jeudi 31 octobre 2019

Prions, offrons, réparons


La Croix détruisant l’idole, subterfuge du démon
pour perdre les âmes. Enluminure
7. Compte tenu de ce qu’exige le culte authentique et l’adoration du Dieu unique, la Très Sainte Trinité, et du Christ Notre Sauveur, en vertu de l’ordination qui a fait de moi un évêque catholique et un successeur des Apôtres, et dans une fidélité et un amour véritables envers le Pontife romain, le Successeur de Pierre, et envers sa tâche qui est de présider à la « Cathédrale de la vérité » (cathedra veritatis), je condamne le culte du symbole païen du Pachamama dans les jardins du Vatican in Saint Paul, dans la basilique Saint-Pierre, et dans l’église romaine de Santa Maria in Traspontina.

Il serait bon que tous les vrais catholiques, et d’abord et avant tout les évêques, et aussi prêtres et les fidèles laïcs, forment une chaîne mondiale de prières et d’actes de réparation pour l’abomination de la vénération des idoles en bois perpétrée à Rome pendant le synode sur l’Amazonie. Face à un scandale aussi évident, il est impossible qu’un évêque catholique se taise, cela serait indigne d’un successeur des Apôtres. Le premier dans l’Église qui devrait condamner de tels actes et faire réparation est le Pape François.

L'encensement, signe de notre prière, moyen d'exorciser
et de réparer, réconciliant un lieu sacré pour que Dieu seul
y soit adoré.
La réaction honnête et chrétienne à la danse autour de la Pachamama, le nouveau Veau d’Or, au Vatican, doit consister en une protestation digne, une correction de cette erreur, et surtout en des actes de réparation.

Les larmes aux yeux et avec une douleur sincère au cœur, il faut offrir à Dieu des prières d’intercession et de réparation pour le salut éternel de l’âme du pape François, Vicaire du Christ sur terre, et le salut des prêtres et fidèles catholiques qui ont commis de tels actes de culte interdits par la Révélation divine. On pourrait proposer à cet effet la prière suivante :

« Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, recevez de notre cœur contrit, par les mains de Marie, Mère Immaculée et toujours vierge de Dieu, un acte sincère de réparation pour les actes d’adoration d’idoles et de symboles en bois qui ont eu lieu à Rome, Ville éternelle et cœur du monde catholique, pendant le synode sur l’Amazonie. Répands dans le cœur de Notre Saint-Père le Pape François, des cardinaux, des évêques, des prêtres et des fidèles laïcs, ton Esprit, afin qu’il expulse les ténèbres de leurs esprits, afin qu’ils reconnaissent l’impiété de ces actes qui ont offensé ta Divine Majesté, et qu’ils t’offrent des réparations publiques et privées. 

« Répandez dans tous les membres de l’Église la lumière de la plénitude et de la beauté de la foi catholique. Rallumez en eux le zèle ardent à apporter le salut de Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, à tous les hommes, en particulier aux peuples de la région amazonienne, qui sont encore esclaves des choses faibles et périssables que sont les symboles et idoles sourds et muets de la “Terre Mère terre”, à tous les peuples et surtout aux peuples des tribus amazoniennes, qui n’ont pas la liberté des enfants de Dieu, et qui n’ont pas le bonheur indicible de connaître Jésus Christ et de participer en Lui à la vie de votre nature divine. 

« Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, qui êtes le seul vrai Dieu, en dehors duquel il n’y a pas d’autre dieu et aucun salut, ayez pitié de votre Église. Regardez surtout les larmes et les soupirs contrits et humbles des petits dans l’Église, regardez les larmes et les prières des petits enfants, des adolescents, des jeunes hommes et des jeunes femmes, des pères et des mères de famille et aussi des vrais héros chrétiens, qui dans leur zèle pour votre gloire et dans leur amour pour la Mère Église ont jeté à l’eau les symboles d’abomination qui la souillent. Ayez pitié de nous : épargne-nous, Seigneur, parce Domine, parce Domine, parce Domine ! Ayez pitié de nous : Kyrie eleison ! »

Mgr Athanasius Schneider
Evêque auxiliaire de Sainte-Marie in Astana


Je crois en UN SEUL DIEU : le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Kyrie eleison. Christe eleison. Kyrie eleison.

mercredi 30 octobre 2019

Solitude et abandon. Le Christ, Lui, est toujours là !

