L’Esprit descendit alors sur cette troupe
de cent vingt personnes et apparut sous la forme de langues de feu, parce qu'il allait donner la parole à
leur bouche, la lumière à leur intelligence et l’ardeur à leur amour. Tous
furent remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en diverses langues selon
l'inspiration de ce même Saint-Esprit. Il
leur enseigna toute vérité, les enflamma du parfait amour et les confirma en
toute vertu. Aussi, aidés de sa grâce, illuminés par sa doctrine et fortifiés
par sa puissance, bien que peu nombreux et simples, « ils plantèrent
l'Église au prix de leur sang » [Brev. Rom.] dans le monde entier,
tantôt par des discours enflammés, tantôt par de parfaits exemples, tantôt par
de prodigieux miracles. dimanche 31 mai 2020
Pentecôte - L'Esprit vient dans le cœur des disciples assemblés au Cénacle, l'Eglise est prête à annoncer les merveilles du Seigneur et à donner la vie divine aux hommes
L’Esprit descendit alors sur cette troupe
de cent vingt personnes et apparut sous la forme de langues de feu, parce qu'il allait donner la parole à
leur bouche, la lumière à leur intelligence et l’ardeur à leur amour. Tous
furent remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en diverses langues selon
l'inspiration de ce même Saint-Esprit. Il
leur enseigna toute vérité, les enflamma du parfait amour et les confirma en
toute vertu. Aussi, aidés de sa grâce, illuminés par sa doctrine et fortifiés
par sa puissance, bien que peu nombreux et simples, « ils plantèrent
l'Église au prix de leur sang » [Brev. Rom.] dans le monde entier,
tantôt par des discours enflammés, tantôt par de parfaits exemples, tantôt par
de prodigieux miracles. samedi 30 mai 2020
Sainte Jehanne d'Arc, sauvez la France !
Quand il
annonça à Jeanne la sentence des juges et qu’elle ouït la dure et cruelle mort qui
l’attendait, elle cria douloureusement et piteusement, se tira et arracha les
cheveux: « Hélas, me traite-t-on ainsi horriblement et cruellement qu’il faille
que mon corps net et entier qui ne fut jamais corrompu soit aujourd’hui consumé
et réduit en cendres! Ah! ah! j’aimerais mieux être décapitée sept fois que
d’être ainsi brûlée. Hélas si j’eusse été en la prison ecclésiastique à
laquelle je m’étais soumise et que j’eusse été gardée par les gens d’Eglise,
non pas par mes ennemis et adversaires, il ne me fût pas si misérablement
arrivé malheur. Oh! j’en appelle devant Dieu, le grand juge, des grands torts
et ingravances qu’on me fait. » Et elle se plaignait merveilleusement
des oppressions et violences qu’on lui avait faites.
Au lieu de procéder régulièrement, on s’en tint à la
sentence épiscopale et il n’y eut pas de sentence laïque. C’est là un fait dont je suis certain, car je ne
quittai pas Jeanne depuis sa sortie du château jusqu’au moment où elle rendit
l’esprit. Après qu’elle eut été abandonnée par l’Eglise au bras séculier, deux
sergents anglais la contraignirent de descendre de l’échafaud, la menèrent au
lieu de l’exécution et la livrèrent au bourreau. Pourtant le bailli et la cour
séculière étaient présents, assis sur un échafaud. Mais, je le répète, il n’y
eut pas de condamnation portée par eux.
A son dernier jour, Jeanne se confessa et communia. La sentence ecclésiastique fut ensuite prononcée.
Ayant assisté à tout le dénouement du procès, j’ai bien et clairement vu qu’il
n’y eut pas de sentence portée par le juge séculier. Celui-ci était à son
siège, mais il ne formula pas de conclusion. L’attente avait été longue. A la
fin du sermon, les gens du roi d’Angleterre emmenèrent Jeanne et la livrèrent
au bourreau pour être brûlée. Le juge se borna à dire au bourreau, sans autre
sentence: « Fais ton office .»
