Andrea Mantegna, la Présentation de l'Enfant Jésus |
Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « De l’amour de Jésus au Très Saint
Sacrement de l’Autel »
Il y a des lieux où chaque personne, pendant son
heure, tient un cierge allumé en la main
pour faire réparation à l’Être infini de Dieu de tous les sacrilèges,
profanations, de tous les attentats commis contre sa divine Majesté en la
divine Eucharistie.
Ceux qui ne pourront pas avoir des cierges ne laisseront
pas de se souvenir, pendant leur heure, des excès énormes qui ont été faits
contre le Dieu d’amour au très saint Sacrement, pour en demander pardon, soupirant
amèrement sur des crimes que les diables n’oseraient pas faire par eux-mêmes,
et dont le moindre mérite soit la mort de tous les hommes et la destruction de
tout l’univers.
O que le
Dieu que nous adorons est bon, et infiniment bon, de ne
nous avoir pas anéantis ! Quelle merveille de voir subsister encore le
monde après un tel comble de malice ! Ô
amour, ô amour que tu es admirable, et que l’on te connait peu ! Cette
pratique est bien sainte, mais le zèle des amants de Jésus ne s’arrête pas là,
ils ne peuvent souffrir qu’il s’écoule un moment, non seulement le jour, mais
encore la nuit, où Jésus ne soit pas adoré.
Entre la galette des rois et les crêpes... Qu'il est bon d'être chrétien ! |
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