Dans le monde, en ce moment, un seul sujet alimente toutes les
conversations : le coronavirus. Il
retient l’attention au point de faire oublier d’autres fléaux aussi dramatiques
et d’en occulter d’autres, tels que la nouvelle crise économique dans laquelle
nous sombrons, ou l’invasion des émigrés que le président Turc veut lancer à
l’assaut de l’Europe.
N’ayez pas peur, je ne vais pas aboyer moi aussi avec les loups, et vous
refaire le couplet des recommandations, ni vous prêcher l’angélisme. Je voudrais au contraire que nous sortions
de ce cercle infernal.
Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le poids du fardeau. Et moi, je vous soulagerai |
Je dis bien infernal, ou plus
exactement satanique ! Il est déjà loin dans nos esprits, le temps où brûlait
Notre-Dame de Paris. Nous avions remarqué alors, à la manière spectaculaire dont se propageait
l’incendie, que l’on percevait le doigt du diable qui intelligemment poussait
le feu où il voulait, même contre les éléments naturels.
Si j’évoque la destruction de Notre-Dame, c’est parce que je vois à l’œuvre le même doigt diabolique
dans le phénomène de la pandémie qui nous atteint, conjointement à la crise
économique dans laquelle nous plongeons ainsi que des drames humanitaires dont
l’un des buts et de créer la victoire d’Allah sur notre Dieu Père-Fils et
Esprit-Saint. Un combat titanesque se
déroule sous nos yeux ! Les temps sont durs, certes, mais spirituellement
parlant ils sont passionnants : l’Apocalypse, la Grande Révélation, se
déroule sous nos yeux. Je ne peux ici relire pour vous tout le chapitre 13
du Livre de l’Apocalypse selon saint Jean où l’on voit le dragon se déchaîner contre la femme qui avait enfanté (La
Mère de Dieu, l’Église) et le combat que lui livre l’Archange Michel. La bête
immonde s’acharne désespérément sur le monde, elle rode cherchant qui et
comment dévorer : persécutions, guerres, génocides, infanticides de masse,
destruction des temples, emprisonnement et réduction au silence des «
dissidents », encouragement à l’apostasie, tout y est : Mt 24,15+ «Quand vous
verrez l’abomination de la désolation établie dans le lieu saint… Malheur… il y
aura grande tribulation telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du
monde jusqu’à présent… Si ces jours n’étaient abrégés, nulle chair ne serait
sauvée ; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés…» et « Dans le monde vous
aurez à souffrir, mais ayez confiance, j’ai vaincu le monde » (Jn 16,33).
L’Apocalypse de Jean nous montre aussi la victoire finale du Christ sur la Bête
et sur les faux prophètes au chapitre 19, et le Diable, le Satan enchaîné et
définitivement vaincu. Donc ne perdons pas courage, ce sont les derniers temps
du règne du Mauvais !
Le voici le Pain des Anges |
Regardez le résultat de la manœuvre
diabolique : elle révèle l’absence de foi non seulement des États – mais ce
n’est pas le rôle des Républiques démocratiques de promouvoir ou d’entretenir
la foi en un Dieu vivant, bon, miséricordieux, proche des hommes et
s’intéressant à eux ! Si nous avions la foi en Lui, nous nous dépêcherions de
l’invoquer, nous courrions pour Le rencontrer avec la certitude d’être sauvés,
et guéris. Loin de cela, les républiques athées et plus encore
anti-chrétiennes, profitent (ou suscitent ?) de la psychose générale pour
séparer les croyants de leurs Églises et de leurs saints. Des autorités
ecclésiastiques elles-mêmes leur emboîtent le pas servilement. C’est une
trahison, c’est une apostasie ! On croirait revivre l’épisode des «sans-culottes»
qui adoraient la prostituée qui trônait pour tenir lieu d’icône de la Déesse
Raison et devant laquelle officiait le «diable boiteux» qui lui rendait un
culte blasphématoire, comme du temps de Néron ou de Caligula ! Les Chrétiens se
laissaient alors égorger, brûler, écarteler, crucifier pour ne pas participer à
ce culte impie !