Un soldat
anglais qui la haïssait mortellement avait juré qu’il mettrait de sa propre
main un fagot au bûcher de Jeanne. Il le fit. Mais à ce moment, qui était celui
où Jeanne expirait, il l’entendit crier le nom de Jésus. Il demeura terrifié et
comme foudroyé. Ses camarades l’emmenèrent dans une taverne près du
Vieux-Marché pour le ragaillardir en le faisant boire. L’après-midi, le même Anglais confessa en ma présence à un frère
prêcheur de son pays, qui me répéta ses paroles, qu’il avait gravement erré,
qu’il se repentait bien de ce qu’il avait fait contre Jeanne, qu’il la
réputait maintenant bonne et brave pucelle; car au moment où elle rendait l’esprit dans les flammes il avait pensé
voir sortir une colombe blanche valant du côté de la France.vendredi 22 mai 2020
Neuvaine à l'Esprit Saint - Préparons-nous à la Pentecôte
jeudi 21 mai 2020
Ascension du Seigneur et session à la droite de son Père
![]() |
| D'un sacramentaire de Normandie, l'Ascension du Sauveur |
mercredi 20 mai 2020
Mercredi des Rogations, vigile de l'Ascension - Porter du fruit pour la vie éternelle
Je dois avertir chacun de vous à propos de sa vigne : qui en effet a jamais retranché en lui-même tout le superflu au point qu'il puisse penser ne plus rien avoir à tailler ? Croyez-moi, ce qui est taillé repousse : les mauvais penchants chassés reviennent et l'on voit se réveiller les tendances endormies. Il ne suffit donc pas de tailler sa vigne une seule fois, mais il faut s'y remettre souvent, et même si possible, sans arrêt. Car, si vous êtes sincères, c'est sans arrêt qu'on trouve en soi quelque chose à tailler... La vertu ne peut pas croître parmi les péchés ; pour qu'elle puisse se développer, il faut empêcher ceux-ci de prendre de l'ampleur. Supprime donc le superflu, alors ce qui est nécessaire pourra surgir.lundi 18 mai 2020
Lundi - Mardi - Mercredi des Rogations
Comme nous l’avons déjà remarqué, le triduum de litanies pénitentielles avant la fête de l’Ascension fut institué à Vienne par saint Mamert vers 470 ; il comportait aussi la suspension des travaux serviles et le jeûne.
dimanche 17 mai 2020
Le chef-d'oeuvre de Dieu
7° Enfin Marie doit être terrible au diable et à ses suppôts comme une armée rangée en bataille principalement dans les derniers temps, parce que le diable, sachant bien qu’il a peu de temps, et beaucoup moins que jamais pour perdre les âmes, redouble tous les jours ses efforts et ses combats.
Ce n’est pas que l’ire, la haine et la puissance de Dieu ne soient infiniment plus grandes que celles de la très sainte Vierge, puisque les perfections de Marie sont limitées, mais c’est premièrement parce que Satan, étant orgueilleux, souffre infiniment plus d’être vaincu et puni par une petite et humble servante de Dieu, et son humilité l’humilie plus que le pouvoir divin. Secondement parce que Dieu a donné à Marie un si grand pouvoir contre les diables, qu’ils craignent plus, comme ils ont été souvent obligés d’avouer, malgré eux, par la bouche des possédés, un seul de ses soupirs pour quelque âme, que les prières de tous les saints, et une seule de ses menaces contre eux que tous les autres tourments. Ce que Lucifer a perdu par orgueil, Marie l’a gagné par humilité.
vendredi 15 mai 2020
La vertu de silence
Du Cardinal Pierre de Bérulle, in « Œuvres de piété », n.39
Le
partage de la Vierge est d’être en
silence. C’est son état, c’est sa
voie, c’est sa vie.
Sa
vie est une vie de silence qui adore la Parole éternelle. En voyant devant ses yeux, en son sein, en ses bras, cette même Parole,
la Parole substantielle du Père, être muette et réduite au silence par l’état
de son enfance, elle entre en un nouveau silence et y est transformée à
l’exemple du Verbe incarné qui est son fils, son Dieu et son unique Amour.
Et sa vie se passe ainsi de silence en
silence, de silence d’adoration en silence de transformation ; son esprit
et ses sens conspirant également à former et à perpétuer en elle cette vie de
silence.
