C’est ce que nous enseigne notre adorable Maître,
le Dieu de toute majesté, en même temps qu’il paraît en ce monde.
Certainement, dit saint Bernard, quelques-uns
auront pu se persuader qu’ayant à venir ici-bas, en terre, il aurait choisi
quelque palais magnifique pour le lieu de sa naissance ; mais non, dit ce
Père, il n’y a pas d’apparence qu’il
quitte pour les palais de la terre, les glorieuses demeures de la Jérusalem
céleste, où les véritables richesses, la gloire et le bonheur de la vie
établissent une félicité achevée.
L'adoration des bergers, Murillo, 1668 |
Mais tout le ciel, ajoute
le même Père, a grande envie que sa valeur soit connue en notre terre : c’est pourquoi les anges, ses glorieux
habitants, font des remarques si particulières de la pauvreté volontaire de
notre commun Maître, le roi et le souverain de toutes choses ; ils n’oublient
pas celle de sa crèche et de ses langes.
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