vendredi 29 janvier 2021

Aimons à prier Marie

Notre Dame de Bon Secours


D’un prêtre orthodoxe, plein de bon sens

Demandez à votre maman de prier pour vous, et personne ne réagit. Mais demandez à la Bienheureuse Vierge Marie de prier pour vous, et le monde des Protestants s’indigne.


mercredi 27 janvier 2021

Chaque Mercredi en l'honneur de S. Joseph nous pouvons recevoir l'indulgence plénière

Saint Joseph, paroisse S.Paul-S.Louis, Paris

Antienne parisienne (ca 1400)

Oh ! heureux homme, bienheureux Joseph ! à qui il a été donné de voir le Dieu que beaucoup de rois ont voulu voir et n’ont pas vu ; ont voulu entendre et n’ont pas entendu ; il vous a été donné non seulement de le voir et de l’entendre, mais de le porter et de l’étreindre, de l’embrasser, de le vêtir et de le garder.


lundi 25 janvier 2021

Prions pour l'unité des chrétiens dans la foi et la vérité révélée par Jésus-Christ

Lu sur le site proliturgia, le jeudi, 28 septembre 2017. 

Il y a 500 ans, 100% des fidèles qui ont suivi Martin Luther étaient catholiques.

C’est bien la preuve que se réclamer de son appartenance à l’Eglise catholique ne garantit pas contre les erreurs doctrinales professées par un clerc. Ce qui, de nos jours, devrait porter à réflexion.

Le triomphe de l'Eucharistie, allégorie


vendredi 22 janvier 2021

Mon Dieu, donnez-nous beaucoup de saints prêtres ! Mon Dieu, faites que nous puissions accueillir joyeusement les vocations sacerdotales et consacrées dans nos familles

De Saint Jean-Marie Vianney, Curé d'Ars (+ 4 août 1859).

L'Ordre est un Sacrement qui regarde tout le monde... On doit regarder le prêtre lorsqu'il est à l'Autel et en chaire comme si c’était Dieu Lui-même... Si nous n’avions pas le Sacrement de l’Ordre, nous n’aurions pas Notre Seigneur... Là où il n’y a plus de prêtre, il n’y a plus de Sacrifice, il n’y a plus de religion... Lorsqu' on veut détruire la religion, on commence par attaquer le prêtre... Nous avons trop besoin de saints religieux et de bons prédicateurs pour renouveler la France.



mardi 19 janvier 2021

La Providence est bonne


Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, Lettre 334

DIEU SEUL

Monsieur ;

Dieu seul, Dieu seul en trois personnes, etc… Enfin, Monsieur, son aimable et divine Providence m’a servi à son ordinaire et, comme elle l’a fait toujours selon la multitude de ses miséricordes infinies, de très bonne, de très douce et de très fidèle mère dans vos visites.

Nous y avons ressenti les incommodités de notre mal et, souvent et cependant, elle a ménagé toutes choses avec tant de douceur qu’elle nous a fait faire les visites de plus de quatre-vingts paroisses, et dans un froid très rigoureux et de telle manière que nous n’avons pas eu d’empêchement dans un seul dimanche de célébrer la messe de paroisse, et de monter en chaire trois fois en différentes églises pour y exhorter les peuples.

Aidez-moi, Monsieur, à chanter ses miséricordes. Elle nous a fait finir nos visites par trois églises dédiées à Dieu sous l’invocation de la très pure Vierge, dont l’une est un pèlerinage de dévotion à la sainte Vierge sous le titre de ‘‘Notre-Dame de Bon Secours’’, secours que j’ai expérimenté depuis que je suis au monde avec des bénédictions singulières, la très sainte Vierge ayant toujours été ma très bonne maîtresse et très miséricordieuse mère. Le dernier jour était dédié à ‘‘Saint-Jean l’évangéliste devant la Porte Latine’’, aimable et incomparable saint. Je voudrais crier à haute voix par toute la terre à sa dévotion ! Oh que j’ai reçu de grâces dès ma jeunesse par ce grand saint !

dimanche 17 janvier 2021

La première Communion de M. Boudon

Sainte Hostie de Dijon

« Vie de Boudon » par Collet


Il la fit cette première communion, dès l’année suivante à l’âge de neuf ans, et ce fut alors que le torrent des faveurs célestes que les chutes dont nous venons de parler avaient arrêté pour un temps reprit chez lui son cours avec plus d’abondance et plus d’impétuosité qu’auparavant.

