Saint Jean Bosco, prêtre et éducateur. |
Acte de Contrition :
Mon Dieu, j'ai un très grand regret de vous avoir offensé, car vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché vous déplaît.
C'est pourquoi, avec le secours de votre très sainte grâce,
je prends la ferme résolution de ne plus vous offenser et de faire pénitence.
C'est pourquoi, avec le secours de votre très sainte grâce,
je prends la ferme résolution de ne plus vous offenser et de faire pénitence.
Que penser du propriétaire d’une maison en train de brûler qui, tout en se
lamentant de cet incendie qui ravage son bien, ne fait rien pour l’arrêter.
Bien plus, il approche ses mains pour se réchauffer à la chaleur des flammes.
Ses plaintes n’ont rien de sincère. Si au moins il essayait de couper les
arrivées d’air, d’appeler à l’aide, d’éteindre les flammes avec de l’eau, il
lutterait de son mieux, permettant à Dieu d’éteindre cet incendie des passions
par les flots de la grâce. Combien de
pénitents qui n’éloignent pas les occasions de péché, ne recourent pas à la
prière, ne reçoivent pas régulièrement les sacrements, négligent le chapelet,
méprisent la pratique de la mortification et de la pénitence et qui en même
temps se lamentent du peu de résultats de leurs confessions. Que dire de ceux
qui osent mettre en doute dans ce cas l’efficacité de la grâce divine ?
Eglise Saint-Lazare d'Autun, chapiteau représentant la tentation du Christ. |
Saint Jean Bosco avait compris
l’importance de la confession régulière dans la formation de la conscience et
l’enracinement des habitudes vertueuses. Il prêchait régulièrement sur la
sincérité dans les confessions et sur la nécessité du ferme propos. De nombreux
songes viennent l’avertir du danger du manque de ferme propos. Dans le songe du
Monstre content, le saint raconte qu’il est venu visiter ses enfants (il était
alors en voyage). Devant l’église, il a
rencontré un monstre dont il fait une description effrayante. Ce monstre était
heureux et riait : il faisait du bon travail chez Don Bosco. Lui, monstre,
il avait dans la place des collaborateurs. « - Etait-ce possible, se demanda Don Bosco ? ». Et le monstre le
conduisit à la sacristie. Il lui montra le directeur qui confessait.
Les damnés tombant en Enfer. |
« - Beaucoup me servent ici-même ! Ce sont ceux qui promettent et ne tiennent
jamais : ils accusent toujours les mêmes péchés. Je me réjouis beaucoup de
leurs confessions...
- Quels sont tes plus
grands ennemis ?
- Ceux qui communient
souvent.
- Qu’est-ce qui te fait
le plus de peine ?
- Deux choses : la
dévotion à Marie et... (ici des contorsions
épouvantables et le mutisme le plus absolu).
- Je te commande, au nom de Dieu Créateur, ton Maître et le
mien... de me dire ce que tu crains le plus ici.
- ... (nouvelles contorsions et clameurs effrayantes) Ce
que nous craignons le plus ici, c’est la fidélité que l’on prend aux
confessions.»
Don Bosco déclara
également le 31 mai 1873 :
« Je puis dire maintenant que, presque toutes les nuits, je voyais en songe que c’était le manque de
ferme propos dans les confessions qui envoyait le plus de monde en enfer. Cela
vient de l’inefficacité des résolutions prises. Voilà pourquoi tant de gens
vont se confesser souvent et accusent toujours les mêmes fautes ».
Le démon ne craint pas
les âmes irrésolues et velléitaires. Il
craint par contre ceux qui prennent des résolutions concrètes à chaque
confession et qui en rendent compte à leur confesseur régulièrement.
La descente de Croix, par Bronzino. |
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