De sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, « Carnet
jaune », 17 juillet 1897, 1
et 2
Samedi - A 2 heures du matin elle avait
craché le sang.
Je sens que je vais entrer dans le
repos... Mais je sens surtout que ma mission va commencer, ma mission de faire
aimer le bon Dieu comme je l'aime, de donner ma petite voie aux âmes.
Si le bon
Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu'à la fin du
monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre.
Ce n'est pas
impossible, puisqu'au sein même de la vision béatifique, les Anges veillent sur
nous. Je ne puis pas me faire une fête de jouir, je ne peux pas me
reposer tant qu'il y aura des âmes à sauver... Mais lorsque l'Ange aura
dit : « Le temps n'est plus ! » alors je me reposerai. Je pourrai
jouir, parce que le nombre des élus sera complet et que tous seront entrés dans
la joie et dans le repos. Mon cœur tressaille à cette pensée... ...
Le bon Dieu
ne me donnerait pas ce désir de faire du bien sur la terre après ma mort ;
s'il ne voulait pas le réaliser ; il me donnerait plutôt le désir de me
reposer en lui.
Je n'ai que des incommodités à
supporter, pas des souffrances.
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