Il fit avec une nouvelle ferveur ses pieuses lectures et il y en eut une qui le porta à une action bien extraordinaire pour son âge. Ayant trouvé par hasard ou plutôt par une secrète disposition de la Providence un sermon à l’honneur de saint Jean l’Evangéliste qui traitait de la pureté de ce grand apôtre, son cœur en fut si touché, si attendri, qu’il conçut un violent désir d’imiter ce disciple bien-aimé de l’époux et du roi des vierges.

Il se retira donc à l’écart et, les yeux baignés de larmes, le cœur embrasé du divin amour, il se consacra sans réserve à la sainte Trinité et se mettant ensuite sous la protection de la Mère de Dieu et du grand apôtre dont les sublimes vertus venaient de faire sur lui une si vive impression ; il fit vœu de virginité perpétuelle.

Depuis ce jour qu’il regarda sans cesse comme le plus beau de ses jours, Boudon conçut pour le saint évangéliste de la charité, une tendresse qui ne s’altéra jamais ou plutôt qui crût et se multiplia beaucoup plus que l’âge et les années. Il ne se lassait ni de célébrer ses grandeurs ni de publier les grâces qu’il croyait en avoir reçues : « Grand saint, disait-il dans ces mouvements rapides dont il semblait n’être pas maître, puisse le ciel accroître le nombre de vos serviteurs et les combler de ses plus douces bénédictions ! Que le Seigneur répande de plus en plus dans ton Eglise un instinct d’amour pour vos excellentes perfections, que votre Nom soit grand dans toutes les nations, qu’il soit célébré depuis un bout du monde jusqu’à l’autre. »



vendredi 15 janvier 2021

L'enfance de M. Boudon


« Vie nouvelle de Henri-Marie Boudon », par Mgr. Matthieu, Archevêque de Besançon

L’innocence et la simplicité de son âge jointes à la beauté naturelle dont il était doué donnaient à sa piété quelque chose de tendre et de naïf qui le rendait aimable à tous ceux qui le connaissaient, il savait en inspirer le goût aux enfants qu’il était à portée de fréquenter. On les voyait suivre à son exemple des pratiques que leur pétulance naturelle aurait dû leur faire trouver bien gênantes. Il les conduisait à l’église et, s’ils n’y portaient point sa ferveur, ils imitaient du moins son maintien recueilli ; souvent aussi, il les rassemblait pour les exhorter à l’amour de Dieu et au repentir de leurs fautes, il leur enseignait la manière de se bien confesser et les moyens de retirer plus de fruits de cette action.

On doit croire que les discours de ce jeune missionnaire ne furent pas sans succès, nul autre n’aurait été plus capable de faire impression sur l’esprit de ses petits auditeurs. En même temps qu’il cherchait à exciter la ferveur des autres, il s’attachait surtout à entretenir la sienne par l’exemple des saints.

Ce fut saint Jean l’Evangéliste qui lui inspira le premier une dévotion particulière. Il avait trouvé son panégyrique chez ses parents et cette lecture lui inspira tant d’amour pour ce saint et d’admiration pour ses vertus que, retiré à l’écart, il se prosterna devant Dieu et lui fit la promesse de les imiter, toutes promesse dont il ne sentait pas bien alors l’importance, mais comme il le dit lui-même depuis, en parlant de cette circonstance de son enfance, il est des choses que Dieu veut que nous fassions sans réflexion, le permettant ainsi parce que si nous demandions avis selon les règles de la prudence, nous ne les ferions pas. La fidélité avec laquelle Boudon tint à ces premières résolutions prouve qu’elles étaient du nombre de celles dont l’attrait vient d’en haut. Aussi eut il toute sa vie la même vénération pour l’apôtre qui les lui avait inspirées : il l’appelait le saint de sa piété, il assurait qu’il avait commencé à ressentir les doux effets de sa protection presque en même temps qu’il avait commencé de vivre et, dans le dernier ouvrage qu’il composa, il terminait encore son éloge en l’appelant le disciple de l’amour, le disciple si aimant et si aimé, l’aimable saint Jean l’Evangéliste.

