Le val des tentations, proche de la ville de Jéricho, où Jésus institua le saint temps du Carême. Vue sur le monastère Saint-Georges, dit aussi "du bon Samaritain" |
Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, "Dieu partout présent", Chapitre V : Dieu qui est partout demande le respect
intérieur
La présence de Dieu
sanctifie encore les actions les plus indifférentes, comme celle du boire, du
manger, du dormir, les récréations nécessaires. Elle fait agir le Chrétien en
Chrétien en toute choses, par des principes surnaturels,
à la différence des honnêtes infidèles qui en plusieurs choses agissent
moralement bien : comme lorsqu’ils assistent les misérables, qu’ils
honorent leurs pères et mères, que les pères aiment leurs enfants, les maris
leurs femmes : mais que ne sont ces
choses que par nature, et non pas par grâces ?
Mais
le respect qui est dû à la préférence de Dieu demande particulièrement que l’on évite le péché. O combien
cette vérité est efficace pour nous empêcher d’offenser la Majesté infinie de
cet Être suradorable. Dieu nous regarde.
Ce
Solitaire s’en servit saintement à l’égard d’une malheureuse qui le sollicitait
au péché. Allons, lui dit-il, dans la place publique ; ce qui ayant comblé
de confusion cette infâme créature qui s’écria qu’il n’était possible de
commettre des actions pareilles devant tout le monde : Hélas ! lui répondit le
Solitaire : comment donc peut-on les faire devant Dieu ?
(…)
Si Saint Bernard s’étonnait si fortement de ce que l’on osait pécher en la présence de son Ange gardien, dans quels
étonnements devons-nous être de ce que l’on est assez hardis d’offenser Dieu
devant Dieu ?
Le Seigneur Jésus portant sa Croix, couronné d'épines. Venez ! Suivons-Le ! |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire