Naissance au Ciel de notre cher ami du Ciel, le vénérable abbé Henri Marie Boudon

 Monsieur Boudon, priez pour nous et pour la France, le Diocèse d'Evreux et la sainteté de tous les chrétiens !

En ce jour, nous célébrons la naissance au Ciel du Serviteur de Dieu, l’abbé Henri Marie Boudon, grand Archidiacre d’Evreux, amis des Saints, honneur des Anges, serviteur fidèle de la Très Sainte Vierge Marie.

Que, du haut du Ciel, il bénisse cette terre de France, de Normandie et d’Evreux.

Qu’il prie pour ses successeurs ainsi que l’Evêque, les prêtres et tous les fidèles de ce Diocèse.

Et puisse le clergé et le peuple d’Evreux se souvenir de celui qui fut pour eux un père, un protecteur, un modèle de vertu et de sainteté. Qu’il soit honoré et prié de tous pour être un jour reconnu comme ce qu’il est au Ciel : un saint !

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon,
« Science et pratique du chrétien », chap. 5

Comment entrer au Ciel si nous n'aimons pas
avec la simplicité des petits enfants ?

Heureuse donc, et mille fois heureuse l’âme qui, étant dégagée saintement de tous les liens qui la tenaient prise aux créatures, s’élève glorieusement par le pur amour en Dieu seul qui est un océan infini de toutes les pures joies et y demeure saintement perdue et éternellement abîmée.

Ah mon Dieu ! quelle douceur d’être environné de tous côtés dans une mer infinie de joie ! Ah que le monde sans amour pour Dieu ne sait-il ce qu’il perd, lui qui recherche ses plaisirs incessamment et avec des empressements si ardents !

Ma fille, disait un jour notre Seigneur à une de ses plus zélées et plus fidèles amantes, sainte Thérèse (d'Avilla), en lui découvrant dans une lumière surnaturelle ce bonheur qui lui fut montré d’une manière admirable : Voilà ce que les misérables mondains perdent.

Or cette joie qui vient de l’union de l’âme avec Dieu, est une joie perpétuelle parce que le sujet subsiste toujours si l’âme persévère avec fidélité dans l’amour.

Les Anges, chantres du Paradis, Basilique de Pontmain