jeudi 19 juillet 2018

Le vénérable abbé Boudon et le Carmel

Sainte Thérèse d'Avila entourée de ses sœurs

« Vie de Boudon », par Collet

Le plus fameux pèlerinage qu’il ait fait en ce temps-là fut celui de Beaune.
Il n’y avait pas longtemps que la vénérable sœur Marguerite du Saint-Sacrement, religieuse carmélite, y était décédée en odeur de sainteté. Ce fut le tombeau de cette admirable fille qui perpétuait par ses miracles la réputation qu’elle s’était faite par ses vertus que Boudon voulut visiter.

Son dessein était de participer aux grâces qui coulaient nuit et jour dans ce respectable sanctuaire et surtout d’y puiser cet amour de Jésus-Christ enfant qui avait été le caractère propre de cette humble et parfaite servante du Seigneur. Ses espérances ne furent point trompées. La rosée du ciel tomba sur lui en abondance et il en reçut assez pour en répandre sur les autres.

Vue des cellules du monastère carmélitain de Bethléem. Celui-ci fut construit
sur les instructions de sainte Maryam de Jésus Crucifié, ocd., à la demande
du Seigneur et de la Vierge Marie.
Les Carmélites, formées par les ouvrages de leur sainte fondatrice au plus sublime langage de la charité, furent extrêmement édifiées de la beauté et de l’élévation de ses sentiments, et il rapporta de chez elles avec un redoublement de tendresse pour les sacrés Cœurs de Jésus et de Marie, une dévotion incomparable pour l’époux vierge de la plus pure Vierge qui ait jamais été, dévotion qu’il a depuis étendue autant qu’il a pu comme nous le dirons dans la suite.


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