L'Entrée triomphale de Notre Seigneur à Jérusalem, et de son Eglise dans la Semaine Sainte.
Du
vénérable abbé Henri Marie Boudon,
« L’homme
de Dieu en la personne du Rév. Père Jean-Joseph Seurin »,
Partie
III, chap. 12,
Le triomphe du zèle divin
dans la mort du Père
Si le zèle divin est un amour
pur, un amour fort et ardent, on peut dire qu’il fait jamais mieux connaître sa
pureté et sa force qu’à la mort, puisque c’est dans ce doux et heureux moment
qu’il se sépare de l’être créé pour s’unir à l’incréé et, qu’ainsi, c’est pour
lors qu’il est saintement victorieux et qu’il triomphe avec gloire.
Quelques
victoires qu’il puisse gagner en cette vie, il est toujours sujet à de nouveaux
combats, toujours dans le péril d’être vaincu ; mais le triomphe de la mort est une victoire éternelle ; les palmes que
l’on y remporte ne flétrissent jamais et les lauriers que l’on y gagne sont des
lauriers immortels.
Ah !
que le disciple de l’amour a un grand sujet de s’écrier : « Bienheureux morts qui meurent au Seigneur »
(Apoc XIV,13).
Que
le Psalmiste a raison de dire : « Que
la mort des saints est précieuse en la présence du Seigneur » (Psal
CXV,15).
Michel Corneille l'Ancien, la bénédiction des Rameaux. |
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