lundi 6 avril 2020

Lundi Saint : l'onction de Béthanie

Lampe de sanctuaire de Notre-Dame du Laus

Dans la basilique, près de l’autel de la chapelle de Bon-Rencontre où Marie est apparue à Benoîte, une lampe brûle en permanence, alimentée par de l’huile, pour indiquer la présence réelle de Jésus dans le tabernacle :
« La bonne Mère dit à Benoîte, au commencement de la dévotion, que l’huile de la chapelle, si on en prend et que l’on s’en applique, si on recourt à son intercession et que l’on ait la foi, qu’on guérira. » (Pierre Gaillard, vicaire général du diocèse de Gap, contemporain de Benoîte.

Marie nous propose de poser un acte de foi et de confiance en Dieu avec l’aide de cette huile ordinaire qui a brûlé devant la présence eucharistique de Jésus. A travers ce geste de prière, nous exprimons nos demandes au Seigneur, en passant par la Vierge Marie.
L’onction nous aide à ouvrir notre cœur à l’action de l’Esprit-Saint pour recevoir, en réponse à notre prière, les grâces visibles ou cachées de guérison spirituelle ou physique que le Seigneur veut nous accorder dans son amour.
Le sanctuaire reçoit de très nombreux témoignages de personnes affirmant qu’elles ont été soulagées dans leurs douleurs, parfois guéris de leur misères physiques, morales, spirituelles, après avoir prié et utilisé de l’huile de la lampe du sanctuaire.
La vénérable Benoite Rencurel devant la sainte Vierge Marie
Pour recevoir un flacon contenant de l’huile du Laus, il vous suffit de contacter le sanctuaire. À réception du colis ou dès maintenant, vous êtes invités à faire une offrande libre. À titre indicatif, la préparation et l’envoi de l’huile représentent un coût de 6 €. Merci de votre offrande. Le délai moyen de réception de l’huile est d’environ 3 semaines :
Sanctuaire Notre-Dame du Laus - 05 130 Saint-Etienne-le Laus

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « L’Homme de Dieu », partie II, chap. 5

Ampoule d'huile des malades
Mais voici comment cette guérison miraculeuse arriva.
La Mère des Anges étant à l’extrémité, saint Joseph lui parut visiblement comme dans une nuée d’or, l’ange gardien de la Mère se faisant voir à elle en même temps sous la forme d’un jeune homme d’à peu près de dix-huit ans et d’une beauté admirable, tenant en sa main un flambeau allumé qui lui semblait être comme de cire blanche ; ensuite saint Joseph s’approcha d’elle, lui fit une onction par trois fois à l’endroit du côté où la pleurésie était formée avec une liqueur sacrée et, en un instant comme il a été remarqué, cette bonne Mère fut entièrement guérie.
Il resta cinq gouttes de cette sacrée liqueur sur un linge que j’ai eu la grâce de voir et de toucher, et c’est une chose incroyable de voir combien de miracles la toute-puissance de Dieu a opérés par ce linge ainsi teint de la sainte onction, comme nous allons le dire par la suite de ce chapitre.
Dieu, dont les bontés sont infinies, comme l’enseigne saint Augustin, ne permet jamais un mal que pour un bien et ainsi, si par une secrète conduite de sa divine providence il a permis aux démons de posséder les religieuses ursulines de Loudun, il ne l’a fait que pour en tirer sa gloire et le bien de ces âmes.

vitrail du pélican mystique
De Saint Cyrille de Jérusalem, Deuxième catéchèse mystagogique, extraits.

Aussitôt entrés à l’intérieur du baptistère, vous avez dépouillé votre tunique, et ce geste était l’image du dépouillement du vieil homme avec ses actions. Dépouillés, vous étiez nus, imitant ainsi le Christ qui était nu sur la croix et qui, par sa nudité, a dépouillé les principautés et les puissances, et, avec pleine assurance, les a traînées sur le bois dans son cortège triomphal. Et puisqu’en vos membres faisaient leur repaire les puissances adverses, il ne vous est plus permis de porter la vieille tunique en question; je ne parle pas de ce vêtement visible, mais du vieil homme qui se corrompt dans les convoitises trompeuses. Puisse-t-elle ne pas le revêtir à nouveau, l’âme qui l’a une fois dépouillé ! Qu’elle dise plutôt avec l’Épouse du Cantique : « J’ai dépouillé ma tunique, comment la remettrais-je ? ». O merveille ! Vous étiez nus à la vue de tous, et vous n’en rougissiez pas ! Vous portiez vraiment la ressemblance d’Adam, le premier homme, qui dans le paradis, était nu et n’en rougissait pas.
Ensuite, ainsi dévêtus, vous avez été oints d’huile exorcisée, depuis les cheveux du haut de la tête jusqu’au bas du corps, et vous êtes devenus participants de l’olivier franc, Jésus-Christ. Détachés de l’olivier sauvage, vous avez été greffés sur l’olivier franc, et vous êtes devenus participants de la sève du véritable olivier. L’huile exorcisée symbolisait donc la participation à la sève du Christ, elle met en fuite toute trace de la puissance adverse. Car de même que le souffle des saints et l’invocation du nom de Dieu, comme une flamme très ardente, brûle et chasse les démons, de même aussi, cette huile exorcisée, par l’invocation de Dieu et la prière, reçoit une telle force que non seulement elle purifie en les brûlant les traces de nos péchés, mais qu’elle met encore en fuite toutes les puissances invisibles du Malin.


Saintes huiles : l'huile des catéchumènes, le Saint Chrême, l'huile des malades

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