Demandez à votre maman de prier
pour vous, et personne ne réagit. Mais demandez à la Bienheureuse Vierge Marie
de prier pour vous, et le monde des Protestants s’indigne.
vendredi 29 janvier 2021
Aimons à prier Marie
mercredi 27 janvier 2021
Chaque Mercredi en l'honneur de S. Joseph nous pouvons recevoir l'indulgence plénière
Saint Joseph, paroisse S.Paul-S.Louis, Paris
Oh ! heureux homme, bienheureux Joseph ! à qui il a été donné de voir le Dieu que beaucoup de rois ont voulu voir et n’ont pas vu ; ont voulu entendre et n’ont pas entendu ; il vous a été donné non seulement de le voir et de l’entendre, mais de le porter et de l’étreindre, de l’embrasser, de le vêtir et de le garder.
lundi 25 janvier 2021
Prions pour l'unité des chrétiens dans la foi et la vérité révélée par Jésus-Christ
Lu sur le site proliturgia, le jeudi, 28 septembre 2017.
Il y a 500
ans, 100% des fidèles qui ont suivi Martin Luther étaient catholiques.
C’est bien la
preuve que se réclamer de son appartenance à l’Eglise catholique ne garantit
pas contre les erreurs doctrinales professées par un clerc. Ce qui, de nos
jours, devrait porter à réflexion.
Le triomphe de l'Eucharistie, allégorie |
vendredi 22 janvier 2021
Mon Dieu, donnez-nous beaucoup de saints prêtres ! Mon Dieu, faites que nous puissions accueillir joyeusement les vocations sacerdotales et consacrées dans nos familles
De Saint Jean-Marie Vianney, Curé d'Ars (+ 4 août 1859).
L'Ordre
est un Sacrement qui regarde tout le monde... On doit regarder le prêtre
lorsqu'il est à l'Autel et en chaire comme si c’était Dieu Lui-même... Si nous
n’avions pas le Sacrement de l’Ordre, nous n’aurions pas Notre Seigneur... Là
où il n’y a plus de prêtre, il n’y a plus de Sacrifice, il n’y a plus de
religion... Lorsqu' on veut détruire la religion, on commence par attaquer le
prêtre... Nous avons trop besoin de saints religieux et de bons prédicateurs
pour renouveler la France.
mardi 19 janvier 2021
La Providence est bonne
Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, Lettre 334
DIEU SEUL
Monsieur ;
Dieu seul, Dieu seul en trois personnes, etc… Enfin, Monsieur, son aimable et divine Providence m’a servi à son ordinaire et, comme elle l’a fait toujours selon la multitude de ses miséricordes infinies, de très bonne, de très douce et de très fidèle mère dans vos visites.
Nous y avons ressenti les incommodités de notre mal et, souvent et cependant, elle a ménagé toutes choses avec tant de douceur qu’elle nous a fait faire les visites de plus de quatre-vingts paroisses, et dans un froid très rigoureux et de telle manière que nous n’avons pas eu d’empêchement dans un seul dimanche de célébrer la messe de paroisse, et de monter en chaire trois fois en différentes églises pour y exhorter les peuples.
dimanche 17 janvier 2021
La première Communion de M. Boudon
Il la fit cette première communion, dès l’année suivante à l’âge de neuf ans, et ce fut alors que le torrent des faveurs célestes que les chutes dont nous venons de parler avaient arrêté pour un temps reprit chez lui son cours avec plus d’abondance et plus d’impétuosité qu’auparavant.
Il fit avec une nouvelle ferveur ses pieuses lectures et il y en eut une qui le porta à une action bien extraordinaire pour son âge. Ayant trouvé par hasard ou plutôt par une secrète disposition de la Providence un sermon à l’honneur de saint Jean l’Evangéliste qui traitait de la pureté de ce grand apôtre, son cœur en fut si touché, si attendri, qu’il conçut un violent désir d’imiter ce disciple bien-aimé de l’époux et du roi des vierges.