Ben quoi, ce sont les États qui
transfigurent le monde ou bien c’est l’Esprit-Saint dans l’Église qui illumine
les habitants des États ? C’est la paille qui allume le feu ou la flamme qui
illumine la paille ? C’est la lumière qui engendre la réaction chlorophyllienne ou la
chlorophylle qui crée la lumière ? Le monde est à l’envers aujourd’hui ! «L’ange
des ténèbres se déguise en ange de lumière (2 Cor 11,14)». On entend, on lit, «N’allez pas à l’église c’est dangereux». «Attention
à la communion ; il y a des risques importants». «Regardez la messe ou la
Liturgie à la télévision… mais n’allez pas dans les paroisses pour la messe
dominicale (on tolère encore les monastères, mais pour combien de temps, mais
conjointement, on déconseille, voire on interdit aux fidèles de s’y rendre !).
D’accord, pour la télévision, mais alors que l’on serve en guise de nourriture
à la table de ces prêcheurs de bonnes solutions humaines des images de mets
succulents comme la presse nous en sert en permanence, au lieu des repas
consistants auxquels notre monde occidental s’est habitué et repus, oubliant d’ailleurs
que ce n’est pas le cas de la grande majorité des populations de continents
entiers. Vous croyez que les images de hamburgers, de rôtis et de sorbets vont
nourrir la population ? Non bien sûr ! Alors qui pourrait nous faire accroire que le spectacle télévisé d’une
Liturgie ou d’une messe va nous unir au Christ, nous manifester Sa gloire et
celle de Son Père et réaliser l’unité de charité entre tous les membres du
Corps pour nous conduire dans le Royaume que le Seigneur nous a promis ? Il
faudrait être tombé bien bas dans l’athéisme pragmatique pour le prétendre !!!
Bien sûr, ce sont les discours officiels que la «bien-pensance» et le
ralliement au siècle forcent de prononcer ; heureusement il y a des voix discordantes, surtout chez les hommes de foi
simple, droite et libre, les «pauvres selon Dieu». Nous avons pourtant foi que
Dieu sauve le monde, même au-delà de la mort !
Vous tous qui avez soif ; venez et buvez l'eau jaillie du Cœur de mon Fils bien-aimé ! |
Pourtant combien de fois Dieu
n’a-t-Il pas protégé les hommes à travers la foi qu’ils manifestaient ? Car, nous le savons par les
Évangiles, avant d’intervenir pour guérir des hommes, Jésus demande toujours un
acte de foi «Crois tu que je puisse te guérir ?» … «Va, ta foi t’a sauvé», etc.
Regardez par exemple : depuis les
apparitions de la Vierge à Lourdes, chaque demi-journée, dans l’eau des
piscines qui recueillent l’eau miraculeuse de la source jaillie sur les ordres
de l’Apparition de centaines de malades atteints de toutes sortes d’affections
parfois contagieuses sont plongés sans changer l’eau, certains même en boivent
(il fut un temps, c’était même généralisé) et personne n’a jamais été
contaminé. C’était un miracle permanent. Aujourd’hui, par mesure de précaution
on ferme les piscines sur ordre de la hiérarchie ecclésiastique. Et même les
sanctuaires !
De nombreux prêtres pourraient témoigner avoir donné la sainte communion
par le moyen de la «Petite cuiller» liturgique à des malades graves, atteints
du sida ou de l’hépatite B pourtant mortelle et n’ont pas été contaminés. La communion donne la Vie, pas la mort si
elle est reçue avec humilité et foi !
Pourtant, Jésus a donné aux hommes de
foi des moyens de subvenir aux détresses et aux maladies qui les accablent.
Mais il faut au moins avoir la foi et Le rencontrer là où Il se manifeste. Nous avons le Sacrement de l’Huile Sainte, appelé aussi sacrement des malades.
