au monde la grâce du salut.
Réjouis-toi, Source vivifiante submergeant, comme flot de la mer, de tes miracles l’entier univers; spirituel Océan surpassant l’abondance du Nil en l’effusion de la grâce de Dieu; nouvelle fontaine de Siloé faisant sourdre comme du rocher l’eau des miracles étonnants; toi qui possèdes la vertu du Jourdain, tu es en outre la manne du salut, riche et abondante pour qui se trouve dans le besoin, Vierge et Mère du Christ, qui répands sur le monde la grâce du salut.
Fidèles, en des chants sublimes célébrons la céleste Nuée, la Vierge qui sur terre a fait pleuvoir, comme l’eau du ciel, le Christ source-de-vie, eau vive, flot divin, jaillissant et faisant sourdre l’immortalité, ambroisie et céleste nectar qui ne s’épuise pas lorsqu’on en boit, mais désaltère les âmes consumées par la soif; ceux qui en boivent sobrement de leur propre sein font jaillir les flots divins qui répandent sur tous l’inépuisable ondée de la grâce de Dieu.
Amis de la fête, faisons retentir les sonneries de trompe au milieu de nos chants, dans l’exultation et les danses de joie; près des flots intarissables de la vivifiante Source que se rassemblent les princes et les rois pour puiser à la source la grâce abondamment ! Elle a sauvé maint empereur, son contact a fait lever les malades de leur lit; venez tous, fidèles et pasteurs, buvons à la Nuée porteuse de pluie, puisons à la source le flot du salut: il procure la délivrance des maladies, la force au milieu des dangers, le rafraîchissement à ceux qui ont soif; les aveugles y recouvrent la vue, les sourds y trouvent l’ouïe, les patients, la guérison; ceux qui souffrent mille morts y découvrent la vie et nous tous, la source qui verse à tout croyant en tout lieu les ondes du salut; aussi, battant des mains, nous chantons: Vierge pure dont la Source répand l’eau vive en un flot qui ne tarit, pour tes serviteurs intercède sans répit.
Tropaire de la Source vivifiante, ton 1
Ton temple, ô Mère de Dieu, est devenu le Paradis, faisant sourdre l’intarissable flot des guérisons, et nous fidèles, comme à la Source vivifiante nous puisons la santé et l’éternelle vie, car tu intercèdes auprès de celui qui est né de toi, le Christ notre Sauveur, pour le salut de nos âmes.
Le Christ est ressuscité des morts, par sa mort il a triomphé de la mort, il nous délivre du tombeau pour nous donner la vie.
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