Depuis ce jour qu’il regarda sans cesse comme le plus beau de ses jours, Boudon conçut pour le saint évangéliste de la charité, une tendresse qui ne s’altéra jamais ou plutôt qui crût et se multiplia beaucoup plus que l’âge et les années. Il ne se lassait ni de célébrer ses grandeurs ni de publier les grâces qu’il croyait en avoir reçues : « Grand saint, disait-il dans ces mouvements rapides dont il semblait n’être pas maître, puisse le ciel accroître le nombre de vos serviteurs et les combler de ses plus douces bénédictions ! Que le Seigneur répande de plus en plus dans ton Eglise un instinct d’amour pour vos excellentes perfections, que votre Nom soit grand dans toutes les nations, qu’il soit célébré depuis un bout du monde jusqu’à l’autre. »
vendredi 15 janvier 2021
L'enfance de M. Boudon
L’innocence et la simplicité de son âge jointes à la beauté naturelle dont il était doué donnaient à sa piété quelque chose de tendre et de naïf qui le rendait aimable à tous ceux qui le connaissaient, il savait en inspirer le goût aux enfants qu’il était à portée de fréquenter. On les voyait suivre à son exemple des pratiques que leur pétulance naturelle aurait dû leur faire trouver bien gênantes. Il les conduisait à l’église et, s’ils n’y portaient point sa ferveur, ils imitaient du moins son maintien recueilli ; souvent aussi, il les rassemblait pour les exhorter à l’amour de Dieu et au repentir de leurs fautes, il leur enseignait la manière de se bien confesser et les moyens de retirer plus de fruits de cette action.
Ce fut saint Jean l’Evangéliste qui lui inspira le premier une dévotion particulière. Il avait trouvé son panégyrique chez ses parents et cette lecture lui inspira tant d’amour pour ce saint et d’admiration pour ses vertus que, retiré à l’écart, il se prosterna devant Dieu et lui fit la promesse de les imiter, toutes promesse dont il ne sentait pas bien alors l’importance, mais comme il le dit lui-même depuis, en parlant de cette circonstance de son enfance, il est des choses que Dieu veut que nous fassions sans réflexion, le permettant ainsi parce que si nous demandions avis selon les règles de la prudence, nous ne les ferions pas. La fidélité avec laquelle Boudon tint à ces premières résolutions prouve qu’elles étaient du nombre de celles dont l’attrait vient d’en haut. Aussi eut il toute sa vie la même vénération pour l’apôtre qui les lui avait inspirées : il l’appelait le saint de sa piété, il assurait qu’il avait commencé à ressentir les doux effets de sa protection presque en même temps qu’il avait commencé de vivre et, dans le dernier ouvrage qu’il composa, il terminait encore son éloge en l’appelant le disciple de l’amour, le disciple si aimant et si aimé, l’aimable saint Jean l’Evangéliste.
Ce fut dans ces dispositions qu’il se prépara à sa première communion. Il se reprochait avec amertume les plus légères imperfections dont il eût à s’accuser dans sa confession générale, mais deux fautes surtout qui avaient échappé à sa vigilance sur lui-même tourmentaient excessivement sa conscience délicate. Succombant à un mouvement de sensualité, il avait bu un reste de vin laissé dans les burettes après une messe qu’il venait de servir et, trop timide sans doute pour résister aux prières d’un religieux propriétaire, il avait, pendant qu’on faisait la visite de son monastère, gardé l’argent qu’il cachait contre le prescrit de la règle. La confusion qu’il en ressentait était si grande qu’elle l’avait empêché jusque-là de les déclarer au tribunal de la pénitence, il le fit avec un repentir qui dura jusqu’à la fin de sa vie. L’amertume avec laquelle il en parlait alors prouve dans quelle innocence il garda depuis son âme, et on peut attribuer sans doute à l’impression que ces chutes firent sur lui la rigueur excessive avec laquelle il pratiqua constamment les vertus de pauvreté et de mortification religieuse.
jeudi 14 janvier 2021
Anniversaire de la naissance et du baptême du vénérable abbé Henri Marie Boudon
Vous avez été baptisés dans le Christ, et vous avez
revêtu le Christ ; vous avez donc été configurés au Fils de Dieu. En effet, Dieu qui nous a prédestinés à la filiation
adoptive nous a configurés au corps de gloire du Christ. Puisque vous êtes
maintenant participants du Christ, vous êtes à juste titre appelés vous-mêmes « christs »,
et c'est de vous que Dieu disait : Ne
touchez pas à mes christs.
Or, vous êtes
devenus des christs en recevant
l'empreinte de l'Esprit Saint ; et tout s'est accompli pour vous en image,
parce que vous êtes les images du Christ. Pour
lui, quand il se fut baigné dans le fleuve du Jourdain et qu'il eut communiqué
aux eaux le contact de sa divinité, il en remonta ; et la venue substantielle
du Saint-Esprit sur lui se produisit, le semblable se reposant sur le
semblable. Il en est pareillement pour vous : une fois que vous êtes
remontés de la piscine sainte, eut lieu la
chrismation, image exacte de celle dont fut marqué le Christ. Il s'agit de
l'Esprit Saint. Le prophète Isaïe, faisant parler le Seigneur, disait de
lui : L'Esprit du Seigneur est sur moi ; car il m'a consacré par la
chrismation ; il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres.
