Vierge enceinte. En Marie, le Verbe, la Parole de Dieu s'est faite chair. |
Le 3e dimanche de l'Avent, le blanc de la fête qui s'annonce, celle de la Nativité du Sauveur, s'invite dans le dur violet du temps de l'Avent.
Le violet mêlé de blanc nous offre ce rose de la joie, comme l'annonce de l'aurore des temps nouveaux inaugurés les nuits de Noël et de Pâques.
Jésus, le Soleil de Justice, vient à notre rencontre. Il vient mettre en lumière nos vies, nos joies comme nos peines.
Avant qu'Il ne paraisse, plaçons-nous d'ores et déjà dans sa douce lumière, en nous confessant, en Lui livrant nos cœurs et nos vies. Il vient, offrons-Lui tout, dès maintenant. Car après il sera trop tard.
Alors aimons sans mesure notre Dieu et notre Roi et vivons un saint Avent, pour sa gloire et notre Salut.
Du saint Pape Jean-Paul II, Allocution du 27 novembre 1983
La joie est une composante fondamentale du temps sacré qui
commence. L’Avent est un temps de
vigilance, de prière, de conversion, en plus d’une attente fervente et joyeuse.
Le motif est clair : « Le Seigneur
est proche » (Ph 4,5).
La
première parole adressée à Marie dans le Nouveau Testament est une invitation
joyeuse : « Exulte, réjouis-toi ! »
(Lc 1,28 grec). Une telle salutation est liée à la venue du Sauveur. À Marie la première est annoncée une joie
qui par la suite sera proclamée à tout le peuple (Lc 2,10) ; elle y
participe d’une manière et dans une mesure extraordinaire. En elle la joie de l’ancien Israël se concentre et trouve sa plénitude ;
en elle le bonheur des temps messianiques éclate irrévocablement. La joie de la
Vierge Marie est en particulier celle du « petit reste » d’Israël (Is 10,20s), des pauvres qui attendent
le salut de Dieu et qui font l’expérience de sa fidélité.
Pour
participer à cette fête nous aussi il est nécessaire d’attendre avec humilité
et d’accueillir le Sauveur avec confiance. « Tous les fidèles, qui par la liturgie vivent l’esprit de l’Avent, en considérant l’amour inexprimable avec
lequel la Vierge Mère attendait le Fils, seront amenés à la prendre comme
modèle et à se préparer pour aller à la
rencontre du Seigneur qui vient, ‘ vigilants dans la prière et remplis d’allégresse
‘ » (Bx. Paul VI, Marialis
cultus 4 ; Missel romain).
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