Avec le vénérable abbé
Henri Marie Boudon et le Saint Père, reconnaissons que Dieu nous aime dès le sein de notre mère
et que les démons et les nouveaux Hérode en veulent à toutes les vies
innocentes, maltraitées dès le sein de leur mère.
Prions pour la
protection de toutes vies et manifestons pour la protéger, depuis le sein de sa
mère jusqu’à sa mort naturelle.
"Le triomphe de la Croix",partie I
Nous lisons dans la vie
de plusieurs saints que ces esprits malheureux (NB., les démons) les ont attaqués extraordinairement dans un temps
où, à peine avaient ils l’usage de la raison, et il va bien de l’apparence qu’ils
n’exerçaient leur rage contre ces enfants qu’après avoir eu quelque
connaissance de leur future sainteté. C’est ce qui est arrivé à notre Elisabeth
a qui les démons ont déclaré la guerre
dès le ventre de sa mère.
partie II
Le Seigneur avait été sa patience et son
protecteur dès sa jeunesse ; elle avait été appuyée sur lui dès qu’elle
était venue au monde, il avait été son
protecteur dès le ventre de sa mère.
DISCOURS DU
PAPE FRANÇOIS
AUX GYNÉCOLOGUES PARTICIPANT À LA RENCONTRE ORGANISÉE
AUX GYNÉCOLOGUES PARTICIPANT À LA RENCONTRE ORGANISÉE
PAR LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES ASSOCIATIONS DE MÉDECINS CATHOLIQUES
Salle Clémentine
Vendredi 20 septembre 2013
Massacre des Saints Innocents, Léon Cogniet |
1. … nous
assistons aujourd’hui à une
situation paradoxale qui
touche la profession médicale. D’une part nous constatons — et nous en rendons
grâce à Dieu — les progrès de la médecine, grâce au travail des scientifiques
qui, avec passion et sans s’épargner, se consacrent à la recherche de nouvelles
thérapies. Mais de l’autre, nous
trouvons aussi le danger que le médecin égare son identité de serviteur de la
vie. La désorientation culturelle a également entamé ce qui semblait un domaine
inattaquable : le vôtre, la médecine !
Tout en étant par leur nature au service de la vie, les professions de la santé sont parfois incitées à ne pas respecter la vie elle-même. … On constate cette situation paradoxale dans le fait que, alors que l’on attribue à la personne de nouveaux droits, parfois aussi de présumés droits, on ne protège pas toujours la vie comme valeur primordiale de chaque homme. Le but ultime de l’action médicale reste toujours la défense et la promotion de la vie.
2. …La mentalité ambiante de l’utilité, la « culture du rebut », qui aujourd’hui rend esclaves les cœurs et les intelligences de tant de personnes, a un prix très élevé : cela demande d’éliminer des êtres humains, en particulier s’ils sont physiquement ou socialement plus faibles. Notre réponse à cette mentalité est un « oui » décidé et sans hésitation à la vie.
Tout en étant par leur nature au service de la vie, les professions de la santé sont parfois incitées à ne pas respecter la vie elle-même. … On constate cette situation paradoxale dans le fait que, alors que l’on attribue à la personne de nouveaux droits, parfois aussi de présumés droits, on ne protège pas toujours la vie comme valeur primordiale de chaque homme. Le but ultime de l’action médicale reste toujours la défense et la promotion de la vie.
2. …La mentalité ambiante de l’utilité, la « culture du rebut », qui aujourd’hui rend esclaves les cœurs et les intelligences de tant de personnes, a un prix très élevé : cela demande d’éliminer des êtres humains, en particulier s’ils sont physiquement ou socialement plus faibles. Notre réponse à cette mentalité est un « oui » décidé et sans hésitation à la vie.
« Le premier droit d’une personne humaine est sa
vie. Elle possède d’autres biens et certains d’entre eux sont plus précieux ;
mais c’est celui-là le bien fondamental, la condition pour tous les autres »
(Congrégation pour la doctrine de la foi, Déclaration
sur l’avortement procuré, 18 novembre 1974, ii). Les choses ont un prix et sont à vendre, mais les personnes ont une
dignité, elles valent plus que les choses et elles n’ont pas de prix.