Ce fut dans ces dispositions qu’il se prépara à sa première communion. Il se reprochait avec amertume les plus légères imperfections dont il eût à s’accuser dans sa confession générale, mais deux fautes surtout qui avaient échappé à sa vigilance sur lui-même tourmentaient excessivement sa conscience délicate. Succombant à un mouvement de sensualité, il avait bu un reste de vin laissé dans les burettes après une messe qu’il venait de servir et, trop timide sans doute pour résister aux prières d’un religieux propriétaire, il avait, pendant qu’on faisait la visite de son monastère, gardé l’argent qu’il cachait contre le prescrit de la règleLa confusion qu’il en ressentait était si grande qu’elle l’avait empêché jusque-là de les déclarer au tribunal de la pénitence, il le fit avec un repentir qui dura jusqu’à la fin de sa vie. L’amertume avec laquelle il en parlait alors prouve dans quelle innocence il garda depuis son âme, et on peut attribuer sans doute à l’impression que ces chutes firent sur lui la rigueur excessive avec laquelle il pratiqua constamment les vertus de pauvreté et de mortification religieuse.



jeudi 14 janvier 2021

Anniversaire de la naissance et du baptême du vénérable abbé Henri Marie Boudon

Ancienne catéchèse du diocèse de Jérusalem, aux nouveaux baptisés

Vous avez été baptisés dans le Christ, et vous avez revêtu le Christ ; vous avez donc été configurés au Fils de Dieu. En effet, Dieu qui nous a prédestinés à la filiation adoptive nous a configurés au corps de gloire du Christ. Puisque vous êtes maintenant participants du Christ, vous êtes à juste titre appelés vous-mêmes « christs », et c'est de vous que Dieu disait : Ne touchez pas à mes christs.

Or, vous êtes devenus des christs en recevant l'empreinte de l'Esprit Saint ; et tout s'est accompli pour vous en image, parce que vous êtes les images du Christ. Pour lui, quand il se fut baigné dans le fleuve du Jourdain et qu'il eut communiqué aux eaux le contact de sa divinité, il en remonta ; et la venue substantielle du Saint-Esprit sur lui se produisit, le semblable se reposant sur le semblable. Il en est pareillement pour vous : une fois que vous êtes remontés de la piscine sainte, eut lieu la chrismation, image exacte de celle dont fut marqué le Christ. Il s'agit de l'Esprit Saint. Le prophète Isaïe, faisant parler le Seigneur, disait de lui : L'Esprit du Seigneur est sur moi ; car il m'a consacré par la chrismation ; il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres.

En effet, le Christ n'a pas été chrismé par les hommes d'une huile ou d'un parfum matériels. Mais c'est le Père qui, l'ayant consacré d'avance comme le Sauveur du monde l'a marqué de l'Esprit Saint, comme le dit saint Pierre : Jésus de Nazareth, que Dieu a chrismé d'Esprit Saint. Et le prophète David proclamait : O Dieu, ton trône est pour les siècles des siècles : c'est un sceptre de droiture, le sceptre de ta royauté. Tu aimes la justice et tu hais l'impiété ; c'est pourquoi Dieu, ton Dieu, t'a consacré d'une huile d'allégresse, de préférence à tes rivaux. ~

Le Christ a été marqué par l'huile spirituelle d'allégresse, c'est-à-dire par l'Esprit Saint, qui est appelé huile d'allégresse parce qu'il est l'auteur de l'allégresse spirituelle ; et vous, vous avez été oints de parfum, vous êtes devenus participants et compagnons du Christ. Mais ne va pas t'imaginer que ce parfum est quelque chose d'ordinaire. ~ Ce saint parfum, après l'invocation pour obtenir le Saint-Esprit, n'est plus un parfum ordinaire et, pourrait-on dire, commun. Il est don spirituel du Christ, devenu, par la présence de l'Esprit Saint, agent efficace de sa divinité. C'est de ce parfum qu'on te chrisme symboliquement sur le front et les autres organes des sens. Tandis que ton corps est oint de parfum visible, l'âme est sanctifiée par le saint et vivifiant Esprit.

Ampoule de Saint Chrême


dimanche 10 janvier 2021

Au Baptême, nous avons reçu la vie nouvelle des enfants de Dieu

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Dieu inconnu », chap. II

Un Dieu s’est fait homme afin que les hommes ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité, pour eux, pour qu’ils entrent dans les dispositions de Jésus-Christ, et particulièrement de son esprit de sacrifice pour qu’ils défèrent avec lui les respects, les adorations et les louanges qu’il donne au Père éternel.

