Homélie de Saint André de Crète pour le dimanche des Rameaux et de la Passion
Disons au Christ, nous aussi : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël. Adressons-lui, en guise de palmes, les paroles d’adieu destinées à la croix. Célébrons-le, non pas avec des rameaux d’olivier, mais avec les triomphes de nos pardons réciproques. Étendons à ses pieds, comme des vêtements, les désirs de notre cœur, afin qu’il fasse en nous son entrée, qu’il soit totalement en nous, qu’il nous établisse tout entiers en lui, et lui tout entier en nous. Disons à Sion cette parole du prophète : Confiance, fille de Sion, n’aie aucune crainte. Voici son roi qui vient vers toi, humble et monté sur un âne, un âne tout jeune.
Il vient, celui qui est partout présent et qui remplit toute chose, afin d’accomplir en toi le salut de tous. Il vient, celui qui n’est pas venu appeler les justes, mais les pécheurs à la conversion, afin de retirer du péché ceux qui se sont égarés. N’aie donc aucune crainte : Dieu est au milieu de toi, tu ne seras pas ébranlée.
Quelle est cette lumière ? Celui qui éclaire tout homme venant en ce monde. Lumière éternelle, lumière hors du temps qui se montre dans le temps, lumière manifestée dans la chair et cachée par nature ; lumière qui a enveloppé les bergers et guidé les mages. Lumière qui était dans le monde au commencement, par qui le monde a été fait, mais que le monde n’a pas connue. Lumière qui est venue chez les siens, mais que les siens n’ont pas reçue.
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