vendredi 8 mai 2020

Fête des appartitions de saint Michel Archange au Mont Gargan, à Rome et à Colosses

Saint Michel du Mont Gargan, autel majeur

« Vie nouvelle de Henri-Marie Boudon », par S.Exc.R. Mgr Matthieu, Archevêque de Besançon

L’amour que Boudon portait à Dieu était trop généreux et trop grand pour ne pas s’étendre à tous les lieux qu’il honora plus particulièrement de sa présence et à tout ce qui nous fait connaître sa charité pour nous et ses soins paternels.
Saint Grégoire le Grand processionnant à Rome contre
la peste, par H. le Blanc
C’est ainsi que content du succès de l’association pour le saint Sacrement de l’autel, il institua aussi de pieux pèlerinages à une chapelle de la sainte Vierge érigée à quelque distance d’Evreux sous le titre de Notre-Dame de bon secours et qu’on dut à son amour pour les anges la congrégation qu’il forma en leur honneur.

Il composa aussi un livre afin d’exciter à la dévotion envers ces purs esprits que tant de motifs devraient nous porter à aimer, soit que nous considérions Dieu ou que nous nous considérions nous-mêmes, qu’il appelle avec tant de justice les ambassadeurs célestes envers l’homme dont la mission lui est si douce et si avantageuse, dont l’amitié lui est si fidèle, que toutes ses ingratitudes ne peuvent en lasser la constance.

C’était dans une chapelle dédiée sous l’invocation de Saint Michel, sur une côte qui domine la ville, que les associés se réunissaient pour rendre leurs hommages aux hiérarchies angéliques tous les mardis et aux fêtes qui leur sont consacrées.
Apparitions de Saint Michel, à Colosses,
faisant jaillir une source miraculeuse
La révolution a enlevé ce lieu à sa sainte destination et maintenant il sert aux plus vils usages, de même qu’elle a anéanti jusqu’aux traces de la chapelle où se rassemblaient les confrères pour invoquer la sainte Vierge.

Mais le culte des saints anges subsiste encore à Evreux tel que l’a institué Boudon. Ceux qui s’y sont consacrés se réunissent pour continuer cette œuvre pieuse devant la chapelle où il célébrait la messe. On y offre le saint sacrifice tous les mardis aux mêmes intentions pour lesquelles il allait l’offrir à saint Michel et le Saint-Sacrement y réside toute l’année comme pour consoler ses cendres déposées sous le marchepied de l’autel.



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