Et
c’est un de ces effets sacrés et divins du silence de Jésus de mettre la très
sainte Mère de Jésus en une vie de silence. Silence humble, profond et adorant plus saintement et plus disertement
la sagesse incarnée, que les paroles ni des hommes ni des anges.
Ce
silence de la Vierge n’est pas un silence de bégaiement et d’impuissance, c’est
un silence de lumière et de ravissement.
C’est un silence plus éloquent, dans
les louanges de Jésus, que l’éloquence même. C’est un effet puissant et divin
dans l’ordre de la grâce, c’est-à-dire, c’est un silence opéré par le silence de Jésus, qui imprime ce divin
effet en sa Mère et qui la tire à soi dans son propre silence, et qui absorbe
en sa divinité toute parole et pensée de sa créature.
Aussi
est-ce une merveille de voir qu’en cet état de silence et d’enfance de Jésus,
tout le monde parle et Marie ne parle point, le silence de Jésus ayant plus de puissance de la tenir en un silence
sacré, que les paroles ni des anges ni des saints, n’ont de force à la mettre
en propos et la faire parler de choses si dignes de louanges, et que le
ciel et la terre unanimement célèbrent et adorent. Les anges en parlent, et entre eux-mêmes et aux pasteurs : et Marie est
en silence.
Les pasteurs courent et
parlent ; et
Marie est en silence. Les rois arrivent,
parlent et font parler toute la ville, tout l’Etat et tout le sacré synode de
Judée ; et Marie est en retraite et en silence. Tout l’Etat est ému et chacun s’étonne et parle du nouveau Roi
recherché par les rois ; et Marie est en son repos et en son sacré silence. Siméon parle au Temple et Anne la
prophétesse, et tous ceux qui attendent le salut d’Israël : et Marie offre,
donne, reçoit et rapporte son Fils en silence. Tant le silence de Jésus a de puissance et d’impression secrète sur
l’esprit et sur le cœur de la Vierge, et la tient puissamment et divinement
occupée et ravie en silence.
Car
aussi durant tout le temps de son enfance, nous n’avons que ces paroles qui
nous soient rapportées de la conduite de la Vierge, et de sa piété au regard de
son Fils et des choses qui sont dites de Lui, et accomplies en Lui : « Marie
conservait tout cela et elle le méditait dans son cœur. » (Luc 2,51).
Voilà l’état et l’occupation de la Vierge, voilà
son exercice et sa vie au regard de Jésus, durant sa sainte enfance.
mercredi 13 mai 2020
Notre-Dame de Fatima, Reine du saint Rosaire, priez pour nous, pour l'Eglise et la France !
Permettez-moi, ô Vierge
immaculée, Reine du saint Rosaire,
de vous prendre aujourd'hui pour ma mère, ma patronne, mon asile, mon refuge et
ma protection; je veux vous donner mon cœur, mon âme, tout mon être, et après
Dieu vous aimer par-dessus toute chose. Heureux celui qui vous consacre son
amour! N'êtes-vous pas, ô Vierge bénie! plus belle que les Anges, plus belle
que l'astre des nuits, plus brillante que le soleil? Ne surpassez-vous pas le
lis en splendeur? N'êtes-vous pas un jardin de délices, une fleur parfumée, une
blanche colombe, la bien-aimée de Jésus, la fille chérie, la mère sans tâche,
l'épouse choisie entre mille? Qui pourrait donc vous refuser son cœur? Je vous
donne le mien, car vous êtes belle, enrichie de toutes les grâces, comblée de
toutes les perfections. Je vous le donne encore, ô Marie! parce que la
reconnaissance m'en impose le pressant devoir.dimanche 10 mai 2020
Tout à la gloire de Notre Dame
![]() |
| Notre Dame des Anges toute immaculée, par Francesco Maria Schiaffino, XVIIe. |
vendredi 8 mai 2020
Fête des appartitions de saint Michel Archange au Mont Gargan, à Rome et à Colosses
![]() |
| Saint Michel du Mont Gargan, autel majeur |
![]() |
| Saint Grégoire le Grand processionnant à Rome contre la peste, par H. le Blanc |
![]() |
| Apparitions de Saint Michel, à Colosses, faisant jaillir une source miraculeuse |























