Saints Anges, antepandium de l'autel Saint-Sigismond de Champigny en Vanoise |
« Vie de Boudon », par Collet
Quand il (M. Boudon) était sur le point d’entreprendre quelque affaire importante, il implorait par des prières redoublées et surtout par des neuvaines fréquentes la protection de ces premiers citoyens du ciel. Il leur demandait une petite portion de leurs lumières et de ce zèle empressé pour la gloire de Dieu qui les rend tout de feu pour ses intérêts.
Dans les calamités publiques et pendant les agitations qui, de son temps, troublèrent toute l’Europe, il montait en esprit dans la céleste Jérusalem et, humblement prosterné aux pieds de ses habitants, il les priait de remettre en sa place le glaive vengeur et d’accorder aux hommes la triple paix dont ils ont besoin pour la vie présente et pour la vie future.
Sa récréation
ordinaire, et c’est en quoi il n’aura point trop d’imitateurs, sa récréation
était de parcourir successivement les hiérarchies célestes, de contempler leur
beauté et leur bonheur, de s’unir à la gloire qu’elles rendent à Dieu dans les
siècles des siècles, de les féliciter de leur grâce primitive et de la fidélité
qu’elles y ont apportée, de les remercier de la tendresse qu’elles ont pour les
hommes, et surtout pour ceux qui sont de bonne volonté.
Anges musiciens, de Memling |
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