Croisée des transepts, Notre-Dame d'Evreux |
« Vie
nouvelle de Henri Marie Boudon », par S.Exc.R. Mgr Matthieu, Archevêque de
Besançon
Elles nous
auraient sans doute fait connaître comment
le prélat s’y prit pour réparer autant qu’il était possible le tort qu’il avait
fait à son pieux archidiacre.
Il avait depuis
huit ans contracté sous ce rapport envers lui bien des dettes mais nous devons
à la justice de dire que son âme était
assez grande pour les acquitter toutes : Mgr. de Maupas pouvait être
trompé, et quel est le cœur sans défiance, l’âme droite qui n’en coure pas les
risques. Mais il avait assez de vertu
pour convenir de son erreur et assez de courage pour la réparer. Il s’efforça
donc de donner autant d’éclat à cette réparation qu’il en avait donné aux
disgrâces dont il avait accablé Boudon.
Chaire "angélique" de Notre-Dame d'Evreux |
Il s’avoua
ambiance coupable de crédulité et de faiblesse, il publia avec une humilité et une bonne foi également admirables que
la conduite et la piété de son archidiacre méritaient plus de louanges qu’il
n’avait eu le malheur d’en dire et d’en penser de mal.
Et, afin que ses
dispositions fussent assez connues pour ne laisser aucun doute dans les
esprits, après l’avoir rétabli dans tous
ses pouvoirs, il voulut qu’il prêchât devant lui dans la cathédrale depuis le
premier jour de l’année 1674 jusqu’à la septuagésime ; enfin, il
insista surtout pour qu’il reprît l’habitude de n’avoir point d’autre table que la sienne.
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