Saint François d'Assise recevant les sacrés stigmates

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, Lettre 204

Elle me procure à Evreux un ermitage dans la chambre où elle me loge, dans laquelle je suis seul, sans serviteur ni servante. Il est vrai que Madame Le Febvre prend soin de moi avec une charité infatigable, la divine Providence me l’ayant destinée pour cela presque depuis que je suis à Evreux et par des conduites que je ne saurais assez bénir et remercier.

Dans mes maladies, aucune personne séculière ne m’est venu voir, qu’une bonne dame qui est elle-même malade, pas un seul religieux, pas un seul Curé des huit qui sont à Evreux, quoiqu’ils soient tous de ma visite ; j’ai été aussi délaissé du Chapitre (des chanoines) de sorte que je vis à Evreux comme un ermite et en cela j’admire la conduite de la divine Providence dont les desseins sur son indigne personne s’accomplissent toujours.

Dans ma jeunesse, j’avais un grand désir d’être religieux de S. François (de Paule), j’étudiais même dans cette vue, je m’étais même senti pressé d’en faire vœu sans néanmoins pouvoir le faire ; pour lors je n’en savais pas la raison. Un jour, comme j’entendis que je ne pourrais pas l’être à raison de mes incommodités du corps, en même temps je me retirai dans un cabinet où je pleurai de la bonne manière. Cependant la divine Providence a eu, l’effet de ses attraits, m’ayant fait vivre en pauvreté et, de cette sorte, m’ayant fait dans un sens religieux de saint François sans en porter l’habit : « Misericordias Domini in aeternum cantabo » (Ps 88,2 : Ah ! qu’à jamais je chante tes miséricordes).

Je suis, etc…
le 30 Octobre 1700



lundi 28 octobre 2019

Luc 22, 31-32 : "Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères."

Du livre de l'Exode, au chapitre 20
idoles de la "déesse" - terre, Pachamama
Alors Dieu prononça toutes les paroles que voici :
Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi.
Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre.
Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux, pour leur rendre un culte. Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux : chez ceux qui me haïssent, je punis la faute des pères sur les fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération ; mais ceux qui m’aiment et observent mes commandements, je leur montre ma fidélité jusqu’à la millième génération.
De l’Épître aux Éphésiens, au chapitre 4
Moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous exhorte donc à vous conduire d’une manière digne de votre vocation : ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix. 
Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous. À chacun d’entre nous, la grâce a été donnée selon la mesure du don fait par le Christ.
De l’Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean, au chapitre 14 verset 6
Jésus lui répond : « MOI, je suis LE Chemin, LA Vérité et LA Vie ; 
PERSONNE ne va vers le Père sans passer par MOI.

Je crois en un seul Dieu et il n'en existe pas d'autre
Lu sur https://leblogdejeannesmits.blogspot.com


C'est un évêque brézilien qui a mis en garde contre la vénération de la Pachamama, avant le synode sur l'Amazonie et pendant. Voici la traduction de ses propos répercutés par Infocatolica (d'après La Nuova Bussola Quotidiana). On ne savait pas encore que le pape François allait demander pardon pour le jet des Pachamama dans le Tibre…

« Dans ces rituels, il y a le diable, il y a de la magie. Notre Dame n'est pas la Pachamama, elle est la Vierge de Nazareth. C'est ce que Mgr José Luis Azcona Hermoso, évêque émérite de la Prélature de Marajó (Brésil), a dit dans une homélie prêchée dans la cathédrale de Belém. »

Offrande au "dieu" Moloch : le sacrifice sanglant d'un enfant
Mgr Azcona a expliqué ce qui suit à propos des rites indigènes réalisés pendant le Synode :
« Ce qui se passe reflète négativement les principes théologiques et pastoraux présents dans l'Instrumentum laboris. Je veux parler de ce qui s'est passé et que beaucoup de frères ont vu et connaissent, mais pour lequel le discernement de l'Esprit Saint est nécessaire, celui que notre bien-aimé Pape François mentionne tant. Et nous devons distinguer qui vient du diable ou de l'esprit humain, de ce qui vient de l'Esprit Saint. Ce discernement est fondamental à l'appartenance à l'Église et beaucoup plus encore pour l'évangélisation. »

Mgr Azcona a fait allusion à une rencontre tenue à Brasilia par le REPAM [réseau ecclésial pan-amazonien], avant le Synode, en juin dernier, au cours de laquelle plusieurs « rituels indigènes avec invocations et prières, auxquels certains évêques ont également participé » ont eu lieu. Puis il a mentionné la cérémonie qui s'est tenue au Vatican.

