Les bienheureuses Carmélites de Compiègne, vitrail de l'église de Quidenham, Norfolk |
Les carmélites de Compiègne, en pleine Terreur, sous le
gouvernement de Robespierre, sont condamnées à mort par haine de la religion, comme le fait
reconnaître Sœur Marie Henriette de la Providence demandant au juge qu’il lui
explique le mot «fanatique» dont elles sont qualifiées. Elles sont accusées d’avoir continué leur vie religieuse pourtant
interdite.
L’acte d’accusation est signé un 16 juillet, fête de Notre-Dame du Mont Carmel.
Les carmélites avaient offert leur vie pour apaiser la Terreur pour obtenir la paix pour la France et pour l’Eglise. Elles renouvelleront leur offrande chaque jour, ce qui n’empêche pas la prieure de tout tenter durant le procès pour innocenter ses sœurs, en particulier les tourières.
Elles sont conduites à l'échafaud, le 17 juillet 1794, fête de la Croix glorieuse et début du grand carême carmélitain.
Les sœurs chantent alors la parodie de "la Marseillaise", écrite en prison avec de nouvelles paroles rédigées par sœur Julie-Louise de Jésus, peu de temps avant que toutes les Carmélites soient guillotinées.
Au travers ces paroles, les sœurs se mettent sous « l’étendard d’un Dieu mourant » renouvelant dans leur propre humanité l’anéantissement de l’Incarnation et de la Croix offert pour le monde.
L’acte d’accusation est signé un 16 juillet, fête de Notre-Dame du Mont Carmel.
Les carmélites avaient offert leur vie pour apaiser la Terreur pour obtenir la paix pour la France et pour l’Eglise. Elles renouvelleront leur offrande chaque jour, ce qui n’empêche pas la prieure de tout tenter durant le procès pour innocenter ses sœurs, en particulier les tourières.
Elles sont conduites à l'échafaud, le 17 juillet 1794, fête de la Croix glorieuse et début du grand carême carmélitain.
Les sœurs chantent alors la parodie de "la Marseillaise", écrite en prison avec de nouvelles paroles rédigées par sœur Julie-Louise de Jésus, peu de temps avant que toutes les Carmélites soient guillotinées.
Au travers ces paroles, les sœurs se mettent sous « l’étendard d’un Dieu mourant » renouvelant dans leur propre humanité l’anéantissement de l’Incarnation et de la Croix offert pour le monde.
Armoiries de l'Ordre de Notre-Dame du Mont Carmel |
LA MARSEILLAISE DES CARMELITES
1. Livrons nos cœurs à l’allégresse,
Le jour de gloire est arrivé
Loin de nous toute faiblesse
Voyant l’étendard arrivé (bis)
Préparons-nous à la victoire
Marchons tous en vrai conquérant
Sous le drapeau d’un Dieu mourant
Courons, volons tous à la gloire
Refrain : Ranimons notre ardeur,
Nos corps sont au Seigneur.
Montons, montons à l'échafaud
Et rendons-le vainqueur.
2. Ô bonheur toujours désirable
Pour les catholiques français,
De suivre la route admirable
Qui, déjà faite tant de fois (bis),
Par les martyrs vers le supplice,
D'après Jésus avec le roi.
Chrétiens, signalons notre foi
Adorons d'un Dieu la justice.
1. Livrons nos cœurs à l’allégresse,
Le jour de gloire est arrivé
Loin de nous toute faiblesse
Voyant l’étendard arrivé (bis)
Préparons-nous à la victoire
Marchons tous en vrai conquérant
Sous le drapeau d’un Dieu mourant
Courons, volons tous à la gloire
Refrain : Ranimons notre ardeur,
Nos corps sont au Seigneur.
Montons, montons à l'échafaud
Et rendons-le vainqueur.
2. Ô bonheur toujours désirable
Pour les catholiques français,
De suivre la route admirable
Qui, déjà faite tant de fois (bis),
Par les martyrs vers le supplice,
D'après Jésus avec le roi.
Chrétiens, signalons notre foi
Adorons d'un Dieu la justice.
Le martyre des Carmélites |
Du feu du saint amour,
Chanter, chanter avec les saints
Ses bontés pour toujours.
3. Nous sommes les victimes du siècle
et nous devons nous immoler
pour sa réconciliation avec Dieu.
Une éternité de bonheur m'attend ! (bis)
Hâtons-nous donc, courons vers ce terme
et souffrons volontiers
pendant les courts moments de cette vie.
Aujourd'hui la tempête gronde ;
Refrain : Mais demain nous serons dans le port.
Les fidèles constants,
Scellent, scellent, de tout leur sang
La foi d'un Dieu mourant.
4. Grand Dieu qui voyez ma faiblesse,
Je désire et crains toujours.
Confidemment l'ardeur me presse,
Mais donnez-moi votre secours (bis).
Je ne puis vous cacher ma crainte,
Pensant au prix de la mort.
Mais vous serez mon réconfort.
Je le dis : Non, plus de contrainte !
Refrain : Hâtez donc le moment,
J'attends mon changement.
Seigneur, Seigneur, sans différer,
Rendez mon cœur content.
La Terreur, résumé de l'esprit révolutionnaire. |
5. Vierge sainte, notre modèle,
Auguste Reine des martyrs,
Daignez seconder notre zèle
En purifiant nos désirs (bis).
Protégez encore la France,
Assistez-nous du haut des cieux,
Faites ressentir en ces lieux
Les effets de votre puissance.
Refrain : Soutenez vos enfants,
Soumis, obéissants.
Mourons, mourons, avec Jésus
Et notre roi croyant.
6. Voyez, ô divine Marie,
De vos enfants le saint transport.
Si de Dieu nous tenons la vie,
Pour lui nous acceptons la mort (bis).
Montrez-vous notre tendre Mère,
Présentez-nous à Jésus-Christ ;
Et qu'animées de son Esprit,
Nous puissions en quittant la terre,
Refrain : Au céleste séjour,
Du feu du Saint Amour,
Chanter, chanter avec les saints,
ses bontés pour toujours.
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