Le Christ a été
marqué par l'huile spirituelle d'allégresse, c'est-à-dire par l'Esprit Saint,
qui est appelé huile d'allégresse parce qu'il est l'auteur de l'allégresse
spirituelle ; et vous, vous avez été
oints de parfum, vous êtes devenus participants et compagnons du Christ. Mais
ne va pas t'imaginer que ce parfum est quelque chose d'ordinaire. ~ Ce saint parfum, après l'invocation pour
obtenir le Saint-Esprit, n'est plus un parfum ordinaire et, pourrait-on dire,
commun. Il est don spirituel du Christ, devenu, par la présence de l'Esprit
Saint, agent efficace de sa divinité. C'est de ce parfum qu'on te chrisme
symboliquement sur le front et les autres organes des sens. Tandis que ton
corps est oint de parfum visible, l'âme est sanctifiée par le saint et
vivifiant Esprit.
Ampoule de Saint Chrême |
dimanche 10 janvier 2021
Au Baptême, nous avons reçu la vie nouvelle des enfants de Dieu
Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Dieu inconnu », chap. II
Un Dieu s’est fait homme afin que les hommes ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité, pour eux, pour qu’ils entrent dans les dispositions de Jésus-Christ, et particulièrement de son esprit de sacrifice pour qu’ils défèrent avec lui les respects, les adorations et les louanges qu’il donne au Père éternel.
Dès qu’il vient au monde, il ne se présente devant lui qu’en esprit d’anéantissement et chétives et pauvres créatures que nous sommes ; véritables néants, nous voudrions toujours subsister en nous-mêmes par nos attachements, toujours être quelque chose dans l’esprit et dans le cœur des créatures, par leur estime et par leur amitié, et bien loin de nous réjouir et de bénir la divine Providence quand elle nous donne des occasions d’en être dégagés, nous nous en faisons de grandes peines et nous n’oublions rien pour les éviter.
O Dieu si vous vouliez ouvrir les cieux et en descendre, s’écrie le Prophète Isaïe, les montagnes s’écouleront devant vous ; lorsque vous ferez éclater vos merveilles, nous ne les pourrons supporter.
La seule révélation qui en est faite à ce Prophète lui fait connaître que les cœurs des hommes, quelque glacés qu’ils soient lorsque Dieu paraîtra sur la terre, doivent se fondre comme de la cire aux feux de son divin amour, que toute leur grandeur doit s’abîmer comme des montagnes en sa présence suradorable ; et nous qui sommes nés après l’Incarnation du Sauveur, qui savons les merveilles qu’il a fait éclater dans ce mystère, nous demeurons toujours en nous-mêmes, notre orgueil subsiste toujours, et nos corps que nous devons immoler à Dieu comme une victime vivante et sainte par la mortification, sont réservés aux plaisirs et à la satisfaction des sens.
jeudi 7 janvier 2021
Préparons nous à la fête du Baptême du Seigneur
Du Pape saint Sixte III, 432-440. Inscription sur le Baptistère du Latran
Ici naît pour le ciel un peuple de race
divine.
Dans les eaux fécondes l’Esprit donne vie.
En
ces flots, l’Eglise-Mère enfante ses fils comme un fruit virginal qu’elle a
conçu du Saint Esprit.
Vous, qui en cette source renaissez, des
cieux espérez le Royaume, car pour ceux qui une seule fois sont nés point de
part à la vie bienheureuse.
Ici se trouve la source de vie qui lave le
monde entier.
De la blessure du Christ elle a jailli.
Plonge dans la sainte fontaine, pécheur,
pour laver ton péché.
L’eau accueille le vieil homme et fait
ressurgir l’homme nouveau.
Innocent tu veux être : en ce bain
purifie-toi.
Que ton fardeau soit péché d’origine ou
péché personnel, ceux qui renaissent n’ont pas de différence : ils sont un
par un seul baptême, un seul Esprit, une seule foi.
De la quantité ou de la gravité de ses péchés que nul n’ait peur : qui naîtra de ce fleuve, sanctifié deviendra.
mardi 5 janvier 2021
O Jésus, petite Hostie offerte dans la crèche
Récréations
pieuses, Ste Thérèse de l’Enfant Jésus
Pour vous communiquer sa vie
Transforme en Lui chaque matin
Une petite et blanche Hostie.
Avec bien plus d'amour encor
Il veut vous changer en Lui-même
Votre cœur est son cher trésor
Son bonheur et sa joie suprême.