Beaucoup ont guéri de leurs maladies, beaucoup sont revenus à la vie grâce à
Dieu par son intermédiaire. Nous venons de chanter il y a quelques minutes
pendant la Divine Liturgie : «Déposons tout souci de cette vie pour recevoir le
Roi de la gloire». N’est-ce pas le moment de faire taire nos peurs rationnelles
et scientifiques pour nous confier en Dieu ? La vraie partie de notre vie, le vrai niveau de notre existence ne se
situe pas sur terre, mais «au ciel», dès maintenant, en même temps que
notre enveloppe charnelle, elle, est sur terre. «Déposons tout souci de cette
vie», avons-nous chanté, «pour recevoir le Roi de la Gloire» ici et maintenant
pourrions-nous ajouter. Nous sommes bien censés croire que Dieu veut notre bien
et qu’Il peut nous l’accorder. Évidemment,
si on ne le croit pas, c’est qu’on ne croit pas en Dieu et alors, effectivement
autant rester chez soi… où d’ailleurs toutes sortes de virus sauront quand même
bien nous trouver.
Que ma prière s'élève devant Toi comme un encens ! |
Voyez combien le Seigneur est bon et nous propose le bien, même lorsque
nous sommes tentés de ne plus y croire. Il
ne nous abandonne jamais lors des épreuves que nous affrontons. Je vais
vous raconter une histoire toute récente. Elle se passe ces jours-ci en Grèce,
pays terriblement éprouvé aussi par l’athéisme, par une gouvernance «Bruxellienne»,
par une invasion d’immigrés, par une économie désastreuse depuis des années, et
par la maladie actuelle. Donc en 1890 un certain Tzanakakis est né à côté de
Chania, en Crête et devint coiffeur. Mais il contracta la terrible maladie de
Hansen, autrement dit la lèpre. Les lépreux à cette époque fêtaient isolés dans
l’île de Spinalonga par crainte de contagion. (Ça vous évoque peut-être
d’autres situations analogues ?) Pour échapper au confinement, il partit
pour Alexandrie où il reprit sa profession. Là, la maladie s’amplifiant, un
prêtre orthodoxe l’aida à gagner l’île de Chios où il y avait une léproserie.
Il avait 24 ans lorsqu’il y parvint. Là, dans une chapelle, il y avait une icône
de la Mère-de-Dieu appelée «L’obéissante» qu’il affectionnait particulièrement.
Il devint moine sous le nom de Nicéphore. Il vivait dans l’obéissance absolue à
son père spirituel et la maladie ne cessait de se répandre dans tout son corps.
Il avait pour obédience le jardin, mais priait beaucoup la nuit, avec force
métanies. Il était aussi premier chantre dans la chapelle, et, la maladie
l’ayant presque rendu aveugle, il chantait par cœur les offices.
En 1957 il arriva dans une clinique d’Athènes, parce que l’établissement de
Chios venait de fermer. Jamais il ne se plaignait, alors qu’il était couvert de
plaies et qu’il souffrait beaucoup ; il consolait même et rendait joyeux les
autres malades qui souffraient, charisme dont Dieu le dota en réponse à sa
patience et à sa foi. Il répétait
toujours «Que le saint nom de Seigneur soit béni». À 74 ans, le 4 janvier
1964, il remit son âme à Dieu. Depuis, il a accompli de nombreux miracles. Il a
été canonisé le 3 décembre 2012 et on garde sa mémoire sous le nom de saint
Nicéphore-le-lépreux.
Et voilà maintenant où je veux en venir en vous racontant brièvement son
histoire : il y a quelques jours, saint Nicéphore le Lépreux est apparu à quelqu’un
en Grèce et lui a dit : «Tous ceux qui, atteints du coronavirus, s’adresseront à
moi avec foi, je les guérirai» ! Alors, craindrons – nous ? Dieu ne nous montre-t-Il pas qu’Il ne nous
abandonne pas ?
