Autre
chose en effet est d’être tombé dans une foule de fautes et de désespérer de
son propre Salut ; autre chose de pratiquer le mal comme si c’était le
bien et d’avoir l’assurance qu’on fait le bien.
Dans le premier cas en
effet, vient-on à être instruit de la
pénitence et de l’amour de Dieu pour les hommes, à apprendre qu’il n’est pas une multitude de péchés que
n’efface la pénitence, que « là où a
abondé le péché, a surabondé la grâce», et qu’« il y a plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent
», (alors) peut-être un jour se reprendra-t-on et, touché de componction, aura-t-on le désir de voir sa conscience
délivrée de ces fautes sans nombre et soulagée de cet insupportable fardeau,
peut-être se relèvera-t-on et comptant pour rien tout le reste, je parle des
choses de cette vie, entrera-t-on avec ferveur dans la voie du repentir.
Mais
dans le second cas où il est plus difficile de se redresser, on renonce entièrement
à se soigner par de tels remèdes : comment en effet accepterait-il seulement
d’être soigné, celui qui ne se laisse pas convaincre qu’il gît malade ou
blessé ? Impossible !
La confession fait fuir le démon et nous fait resplendir des grâces du Saint Esprit, icône |
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