Dès qu’il vient au monde, il ne se présente devant lui qu’en esprit d’anéantissement et chétives et pauvres créatures que nous sommes ; véritables néants, nous voudrions toujours subsister en nous-mêmes par nos attachements, toujours être quelque chose dans l’esprit et dans le cœur des créatures, par leur estime et par leur amitié, et bien loin de nous réjouir et de bénir la divine Providence quand elle nous donne des occasions d’en être dégagés, nous nous en faisons de grandes peines et nous n’oublions rien pour les éviter.

O Dieu si vous vouliez ouvrir les cieux et en descendre, s’écrie le Prophète Isaïe, les montagnes s’écouleront devant vous ; lorsque vous ferez éclater vos merveilles, nous ne les pourrons supporter. 

La seule révélation qui en est faite à ce Prophète lui fait connaître que les cœurs des hommes, quelque glacés qu’ils soient lorsque Dieu paraîtra sur la terre, doivent se fondre comme de la cire aux feux de son divin amour, que toute leur grandeur doit s’abîmer comme des montagnes en sa présence suradorable ; et nous qui sommes nés après l’Incarnation du Sauveur, qui savons les merveilles qu’il a fait éclater dans ce mystère, nous demeurons toujours en nous-mêmes, notre orgueil subsiste toujours, et nos corps que nous devons immoler à Dieu comme une victime vivante et sainte par la mortification, sont réservés aux plaisirs et à la satisfaction des sens.

Le Verbe s’incarne et en même temps s’anéantit pour apprendre la grandeur infinie de Dieu et le néant des créatures et qu’elles doivent toujours se tenir dans leur rien en sa divine présence, n’occuper ni l’esprit ni le cœur des autres et ne pas y remplir la place qu’il y doit tenir, c’est ce que l’on ne comprend guère et à quoi peu de personnes s’appliquent, et ainsi Dieu est peu connu dans l’Incarnation.


jeudi 7 janvier 2021

Préparons nous à la fête du Baptême du Seigneur

Du Pape saint Sixte III, 432-440. Inscription sur le Baptistère du Latran

Ici naît pour le ciel un peuple de race divine.

Dans les eaux fécondes l’Esprit donne vie.

 En ces flots, l’Eglise-Mère enfante ses fils comme un fruit virginal qu’elle a conçu du Saint Esprit.

Vous, qui en cette source renaissez, des cieux espérez le Royaume, car pour ceux qui une seule fois sont nés point de part à la vie bienheureuse.

Ici se trouve la source de vie qui lave le monde entier.

De la blessure du Christ elle a jailli.

Plonge dans la sainte fontaine, pécheur, pour laver ton péché.

L’eau accueille le vieil homme et fait ressurgir l’homme nouveau.

Innocent tu veux être : en ce bain purifie-toi.

Que ton fardeau soit péché d’origine ou péché personnel, ceux qui renaissent n’ont pas de différence : ils sont un par un seul baptême, un seul Esprit, une seule foi.

De la quantité ou de la gravité de ses péchés que nul n’ait peur : qui naîtra de ce fleuve, sanctifié deviendra.


mardi 5 janvier 2021

O Jésus, petite Hostie offerte dans la crèche

 

Récréations pieuses, Ste Thérèse de l’Enfant Jésus

 Jésus, le Bel Enfant Divin,

Pour vous communiquer sa vie

Transforme en Lui chaque matin

Une petite et blanche Hostie.

Avec bien plus d'amour encor

Il veut vous changer en Lui-même

Votre cœur est son cher trésor

Son bonheur et sa joie suprême.

Noël, Noël

Je descends du Ciel

Pour dire à votre âme ravie

L'Agneau si Doux

S'abaisse vers vous

Soyez sa blanche et pure Hostie.

 


lundi 4 janvier 2021

Saint Nom de Jésus

Litanies du Saint Nom de Jésus de saint Bernardin de Sienne

Seigneur, ayez pitié de nous. O Christ, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous. 

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous. 
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous. 
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous. 
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous. 