Noël, Noël
Je descends du Ciel
Pour dire à votre âme ravie
L'Agneau si Doux
S'abaisse vers vous
Soyez sa
blanche et pure Hostie.
lundi 4 janvier 2021
Saint Nom de Jésus
Litanies du Saint Nom de Jésus de saint Bernardin de Sienne
Seigneur, ayez pitié de nous. O Christ, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.
Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Jésus, Fils du Dieu vivant, ayez pitié de nous.
Jésus, splendeur du Père, ayez pitié de nous.
Jésus, splendeur de la lumière éternelle, ayez pitié de nous.
Jésus, roi de gloire, ayez pitié de nous.
Jésus, soleil de justice, ayez pitié de nous.
Jésus, Fils de la Vierge Marie, ayez pitié de nous.
Jésus, aimable, ayez pitié de nous.
Jésus, admirable, ayez pitié de nous.
Jésus, Dieu fort, ayez pitié de nous.
Jésus, Père des siècles à venir, ayez pitié de nous.
Jésus, Ange du grand conseil, ayez pitié de nous.
Jésus, très puissant, ayez pitié de nous.
Jésus, très patient, ayez pitié de nous.
Jésus, très obéissant, ayez pitié de nous.
Jésus, doux et humble de coeur, ayez pitié de nous.
Jésus, qui aimez la chasteté, ayez pitié de nous.
Jésus, qui nous aimez, ayez pitié de nous.
Jésus, Dieu de paix, ayez pitié de nous. Jésus, auteur de la vie, ayez pitié de nous.
Jésus, modèle des vertus, ayez pitié de nous.
Jésus, zélateur des âmes, ayez pitié de nous.
Jésus, notre Dieu, ayez pitié de nous.
Jésus, notre refuge, ayez pitié de nous.
Jésus, Père des pauvres, ayez pitié de nous.
Jésus, trésor des fidèles, ayez pitié de nous.
Jésus, bon pasteur, ayez pitié de nous.
Jésus, vraie lumière, ayez pitié de nous.
Jésus, sagesse éternelle, ayez pitié de nous.
Jésus, bonté infinie, ayez pitié de nous.
Jésus, notre voie et notre vie, ayez pitié de nous.
Jésus, joie des anges, ayez pitié de nous.
Jésus, roi des patriarches, ayez pitié de nous.
Jésus, maître des apôtres,ayez pitié de nous.
Jésus, docteur des évangélistes, ayez pitié de nous.
Jésus, force des martyrs, ayez pitié de nous.
Jésus, lumière des confesseurs, ayez pitié de nous.
Jésus, pureté des vierges, ayez pitié de nous.
Jésus, couronne de tous les saints, ayez pitié de nous.
Soyez-nous propices, pardonnez-nous, Jésus.
Soyez-nous propices, exaucez-nous, Jésus.
De tout mal, délivrez-nous, Jésus.
De tout péché, délivrez-nous, Jésus.
De votre colère, délivrez-nous, Jésus.
Des embûches du démon, délivrez-nous, Jésus.
De l'esprit de fornication, délivrez-nous, Jésus.
De la mort éternelle, délivrez-nous, Jésus.
Du mépris de vos inspirations, délivrez-nous, Jésus.
Par le mystère de votre sainte Incarnation, délivrez-nous, Jésus.
Par votre Nativité, délivrez-nous, Jésus.
Par votre Enfance, délivrez-nous, Jésus.
Par votre vie toute divine, délivrez-nous, Jésus.
Par vos travaux, délivrez-nous, Jésus.
Par votre Agonie et votre Passion, délivrez-nous, Jésus.
Par votre Croix et votre abandonnement, délivrez-nous, Jésus. Par vos langueurs, délivrez-nous, Jésus.
Par votre mort et votre sépulture, délivrez-nous, Jésus.
Par votre Résurrection, délivrez-nous, Jésus.
Par votre Ascension, délivrez-nous, Jésus.
Par l'institution de la sainte Eucharistie, délivrez-nous, Jésus.
Par vos joies, délivrez-nous, Jésus.
Par votre gloire, délivrez-nous, Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Jésus.
Jésus, écoutez-nous. Jésus, écoutez-nous.
Jésus, exaucez-nous. Jésus, exaucez-nous.