Nous avons aussi exposé à votre vénération l’icône du saint chirurgien et
évêque Luc de Simféropol en Crimée. Saint Luc, qui vécut sous le joug
bolchevique qui le persécuta tout au long de sa vie, est mort en 1961, c’est un
contemporain de notre saint Nicéphore. Il opère encore aujourd’hui des croyants
qui lui demandent son intercession lorsque les chirurgiens ne peuvent plus
rien. Nous en avons le témoignage direct par un ami du monastère qui a
bénéficié de l’intervention du saint. Alors,
faut-il fuir la présence de Dieu, le «Donateur de Vie» va-t-il nous communiquer
la maladie et la mort si nous nous approchons de Lui par la communion et par
notre «assemblée» (je rappelle que le mot grec «Ekklesia» qui a donné
«Eglise» signifie «Assemblée» et qu’elle est le signe visible du Corps du
Christ, et le lieu de la manifestation de Ses charismes !
Au contraire de ce qui se fait, nous
devrions affluer en masse dans les églises par millions, et implorer notre
Créateur et Seigneur de nous épargner et de nous aider à surmonter les épreuves
qui nous attendent. Il le ferait !
Ces choses dites, je voudrais encore apporter quelques précisions :
D’une part : Dieu «sait» ce qu’Il
fait ou ce qu’Il permet ou tolère ; rien ne Lui échappe et rien ne Lui est
étranger. Aussi, TOUT ce qui advient,
nous le savons et nous le croyons, sert à Dieu pour le salut des hommes,
pour l’avènement de Son Royaume», qui,
nous devons le rappeler, «n’est pas de ce monde». C’est Lui qui l’a dit ! La
situation d’aujourd’hui ne fait pas exception. Dieu n’envoie pas le mal ni la souffrance, mais le Malin veut détruire
les hommes en les séparant de Dieu pour leur mort. La résistance au mal et à la
souffrance passe par la résistance au Malin, dont nous demandons à être
délivrés dans la prière du Seigneur, le «Notre Père…» Donc la délivrance du
mal est conditionnée par notre repentir, notre détermination à nous déclarer
pour Dieu, à suivre l’ordre de la création telle qu’Il l’a organisée pour notre
déification. Comment un monde qui exclut
Dieu, où le meurtre de millions d’innocents, de victimes de guerres,
d’esclavages de tous ordres sont montrés en idéaux, comment un tel monde
pourrait-il apporter harmonie et bonheur ? Nous appelons par là le fléau
sur nos têtes, non comme une punition divine, mais comme la conséquence de nos
actes, le résultat de notre autodéification, notre recherche de satisfaction
uniquement dans les «choses de ce monde», en faisant fi du bonheur de l’autre !
Notre crise actuelle, fut-elle provoquée
par l’activité humaine, est peut-être une ultime chance qui nous est donnée de
revenir vers le Père, après nous être nourris stérilement des caroubes
réservées aux porcs dans notre dramatique exil où ne dilapidons notre héritage
!
La sollicitation de l’intercession de saint Nicéphore ou de saint Luc, le
recours aux Liturgies au cours desquelles nous sommes témoins du
resplendissement sur terre, sur nous et en nous de la Gloire de Dieu, et non
confrontés à la maladie, à la souffrance et à la mort, l’arme de la prière et
du jeune en église, la requête du pardon divin par notre intime conversion et
notre confession d’une foi vraie conjointement à celle de notre péché, sont le
remède à nos maux physiques, psychiques et économiques. N’ayons pas peur, mais courons vers le Seigneur ! Et anathème à ceux
qui pensent trouver leur refuge dans les moyens de ce monde ou dans le seul
progrès scientifique !
Voici ce Cœur qui a tant aimé le monde |
De toute façon, notre salut est dans
l’accession à l’Autre niveau d’existence, l’entrée dans le Royaume des Cieux
dans lequel nous introduit la seconde naissance de la mort. Alors, somme toute, s’il n’est pas
question de hâter la venue de notre dernier jour dans notre enveloppe
corporelle, le moment de la quitter ne sera pas une catastrophe, mais bien une
libération. Ce jour-là nous connaîtrons une joie indicible, celle que nous
promet l’Évangile. Alors, si ce moment est provoqué par le «karcher à
septuagénaires» que le Covid 19 semble être aux dires de certains, ce n’est pas
un cataclysme. C’est peut-être le moment
providentiel de remettre la mort à sa juste place dans notre vie, et de
reconsidérer notre manière d’assumer cette dernière !