Jésus, Fils du Dieu vivant, ayez pitié de nous. 
Jésus, splendeur du Père, ayez pitié de nous. 
Jésus, splendeur de la lumière éternelle, ayez pitié de nous. 
Jésus, roi de gloire, ayez pitié de nous. 
Jésus, soleil de justice, ayez pitié de nous. 
Jésus, Fils de la Vierge Marie, ayez pitié de nous. 
Jésus, aimable, ayez pitié de nous. 
Jésus, admirable, ayez pitié de nous. 
Jésus, Dieu fort, ayez pitié de nous. 
Jésus, Père des siècles à venir, ayez pitié de nous. 
Jésus, Ange du grand conseil, ayez pitié de nous. 
Jésus, très puissant, ayez pitié de nous. 
Jésus, très patient, ayez pitié de nous. 
Jésus, très obéissant, ayez pitié de nous. 
Jésus, doux et humble de coeur, ayez pitié de nous. 
Jésus, qui aimez la chasteté, ayez pitié de nous. 
Jésus, qui nous aimez, ayez pitié de nous. 
Jésus, Dieu de paix, ayez pitié de nous. 
Jésus, auteur de la vie, ayez pitié de nous. 
Jésus, modèle des vertus, ayez pitié de nous. 
Jésus, zélateur des âmes, ayez pitié de nous. 
Jésus, notre Dieu, ayez pitié de nous. 
Jésus, notre refuge, ayez pitié de nous. 
Jésus, Père des pauvres, ayez pitié de nous. 
Jésus, trésor des fidèles, ayez pitié de nous. 
Jésus, bon pasteur, ayez pitié de nous. 
Jésus, vraie lumière, ayez pitié de nous. 
Jésus, sagesse éternelle, ayez pitié de nous. 
Jésus, bonté infinie, ayez pitié de nous. 
Jésus, notre voie et notre vie, ayez pitié de nous. 
Jésus, joie des anges, ayez pitié de nous. 
Jésus, roi des patriarches, ayez pitié de nous. 
Jésus, maître des apôtres,ayez pitié de nous. 
Jésus, docteur des évangélistes, ayez pitié de nous. 
Jésus, force des martyrs, ayez pitié de nous. 
Jésus, lumière des confesseurs, ayez pitié de nous.
Jésus, pureté des vierges, ayez pitié de nous. 
Jésus, couronne de tous les saints, ayez pitié de nous.

Soyez-nous propices, pardonnez-nous, Jésus. 
Soyez-nous propices, exaucez-nous, Jésus. 

De tout mal, délivrez-nous, Jésus. 
De tout péché, délivrez-nous, Jésus. 
De votre colère, délivrez-nous, Jésus. 
Des embûches du démon, délivrez-nous, Jésus. 
De l'esprit de fornication, délivrez-nous, Jésus. 
De la mort éternelle, délivrez-nous, Jésus. 
Du mépris de vos inspirations, délivrez-nous, Jésus. 
Par le mystère de votre sainte Incarnation, délivrez-nous, Jésus.
Par votre Nativité, délivrez-nous, Jésus.
Par votre Enfance, délivrez-nous, Jésus. 
Par votre vie toute divine, délivrez-nous, Jésus.
Par vos travaux, délivrez-nous, Jésus. 
Par votre Agonie et votre Passion, délivrez-nous, Jésus.
Par votre Croix et votre abandonnement, délivrez-nous, Jésus.
Par vos langueurs, délivrez-nous, Jésus. 
Par votre mort et votre sépulture, délivrez-nous, Jésus. 
Par votre Résurrection, délivrez-nous, Jésus. 
Par votre Ascension, délivrez-nous, Jésus. 
Par l'institution de la sainte Eucharistie, délivrez-nous, Jésus. 
Par vos joies, délivrez-nous, Jésus. 
Par votre gloire, délivrez-nous, Jésus. 

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Jésus. 
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Jésus. 
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Jésus. 

Jésus, écoutez-nous. Jésus, écoutez-nous. 
Jésus, exaucez-nous. Jésus, exaucez-nous. 

Prions : Seigneur Jésus-Christ qui avez dit : "Demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira" : donnez-nous, nous vous en supplions, un tel attrait de votre amour tout divin, que nous vous aimions de tout cœur, de bouche et d'action, et que nous ne cessions jamais de vous louer. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi Soit-il.

dimanche 3 janvier 2021

Epiphanie du Seigneur

 

Saints Mages, mosaïques de Ravennes, VIe s.

Saint Alphonse-Marie de Liguori, Méditations pour l'octave de l'Épiphanie, n°1

« Ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui »

Les mages trouvent une pauvre jeune fille avec un pauvre enfant couvert de pauvres langes... mais, en entrant dans cette grotte, ils ressentent une joie qu'ils n'ont jamais éprouvée...

