Le retour du fils prodigue, par Edward Riojas |
De sainte Mère Teresa de Calcutta
« Voici je me tiens à la porte et je frappe… » (Ap 3, 20). C'est vrai. Je me tiens à la porte de ton cœur, jour et nuit. Même quand tu ne m’écoutes pas, même quand tu doutes que cela puisse être moi, je suis là. J’attends, même le plus petit signe de réponse de ta part, même le moindre murmure qui m’invitera à entrer.
Et je veux que tu saches que, quel que soit le moment où tu m’inviteras, j’entrerai toujours, sans faillir. Silencieux et discret, je viens, mais avec une puissance et un amour infinis, apportant les nombreux dons de mon Esprit. Je viens avec ma Miséricorde, avec mon désir de te pardonner et de te guérir, et avec un amour pour toi bien au-delà de ce que tu peux comprendre – un amour aussi grand que celui que j’ai reçu du Père – « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés… ». (Jn 15, 9). Je viens, avec le désir de te consoler et de te donner la force, pour te relever et bander toutes tes blessures. Je t’apporte ma lumière pour dissiper toutes tes ténèbres et tous tes doutes.
Je viens avec ma puissance, afin de te porter, toi et tous tes fardeaux ; avec ma grâce, pour toucher ton cœur et transformer ta vie ; et ma paix pour apaiser ton âme.
Je te connais entièrement, je sais tout de toi. Tous tes cheveux sont comptés. Il n’y a rien dans ta vie qui ne compte pour moi. Je t’ai suivi à travers les années, et je t’ai toujours aimé, même dans tes « vagabondages ». Je connais chacun de tes problèmes. Je connais tes besoins et tes soucis. Et je te redis : Je t’aime – non pour ce que tu as ou n’as pas fait -, je t’aime pour toi, pour la beauté et la dignité que mon Père t’a données en te créant à son image. C’est une dignité que tu as souvent oubliée, une beauté que tu as ternie par le péché.
Mais je t’aime tel que tu es…
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