« Ce sont des questions fondamentales et ici, en Amazonie, nous connaissons la signification de Macumba ou Candomblé,  des rites et des malédictions magiques, venant du nord-est du Brésil et de l'État de Bahia, qui sont fréquentes ici », a-t-il dit à la fin de son sermon, qui a duré plus de 45 minutes.

Dans son homélie, Mgr Azcona a affirmé que « ces célébrations dépendent des esprits qui y sont évoqués et il est évident qu'il s'agit de sorcellerie, dont la lettre de saint Paul aux Galates, au chapitre V, verset 29, nous avertit quand il dénonce le péché d'idolâtrie qui est incompatible avec l'Evangile et la mission ».

Illustration moderne du Veau d'or : le pouvoir et l'argent
Mgr Azcona a également mis en garde contre le culte de la Pachamama et de la Terre Mère « qui a été vénérée au Vatican ». «  Ce sont des déesses comme Cybèle (dans l'Antiquité classique) ou comme la déesse Astarté adorée à Babylone : toutes deux expriment la fertilité des femmes. L'invocation des statuettes devant lesquelles même certains religieux se sont inclinés au Vatican (et je ne dis pas la congrégation à laquelle ils appartiennent...) est l'invocation d'une puissance mythique, la Terre Mère, à laquelle on demande des bénédictions pour l'humanité ou à qui on adresse des gestes de gratitude. Ce sont des sacrilèges démoniaques scandaleux, surtout pour les petits qui ne savent pas discerner », a-t-il ajouté.

Puis, en guise de conclusion, il a proclamé :

« La Terre Mère ne doit pas être adorée parce que tout, même la terre, est sous la domination de Jésus-Christ. Il n'est pas possible qu'il existe des esprits avec une puissance égale ou supérieure à celle de Notre Seigneur ou à celle de la Vierge Marie. »

Et, sous les applaudissements des fidèles, il a réitéré que « la Pachamama n'est pas et ne sera jamais la Vierge Marie. Dire que cette statue représente la Vierge est un mensonge. Elle n'est pas la dame de l'Amazonie parce que la seule dame de l'Amazonie est Marie de Nazareth. Ne faisons pas de mélanges syncrétiques. Tout cela est impossible : la Mère de Dieu est la Reine du Ciel et de la terre. »


samedi 26 octobre 2019

"Pourquoi je t'aime, ô Marie", de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus


1. Oh ! je voudrais chanter, MARIE, POURQUOI JE T'AIME
Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur
Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême
Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur.
Si je te contemplais dans ta sublime gloire
Et surpassant l'éclat de tous les bienheureux
Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire
O Marie devant toi, je baisserais les yeux !...

2. Il faut pour qu'un enfant puisse chérir sa mère
Qu'elle pleure avec lui, partage ses douleurs
O ma Mère chérie, sur la rive étrangère
Pour m'attirer à toi, que tu versas de pleurs !....
En méditant TA VIE DANS LE SAINT EVANGILE
J'ose te regarder et m'approcher de toi
Me croire ton enfant ne m'est pas difficile
Car je te vois mortelle et souffrant comme moi.

3. Lorsqu'un ange du Ciel t'offre d'être LA MERE
Du Dieu qui doit régner toute l'éternité
Je te vois préférer, ô Marie, quel mystère !
L'ineffable trésor de LA VIRGINITE.
Je comprends que ton âme, ô Vierge Immaculée
Soit plus chère au Seigneur que le divin séjour
Je comprends que ton âme, HUMBLE ET DOUCE VALLEE
Peut contenir Jésus, L'Océan de l'Amour !...

4. Oh ! je t'aime, Marie, te disant la servante
Du Dieu que tu ravis par ton humilité
Cette vertu cachée te rend toute-puissante
Elle attire en ton cœur LA SAINTE TRINITE
Alors L'ESPRIT D'AMOUR TE COUVRANT DE SON OMBRE
LE FILS EGAL AU PERE EN TOI S'EST INCARNE
De ses frères pécheurs bien grand sera le nombre
Puisqu'on doit l'appeler: Jésus, ton premier-né !

5. O Mère bien-aimée, malgré ma petitesse
Comme toi je possède en moi Le Tout-Puissant
Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse ;
Le trésor de la mère appartient à l'enfant
Et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie
Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi ?
Aussi lorsqu'en mon cœur descend la blanche Hostie
Jésus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi!...


6. Tu me le fais sentir, ce n'est pas impossible
De marcher sur tes pas, ô Reine des élus,
L'étroit chemin du Ciel, tu l'as rendu visible
En pratiquant toujours les plus humbles vertus.
 Auprès de toi, Marie, j'aime à rester petite,
Des grandeurs d'ici-bas je vois la vanité,
Chez Sainte Elisabeth, recevant ta visite,
J'apprends à pratiquer l'ardente charité.

