Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Dieu présent partout »
Grande Reine, la profession que je fais d’être à vous autant que l’ordre de Dieu me le permet, ne souffre pas qu’aucun des ouvrages que la divine Providence me fait donner au public y paraisse, si ce n’est dans votre dépendance et sous votre protection vraiment maternelle.
Je viens donc offrir celui-ci à votre précieux Cœur, comme tous les autres, Cœur sacré à qui on peut appliquer avec encore plus de justice qu’à celui de l’Épouse de Cantiques qu’il veillait, lors-même que vous preniez le sommeil nécessaire à votre saint Corps car ses pensées étaient toujours en la présence de Dieu.
Vous avez toujours été revêtue du Soleil tout environnée et éclairée du Saint Esprit, Votre demeure a été dans la lumière et les ténèbres du péché n’ont jamais approché de vous, ô ma sainte Dame, c’est pour cela que mon cœur se réjouit et ma langue chante de joie de ce que vous avez toujours eu le Seigneur présent devant vous.
Obtenez-moi la grâce du don de cette divine présence. O ma très bonne, très miséricordieuse et très fidèle Mère, obtenez à ceux qui liront ce petit Traité des clartés célestes qui leur découvrent que Dieu, remplissant toutes choses, il est plus intime à nous que nous-mêmes, et qu’ensuite nous ayons incessamment et en tous lieux le respect que nous devons à sa grandeur infinie.
Ainsi soit-il ! ainsi soit-il !ainsi
soit-il !
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