jeudi 9 novembre 2017

9 novembre, fête de la dédicace de la Cathédrale du Pape, la Basilique Saint-Jean du Latran, Mère de toutes les Eglises

Jésus, le Fils de Dieu, enseignant aux Apôtres le "Notre Père"
 Cette fête nous rappelle qu'en dehors de l'Eglise, point de Salut !
L'Eglise, par grâce et volonté divines de son Sauveur et Rédempteur, Jésus-Christ, Roi de l'Univers, a reçu la plénitude des grâces et des dons divins.
L'Ecriture Sainte, la Tradition des Pères de l'Eglise et des Saints qui l'interprètent authentiquement, les 7 Sacrements, tout nous est donné. Quand on y réfléchit un peu, il y a de quoi tomber à genoux et remercier notre Dieu - Trinité pour tant de grâces !
Le péché nous avait fait perdre l'amour et la communion divine. Il nous faisait nous affronter les uns les autres. Il nous a emprisonné dans un égoïsme et un hédonisme mortifères.
Par la vie de grâce, dans l'Eglise, nous communions à la Trinité Sainte, anticipant la vision béatifique du Paradis. Par l'amour qui nous anime les uns les autres et que nous puisons à la source du Baptême et de la divine Eucharistie, une sainte communion de charité nous fait anticiper la communion des Saints.
Pour être catholique, nous rappelle le Code de Droit Canonique, il faut être baptisé, vivre des Sacrements comme notre Sauveur nous l'a enseigné, et être en union avec les successeurs des Apôtres, c'est-à-dire avoir une obéissance religieuse et un respect particulier pour les Évêques dont le Pontife romain est le premier, même quand nous ne les comprenons pas.
Ainsi, en ce jour de fête et de sainte joie, nous sommes appelés à prier d'une manière particulière pour le Successeur de Pierre, le Pape. Puisse son magistère être aussi ferme et éclairant que ce que nous enseigne l'Apôtre des nations.

De l'épître de Saint Paul, Apôtre aux Galates, chap. I,1-12
Cathèdre du Pape à Saint-Jean du Latran
Paul, Apôtre, – envoyé non par des hommes, ni par l’intermédiaire d’un homme, mais par Jésus Christ et par Dieu le Père qui l’a ressuscité d’entre les morts, – ainsi que tous les frères qui sont avec moi : aux Églises du pays galate.
À vous, la grâce et la paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ, qui s’est donné pour nos péchés, afin de nous arracher à ce monde mauvais, selon la volonté de Dieu notre Père, à qui soit la gloire pour les siècles des siècles. Amen.
Je m’étonne que vous abandonniez si vite celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, et que vous passiez à un Évangile différent. Ce n'en est pas un autre : il y a seulement des gens qui jettent le trouble parmi vous et qui veulent changer l’Évangile du Christ.
Pourtant, si nous-mêmes, ou si un ange du ciel vous annonçait un Évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème !
Nous l’avons déjà dit, et je le répète encore : si quelqu’un vous annonce un Évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème !
Maintenant, est-ce par des hommes ou par Dieu que je veux me faire approuver ? Est-ce donc à des hommes que je cherche à plaire ? Si j’en étais encore à plaire à des hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.
Frères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamé n’est pas une invention humaine. Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ. "


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