lundi 8 novembre 2021

Dans l'espérance qui ne trompe pas


S Grégoire de Narek, livre III des Lamentations


Et que ta vie, ô Christ, ta grâce et ta miséricorde

Règnent dans le tombeau, trésor de mes os desséchés!

Alors, au temps du renouveau,

Dès les premiers rayons, à l’entrée du printemps,

Lorsque le jour reprendra sa splendeur,

L’âme irriguée de ta rosée,

De ton immortalité salutaire,

J’élèverai vers les hauteurs

Les indesséchables rameaux de mes biens spirituels,

J’épanouirai de neuf mon feuillage et mes fleurs (…)


Laisse poindre l’aurore et presse le salut ! (…)

Que la terre de mon corps, apprêtée pour le jour où viendra ta lumière,

Se couvre de fleurs et de fruits

Par la coupe céleste de ton sang qui nous rend la vie :

Inépuisable offrande présentée sans relâche,

Mémorial du salut, rédemption des âmes défuntes !



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