Prions
: Seigneur Jésus-Christ qui avez dit : "Demandez et vous recevrez,
cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira" :
donnez-nous, nous vous en supplions, un tel attrait de votre amour tout divin,
que nous vous aimions de tout cœur, de bouche et d'action, et que nous ne
cessions jamais de vous louer. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des
siècles. Ainsi Soit-il.
dimanche 3 janvier 2021
Epiphanie du Seigneur
Saints Mages, mosaïques de Ravennes, VIe s. |
Saint Alphonse-Marie de Liguori, Méditations pour l'octave de l'Épiphanie, n°1
« Ils
virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent
devant lui »
Les mages trouvent une pauvre jeune fille avec un
pauvre enfant couvert de pauvres langes... mais, en entrant dans cette grotte,
ils ressentent une joie qu'ils n'ont jamais éprouvée...
Le divin Enfant
prend un air joyeux : signe de la satisfaction affectueuse avec laquelle
il les accueille comme les premières conquêtes de son œuvre rédemptrice. Les saints rois regardent ensuite Marie,
qui ne parle pas ; elle se tient en silence ; mais son visage qui
reflète la joie et respire une douceur céleste, prouve qu'elle leur fait bon
accueil et qu'elle les remercie d'être venus les premiers reconnaître son Fils
pour ce qu'il est : leur souverain Maître... Enfant digne d'amour, je
te vois dans cette grotte, couché sur la paille, très pauvre et très méprisé ; mais la foi m'enseigne que tu es
mon Dieu descendu du ciel pour mon salut.
L'or pour le Roi des rois, l'encens pour Dieu le Verbe,
la myrrhe pour l'humanité offerte en sacrifice.
Je n'ai pas l'or de l'amour, puisque j'ai aimé les choses de ce monde ; je
n'ai aimé que mes caprices, au lieu de t'aimer toi, infiniment digne d'amour.
Je n'ai pas l'encens de la prière, puisque j'ai malheureusement vécu sans penser à toi.
Je n'ai pas la myrrhe de la mortification, puisque, pour ne m'être pas abstenu de plaisirs
misérables, j'ai tant de fois contristé ta bonté infinie.
Que
t'offrirai-je donc ? Mon Jésus, je
t'offre mon cœur, tout souillé, tout dénué qu'il est : accepte-le et
change-le, puisque tu es venu ici-bas laver dans ton sang nos cœurs
coupables et nous transformer ainsi de pécheurs en saints.
Donne-moi donc cet or, cet encens, cette myrrhe qui me
manquent.
Donne-moi l'or de ton saint amour ; donne-moi
l'encens, l'esprit de prière ; donne-moi la myrrhe, le désir et la force
de me mortifier en tout ce qui te déplaît... Ô Vierge sainte, tu as accueilli les pieux rois mages avec une vive affection
et tu les as comblés ; daigne aussi
m'accueillir et me consoler, moi qui viens, à leur exemple, faire visite et
m'offrir à ton Fils.
vendredi 1 janvier 2021
''Te Deum laudamus'' en action de grâce - ''Veni Creator'' pour consacrer la nouvelle année
Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Science et pratique du Chrétien », chap.3, Les grandeurs admirables de la vocation chrétienne
Que le Dieu d’Israël est bon ! Qu’il
soit béni, lui qui fait
seul des choses admirables !
Que son nom est glorieux, et plein de
majesté, soit béni dans tous les siècles !
Que les cieux, la
terre et la mer et tout ce qui se meut en eux célèbrent ses louanges !
O Dieu que les peuples vous louent, qu’ils
entrent dans la joie et l’allégresse, qu’ils bénissent la sainteté de votre nom
dans la durée de toute l’éternité !
Que vos Anges et tout ce qui respire vous louent !
Mais, ô Jérusalem, ô Sion, ô âme
chrétienne, chante les louanges de ton Seigneur et de ton Dieu qui a établi la paix dans toute ton
étendue. Chante un nouveau Cantique à se gloire !
Réjouis-toi en ton Roi qui te couronne de
miséricorde et de grâce.
Souviens-toi des merveilles et des prodiges qu’il a faits en ta faveur ; n’oublie jamais les grâces que tu en as reçues.
Mais qui racontera les miracles de l’amour qu’il a porté à son peuple ? Qui pourra dire les choses grandes qu’il lui a faites, lui qui est tout puissant et dont le nom est saint ?
O Seigneur, qu’elles sont admirables, qu’elles
sont élevées au-dessus de toute pensée, ô Dieu, qui est égal à vous ?
Mais, ô Dieu de bonté et de miséricorde, faites nous luire votre lumière des montagnes éternelles pour raconter les merveilles que vous avez faites au peuple chrétien que vous avez si chèrement aimé, à ce peuple que vous avez racheté des mains de l’ennemi et que vous avez comblé de l’abondance de vos biens ; enfin, que vous soyez loué par ceux qui sont votre héritage !
O Dieu qui comprendra vos miséricordes ?