Saint Jean Népomucène, martyre de la Confession
Paris, le 07 octobre 2021
Communiqué de Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, Président de la Conférence des évêques de France
Le Président de la Conférence des évêques de France, Mgr Éric de
Moulins-Beaufort, a reçu du ministre de l’intérieur, M. Gérald Darmanin, ce
jour à 13h15, un message par lequel M. le Ministre exprime le souhait de « convenir
d’un entretien ».
Mgr Éric de Moulins-Beaufort a fait savoir, par son secrétariat, à 14h45,
qu’il acceptait cette invitation. Il rencontrera ainsi M. Gérald Darmanin le
mardi 12 octobre à 14h.
Mgr Éric de Moulins-Beaufort sera heureux d’échanger avec M. le Ministre de
l’Intérieur sur le sens du sacrement de la confession pour les catholiques et
sur les fondements théologiques, spirituels et canoniques du secret de la
confession. Ce sera pour lui l’occasion de rappeler qu’aujourd’hui, le secret
de la confession, imposé aux prêtres par le droit canonique, n’est pas
contraire au droit pénal français, comme le souligne la circulaire de la
chancellerie du 11 août 2004.
La confession est aussi un moment durant lequel une personne victime, par
exemple un enfant, peut évoquer ce qu’elle a subi, et être rassurée sur son
innocence… parce que la certitude du secret lui permet de livrer ce qui lui est
le plus difficile. Ce temps peut être alors, sur les encouragements du prêtre
qui reçoit cette confession, une première étape dans la libération de la parole,
en dehors du sacrement.
Le secret de la confession a toujours été
respecté par la République française. C’est l’honneur de la République
française que de respecter ainsi la dignité de la conscience de chacun.
PRIONS POUR LA SAINTE EGLISE DE DIEU ET CHACUN DE SES MEMBRES, PAUVRES PECHEURS.
CONFIONS-LES A L’INTERCESSION DE SAINT JEAN NEPOMUCENE, MARTYRE DE LA CONFESSION
(fête le 20 mars, + 1393)
Né en Bohème vers 1340, à Nepomuk d’où son
nom. Etudiant en droit, il entre chez les chanoines de la cathédrale de Prague.
De là, il devient vicaire général de son
archevêque et chapelain de la reine. Il s’attire vite le courroux du roi
Venceslas IV, empereur germanique. D’après la tradition la plus courante, il aurait refusé de divulguer les secrets
dont il était dépositaire. D’autres motifs de divergence existent entre l’homme
d’Eglise soucieux de l’indépendance du spirituel et le prince jaloux de son
autorité. En 1392, le roi fait juger trois ecclésiastiques et s’oppose à l’élection
d’un abbé bénédictin. Jean réplique en excommuniant un proche du roi. Sur ordre
du roi, on arrête Jean Népomuk, on le
torture, on l’assassine et enfin on jette son corps dans la Vltava (Moldau
en allemand).
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