7. Là j'écoute ravie, Douce Reine des anges,
Le cantique sacré qui jaillit de ton cœur,
Tu m'apprends à chanter les divines louanges
A ME GLORIFIER EN JESUS MON SAUVEUR.
Tes paroles d'amour sont de mystiques roses
Qui doivent embaumer les siècles à venir.
En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses
Je veux les méditer, afin de l'en bénir.

8. Quand le bon Saint Joseph ignore le miracle
Que tu voudrais cacher dans ton humilité
Tu le laisses pleurer tout près du TABERNACLE
Qui voile du Sauveur la divine beauté !
Oh ! que j'aime, Marie, TON ELOQUENT SILENCE,
Pour moi c'est un concert doux et mélodieux
Qui me dit la grandeur et la toute-puissance
D'une âme qui n'attend son secours que des Cieux.....

9. Plus tard à Bethléem, ô Joseph et Marie !
Je vous vois repoussés de tous les habitants
Nul ne veut recevoir en son hôtellerie
De pauvres étrangers, la place est pour les grands
LA PLACE EST POUR LES GRANDS ET C'EST DANS UNE ETABLE
QUE LA REINE DES CIEUX DOIT ENFANTER UN DIEU.
O ma Mère chérie, que je te trouve aimable
Que je te trouve grande en un si pauvre lieu!

10. Quand je vois L'Eternel enveloppé de langes
Quand du Verbe Divin j'entends le faible cri
O ma Mère chérie, je n'envie plus les anges
Car leur Puissant Seigneur est mon Frère chéri!
Que je t'aime, Marie, toi qui sur nos rivages
As fait épanouir cette Divine Fleur !....
Que je t'aime écoutant les bergers et les mages
ET GARDANT AVEC SOIN TOUTE CHOSE EN SON COEUR!...

11. Je t'aime te mêlant avec les autres femmes
Qui vers le temple saint ont dirigé leurs pas
Je t'aime présentant le Sauveur de nos âmes
Au bienheureux Vieillard qui le presse en ses bras,
D'abord en souriant j'écoute son cantique
Mais bientôt ses accents me font verser des pleurs.
Plongeant dans l'avenir un regard prophétique
SIMEON TE PRESENTE UN GLAISE DE DOULEURS.

12. O Reine des martyrs, jusqu'au soir de ta vie
Ce glaive douloureux TRANSPERCERA TON CŒUR
Déjà tu dois quitter le sol de ta patrie
Pour éviter d'un roi la jalouse fureur.
«Jésus sommeille en paix sous les plis de ton voile
Joseph vient te prier de partir à l'instant
Et ton obéissance aussitôt se dévoile
Tu pars sans nul retard et sans raisonnement.

13. Sur la terre d'Egypte, il me semble, ô Marie
Que dans la pauvreté ton cœur reste joyeux,
Car JESUS N'EST-IL PAS LA PLUS BELLE PATRIE,
Que t'importe l'exil, tu possèdes les Cieux ?...
Mais à Jérusalem, une amère tristesse
Comme un vaste océan vient inonder ton cœur
JESUS, PENDANT TROIS JOURS, SE CACHE A TA TENDRESSE
Alors c'est bien l'exil dans toute sa rigueur !...

14. Enfin tu l'aperçois et la joie te transporte,
Tu dis au bel Enfant qui charme les docteurs :
« O mon Fils, pourquoi donc agis-tu de la sorte?
« Voilà, ton père et moi qui te cherchions en pleurs. »
Et l'Enfant Dieu répond (oh quel profond mystère !)
A la Mère chérie qui tend vers lui ses bras :
« Pourquoi me cherchiez-vous ?... Aux œuvres de mon Père
« Il faut que je m'emploie ; ne le savez-vous pas ? »

15. L'Evangile m'apprend que croissant en sagesse
A Joseph, à Marie, Jésus reste soumis
Et mon cœur me révèle avec quelle tendresse
Il obéit toujours à ses parents chéris.
Maintenant je comprends le mystère du temple,
Les paroles cachées de mon Aimable Roi.
Mère, ton doux Enfant veut que tu sois l'exemple
De l'âme qui Le cherche en la nuit de la foi.

