Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « La dévotion à la Très Sainte Trinité »,
IIe traité, 8e pratique
Le grand Apôtre
nous crie qu’il est riche en miséricorde
(Rom X 12), qu’il en est le Père et le
Dieu de toute consolation ; mais c’est un Père qui n’a rien de pareil
entre tous les pères et les meilleurs qui furent jamais.
Aussi il proteste
en sa divine parole qu’il étendra ses
ailes sur son peuple comme un aigle sur ses petits (Matth XXIII 37), qu’il
les portera délicatement sur ses épaules (Luc XV 5).
Vraiment, dit-il
en la personne d’Ephraïm, mon peuple est mon fils honorable, mon fils délicat,
mes entrailles se sont attendries sur lui (Jer XXXI 20). Ne craignez point, lui
dit-il, ô mon peuple que je porte dans mon sein, que je puisse jamais venir à
vous mettre en oubli. Votre nom est
écrit dans mes mains et encore que les mères vinssent à oublier leurs enfants,
je ne ferai pourtant jamais comme elles car à jamais je conserverai votre
souvenir et les siècles ne le pourront effacer, rien ne vous pourra ôter de ma
pensée ni de mon cœur (Is XLIX 14-16).
C’est pourquoi
notre divin Maître nous dit dans l’Evangile : N’appelez personne en la
terre du nom de votre père parce qu’il n’y en a qu’un seul qui soit votre Père
qui est dans les cieux (Matth XXIII 9) ; il n y a que lui seul qui ait une miséricorde si surabondante.
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