Le divin Enfant prend un air joyeux : signe de la satisfaction affectueuse avec laquelle il les accueille comme les premières conquêtes de son œuvre rédemptrice. Les saints rois regardent ensuite Marie, qui ne parle pas ; elle se tient en silence ; mais son visage qui reflète la joie et respire une douceur céleste, prouve qu'elle leur fait bon accueil et qu'elle les remercie d'être venus les premiers reconnaître son Fils pour ce qu'il est : leur souverain Maître... Enfant digne d'amour, je te vois dans cette grotte, couché sur la paille, très pauvre et très méprisé ; mais la foi m'enseigne que tu es mon Dieu descendu du ciel pour mon salut.

L'or pour le Roi des rois, l'encens pour Dieu le Verbe,
la myrrhe pour l'humanité offerte en sacrifice.

Je te reconnais pour mon souverain Seigneur et mon Sauveur ; je te proclame tel mais je n'ai rien à t'offrir. 

Je n'ai pas l'or de l'amour, puisque j'ai aimé les choses de ce monde ; je n'ai aimé que mes caprices, au lieu de t'aimer toi, infiniment digne d'amour.

Je n'ai pas l'encens de la prière, puisque j'ai malheureusement vécu sans penser à toi.

Je n'ai pas la myrrhe de la mortification, puisque, pour ne m'être pas abstenu de plaisirs misérables, j'ai tant de fois contristé ta bonté infinie.

Que t'offrirai-je donc ? Mon Jésus, je t'offre mon cœur, tout souillé, tout dénué qu'il est : accepte-le et change-le, puisque tu es venu ici-bas laver dans ton sang nos cœurs coupables et nous transformer ainsi de pécheurs en saints.

Donne-moi donc cet or, cet encens, cette myrrhe qui me manquent.

Donne-moi l'or de ton saint amour ; donne-moi l'encens, l'esprit de prière ; donne-moi la myrrhe, le désir et la force de me mortifier en tout ce qui te déplaît... Ô Vierge sainte, tu as accueilli les pieux rois mages avec une vive affection et tu les as comblés ; daigne aussi m'accueillir et me consoler, moi qui viens, à leur exemple, faire visite et m'offrir à ton Fils.



vendredi 1 janvier 2021

''Te Deum laudamus'' en action de grâce - ''Veni Creator'' pour consacrer la nouvelle année

 

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Science et pratique du Chrétien », chap.3, Les grandeurs admirables de la vocation chrétienne

Que le Dieu d’Israël est bon ! Qu’il soit béni, lui qui fait seul des choses admirables !

Que son nom est glorieux, et plein de majesté, soit béni dans tous les siècles !

Que les cieux, la terre et la mer et tout ce qui se meut en eux célèbrent ses louanges !

O Dieu que les peuples vous louent, qu’ils entrent dans la joie et l’allégresse, qu’ils bénissent la sainteté de votre nom dans la durée de toute l’éternité !

Que vos Anges et tout ce qui respire vous louent !

Mais, ô Jérusalem, ô Sion, ô âme chrétienne, chante les louanges de ton Seigneur et de ton Dieu qui a établi la paix dans toute ton étendue. Chante un nouveau Cantique à se gloire !

Réjouis-toi en ton Roi qui te couronne de miséricorde et de grâce.

Souviens-toi des merveilles et des prodiges qu’il a faits en ta faveur ; n’oublie jamais les grâces que tu en as reçues.

Mais qui racontera les miracles de l’amour qu’il a porté à son peuple ? Qui pourra dire les choses grandes qu’il lui a faites, lui qui est tout puissant et dont le nom est saint ?

O Seigneur, qu’elles sont admirables, qu’elles sont élevées au-dessus de toute pensée, ô Dieu, qui est égal à vous ?

Mais, ô Dieu de bonté et de miséricorde, faites nous luire votre lumière des montagnes éternelles pour raconter les merveilles que vous avez faites au peuple chrétien que vous avez si chèrement aimé, à ce peuple que vous avez racheté des mains de l’ennemi et que vous avez comblé de l’abondance de vos biens ; enfin, que vous soyez loué par ceux qui sont votre héritage !

O Dieu qui comprendra vos miséricordes ?