16. Puisque le Roi des Cieux a voulu que sa Mère
Soit plongée dans la nuit, dans l'angoisse du cœur ;
Marie, c'est donc un bien de souffrir sur la terre ?
Oui SOUFFRIR EN AIMANT, C'EST LE PLUS PUR BONHEUR !
Tout ce qu'Il m'a donné Jésus peut le reprendre
Dis-lui de ne jamais se gêner avec moi
Il peut bien se cacher, je consens à l'attendre
Jusqu'au jour sans couchant où s'éteindra ma foi...

17. Je sais qu'à Nazareth, Mère pleine de grâces
Tu vis très pauvrement, ne voulant rien de plus
POINT DE RAVISSEMENTS, DE MIRACLES, D'EXTASES
N'EMBELLISSENT TA VIE, O REINE DES ELUS !....
Le nombre des petits est bien grand sur la terre
Ils peuvent sans trembler vers toi lever les yeux
C'est par LA VOIE COMMUNE, incomparable Mère
Qu'il te plaît de marcher pour les guider aux Cieux.

18. En attendant le Ciel, ô ma Mère chérie,
Je veux vivre avec toi, te suivre chaque jour
Mère, en te contemplant, je me plonge ravie
Découvrant dans ton cœur DES ABIMES D'AMOUR.
Ton regard maternel bannit toutes mes craintes
Il m'apprend A PLEURER, il m'apprend A JOUIR.
Au lieu de mépriser la joies pure et sainte
Tu veux les partager, tu daignes les bénir.

19. Des époux de Cana voyant l'inquiétude
Qu'ils ne peuvent cacher, car ils manquent de Vie
Au Sauveur tu le dis dans ta sollicitude
Espérant le secours de son pouvoir divin.
Jésus semble d'abord repousser ta prière
« Qu'importe », répond-Il, « femme, à vous et à moi ? »
Mais au fond de son cœur, Il te nomme sa Mère
Et son premier miracle, Il l'opère pour toi...

20. Un jour que les pécheurs écoutent la doctrine
De Celui qui voudrait au Ciel les recevoir
Je te trouve avec eux, Marie, sur la colline
Quelqu'un dit à Jésus que tu voudrais le voir,
Alors, ton Divin Fils devant la foule entière
De son amour pour nous montre l'immensité
Il dit : « Quel est mon frère et ma sœur et ma Mère,
« Si ce n'est celui-là qui fait ma volonté ? »

21. O Vierge Immaculée, des mères la plus tendre
En écoutant Jésus, tu ne t'attristes pas
Mais tu te réjouis qu'II nous fasse comprendre
Que notre âme devient SA FAMILLE ici-bas
Oui tu te réjouis qu'Il nous donne sa vie,
Les trésors infinis de sa divinité !
Comment ne pas t'aimer, ô ma Mère chérie
En voyant tant d'amour et tant d'humilité ?

22. Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime
Et tu consens pour nous à t'éloigner de Lui.
AIMER C'EST TOUT DONNER ET SE DONNER SOI-MEME
Tu voulus le prouver en restant notre appui.
Le Sauveur connaissait ton immense tendresse
Il savait les secrets de ton cœur maternel,
REFUGE DES PECHEURS, C'EST A TOI QU'IL NOUS LAISSE
QUAND IL QUITTE LA CROIX POUR NOUS ATTENDRE AU CIEL.

23. Marie, tu m'apparais au sommet du Calvaire

Debout près de la Croix, comme un prêtre à l'autel
Offrant pour apaiser la justice du Père
Ton bien-aimé Jésus, le doux Emmanuel
Un prophète l'a dit, ô Mère désolée,
« Il n'est pas de douleur semblable à ta douleur ! »
O Reine des Martyrs, en restant exilée
TU PRODIGUES POUR NOUS TOUT LE SANS DE TON CŒUR !

24. La maison de Saint Jean devient ton seul asile
Le fils de Zébédée doit remplacer Jésus
C'est le dernier détail que donne l'Evangile
De la Reine des Cieux il ne me parle plus.
Mais son profond silence, ô ma Mère chérie
Ne révèle-t-il pas que LE VERBE ETERNEL
VEUT LUI-MEME CHANTER LES SECRETS DE TA VIE
Pour charmer TES ENFANTS, tous les Elus du Ciel?

25. Bientôt je l'entendrai cette douce harmonie
Bientôt dans le beau Ciel, je vais aller te voir
Toi qui vins ME SOURIRE au matin de ma vie
Viens me sourire encore... Mère.... voici le soir!...
Je ne crains plus l'éclat de ta gloire suprême
Avec toi j'ai souffert et je veux maintenant
Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t'aime
Et redire à jamais que je suis ton enfant !......