dimanche 9 février 2020

Dimanche de la Septuagésime

Le 1er et le pire de tous les Exil, la sortie du jardin d'Eden, vitrail de
l'église Saint-Leu - Saint-Gilles, Paris

70 jours avant Pâques, pour les 70 années d'Exil à Babylone, voici le temps de la Septuagésime.

La forme traditionnelle de l'unique rite romain célébrera désormais en violet et ne chantera plus le Gloria in excelsis à la sainte Messe, premières marques du temps du Carême qui approche, cette sainte Quarantaine qui nous conduira à la Résurrection du Sauveur.

Il est temps de préparer nos cœurs. On ne passe pas de la bûche de Noël, de la galette des rois et des crêpes au saint jeûne et à l'abstinence (ah ! ces français !)... Petit à petit, la divine liturgie nous prépare, nous dépouille progressivement, pour accompagner le Sauveur du monde dans son combat contre le démon, afin que nous ayons la vie, et la vie en plénitude.

Comme nous y invite le Sauveur, convertissons-nous et croyons en l’Évangile !


Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Dieu inconnu »

Molnàr, l'entrée en Terre promise
Partout on remarque une insensibilité extrême pour les intérêts de Dieu. On est touché des moindres choses qui nous regardent ou qui concernent les personnes que nous considérons, il n’y a que Dieu qui ne nous touche point !

Ah ! faut-il redire ici ce que nous avons dit plusieurs fois ? Une personne a un chien, on le frappe, elle ne se tait pas, elle ne le peut souffrir, elle dira : « Pourquoi frappez-vous mon chien ? »

On voit un Dieu offensé en mille manières ; qui prend son parti ? Qui dit : « Hé ! Pourquoi offensez-vous un Dieu si bon ? »



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