Sainte Thérèse d'Avila entourée de ses sœurs |
« Vie de Boudon », par Collet
Le plus fameux pèlerinage qu’il ait fait en
ce temps-là fut celui de Beaune.
Il n’y avait pas
longtemps que la vénérable sœur Marguerite du Saint-Sacrement, religieuse
carmélite, y était décédée en odeur de sainteté. Ce fut le tombeau de cette
admirable fille qui perpétuait par ses miracles la réputation qu’elle s’était
faite par ses vertus que Boudon voulut visiter.
Son dessein était de participer aux grâces
qui coulaient nuit et jour dans ce respectable sanctuaire et surtout d’y puiser
cet amour de Jésus-Christ enfant
qui avait été le caractère propre de cette humble et parfaite servante du
Seigneur. Ses espérances ne furent point trompées. La rosée du ciel tomba sur lui en abondance et il en reçut assez pour
en répandre sur les autres.
Vue des cellules du monastère carmélitain de Bethléem. Celui-ci fut construit sur les instructions de sainte Maryam de Jésus Crucifié, ocd., à la demande du Seigneur et de la Vierge Marie. |
Les Carmélites, formées
par les ouvrages de leur sainte fondatrice au plus sublime langage de la
charité, furent extrêmement édifiées de la beauté et de l’élévation de ses
sentiments, et il rapporta de chez elles
avec un redoublement de tendresse pour les sacrés Cœurs de Jésus et de Marie,
une dévotion incomparable pour l’époux vierge de la plus pure Vierge qui ait
jamais été, dévotion qu’il a depuis étendue autant qu’il a pu comme nous le
dirons dans la suite.
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