
Puisque
notre divin Sauveur est proche, que
faut-il faire pour nous préparer à son avènement ? Saint Jean Baptiste l’enseigne
: « Faites
pénitence, dit-il, abaissez ces monts d’orgueil et remplissez
ces vallées de tiédeur et de pusillanimité, puisque le salut est proche
». Ces vallées ne sont autres que la crainte, laquelle, quand elle est trop
grande, nous porte au découragement. Le regard des grandes fautes commises
apporte avec soi un étonnement et une crainte qui abat le cœur. Voilà les
vallées qu’il faut remplir de confiance
et d’espérance, pour l’avènement de notre Seigneur.

Redressez les chemins, rendez égales vos
humeurs par la mortification de vos passions, inclinations et aversions. Oh, que c’est une chose désirable que
cette égalité d’esprit et d’humeur ; que
nous devons travailler fidèlement à acquérir ! Car nous sommes plus
variables et inconstants qu’il ne se peut dire. L’on trouvera des personnes qui
maintenant étant de bonne humeur seront d’une conversation agréable et joyeuse
; mais tournez la main, vous les trouverez chagrins et inquiets — en somme, les
chemins tortueux et raboteux à redresser pour
l’avènement de notre Seigneur.
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