D’autre part, autant Dieu met à notre disposition le recours à l’intercession des saints par notre prière, par la
vénération de leurs saintes icônes, par les cierges que l’on allume devant
elles, car la lumière est l’image de la «Lumière du monde» qui est le Christ,
il ne faut cependant pas utiliser les saints et leurs icônes ou leurs Reliques
comme des amulettes. Ce ne sont pas des fétiches, des gris-gris ou des
porte-bonheurs qui agiraient magiquement. La vénération des saints et des icônes
n’a rien à voir avec la superstition ! Il doit y avoir une part de foi à
la mesure de chacun, mais réelle. Voilà pourquoi saint Nicéphore ajoute «ceux qui
s’adresseront à moi avec foi», c’est un
rapport de cœur à cœur, une communion vivante et une communication vitale,
même si elle est psychiquement peu consciente.
Lave-moi de ma faute, purifie-moi de mon péché ! |
Enfin : des évêques orthodoxes en Tchéquie, en Slovaquie et en Crête
refusent courageusement, et avec foi, d’obtempérer aux ordres athées
d’interdire la participation des fidèles aux Liturgies et de communier selon le
mode normal chez les Orthodoxes. (Suivant ces ordres, certains vont jusqu’à
conseiller que chacun amène sa cuiller jetable à usage unique ; et où la jette-t-on
après avoir communié ? J’ai vu à Paris vider l’eau théoriquement
sanctifiée d’un bénitier, dans l’égout le plus proche sur la chaussée publique !
On peut se demander ce que croit celui qui fait cela du caractère sacramentel
de cette eau dite «bénite» !). Nous sommes solidaires avec ces hiérarques
dissidents et nous espérons que beaucoup suivront leur exemple, jusqu’aux plus
hautes sphères hiérarchiques de nos Églises. Ils sont menacés de prison, mais
ils sont déterminés à en assumer le risque. Ils sont courageux ; ils se déterminent «pour le Christ.» On
peut aussi se poser la question de l’enjeu réel de cette crise au point que
l’on doive menacer de prison les contrevenants !!! L’unanimité des
autorités et leur détermination laissent à penser à des desseins cachés.
L’avenir nous répondra vite – et trop tard !
Je dois encore conclure que, par
juste précaution autant que par obéissance, on doit aussi prendre les mesures
d’hygiène recommandées par les autorités, sur lesquelles je n’ai pas besoin de
m’étendre, car toutes les radios, tous les journaux, tous les magazines, toutes
les «autorités» civiles et religieuses, tous les hommes et toutes les femmes
politiques de quelque bord que ce soit en font état, «en boucle», à chaque
heure qui passe. Puissent-ils être entendus, mais puisse aussi la voix des
saints et de Dieu-Le Verbe être écoutée !
Car à Lui reviennent l’adoration et la gloire, dans les siècles des siècles
!
N.B. Dans cette homélie, je ne remets pas en cause la réalité de la
pandémie à laquelle nous faisons face, ni ne m’oppose aux mesures de protections
hygiéniques recommandées, et, bien entendu, tout ce que je vous ai dit ne juge
en aucun cas les personnes qui, en conscience, ne peuvent se rendre à l’église
parce que leur santé, leur âge ou leurs infirmités ne le leur permettent pas.
Je m’insurge seulement contre le manque de foi de ceux qui ne nous laissent pas
la liberté de conscience de trouver réconfort et salut dans les Saints
Mystères, et la célébration commune du Jour du Seigneur Lequel est donateur de
vie, même à ceux qui l’ignorent. Si le virus n’est pas éradiqué d’ici Pâques,
que fera-t-on pour fêter la Résurrection, sans laquelle «notre foi est vaine» ???
On parle d’un confinement de 40 jours, Pâques est dans cinq semaines : 35
jours !
Archimandrite Elie
Dimanche 15 mars 2020
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