Souvent, nous nous trouvons dans des situations où nous voyons que ce qui coûte
le moins est la vie. C’est pourquoi l’attention à la vie humaine dans sa
totalité est devenue ces derniers temps une véritable priorité du magistère de
l’Église, en particulier celle qui est le plus sans défense, c’est-à-dire les
porteurs de handicap, les malades, les enfants à naître, les enfants, les
personnes âgées, qui sont la vie la plus vulnérable.
Giotto, détail du Massacre des Saints Innocents |
Dans l’être
humain fragile, chacun de nous est invité à reconnaître le visage du Seigneur,
qui dans sa chair humaine a fait l’expérience de l’indifférence et de la
solitude auxquelles nous condamnons souvent les plus pauvres, que ce soit dans
les pays en voie de développement ou dans les sociétés du bien-être. Chaque enfant non né, mais condamné
injustement à être l’objet d’un avortement, a le visage de Jésus Christ, a le
visage du Seigneur, qui avant encore de naître, et ensuite à peine né, a fait
l’expérience du refus du monde. Et chaque personne âgée, j’ai parlé des
enfants, allons aux personnes âgées, un autre point ! Et chaque personne âgée,
même si elle est malade ou à la fin de ses jours, porte en elle le visage du
Christ. On ne peut pas les mettre au rebut, comme nous le propose la « culture
du rebut » ! On ne peut pas les mettre au rebut !
3. Le troisième aspect est un mandat : soyez des témoins et des diffuseurs de cette « culture de la vie ». Le fait que vous soyez catholiques comporte une plus grande responsabilité, tout d’abord envers vous-mêmes, pour un engagement de cohérence avec la vocation chrétienne, et ensuite envers la culture contemporaine, pour contribuer à reconnaître dans la vie humaine la dimension transcendante, l’empreinte de l’œuvre créatrice de Dieu, dès le premier instant de sa conception. Il s’agit là d’un engagement de nouvelle évangélisation qui demande souvent d’aller à contre-courant, en payant de sa propre personne. Le Seigneur compte également sur vous pour diffuser l’ « évangile de la vie ».
…Chers amis médecins, vous qui êtes appelés à vous occuper de la vie humaine dans sa phase initiale, rappelez à tous, à travers les faits et les mots, que celle-ci est toujours sacrée, à toutes ses phases et à tout âge, et qu’elle est toujours de qualité. Et non en raison d’un discours de foi — non, non — mais de raison, d’un discours de science ! Il n’existe pas de vie humaine plus sacrée qu’une autre, comme il n’existe pas de vie humaine qualitativement plus significative qu’une autre. La crédibilité d’un système de santé ne se mesure pas seulement à son efficacité, mais surtout à son attention et à son amour envers les personnes, dont la vie est toujours sacrée et inviolable.
N’oubliez jamais de prier le Seigneur et la Vierge Marie pour avoir la force de bien accomplir votre travail et de témoigner avec courage — avec courage! Aujourd’hui il faut du courage — témoigner avec courage l’ « évangile de la vie » ! Merci beaucoup.
3. Le troisième aspect est un mandat : soyez des témoins et des diffuseurs de cette « culture de la vie ». Le fait que vous soyez catholiques comporte une plus grande responsabilité, tout d’abord envers vous-mêmes, pour un engagement de cohérence avec la vocation chrétienne, et ensuite envers la culture contemporaine, pour contribuer à reconnaître dans la vie humaine la dimension transcendante, l’empreinte de l’œuvre créatrice de Dieu, dès le premier instant de sa conception. Il s’agit là d’un engagement de nouvelle évangélisation qui demande souvent d’aller à contre-courant, en payant de sa propre personne. Le Seigneur compte également sur vous pour diffuser l’ « évangile de la vie ».
…Chers amis médecins, vous qui êtes appelés à vous occuper de la vie humaine dans sa phase initiale, rappelez à tous, à travers les faits et les mots, que celle-ci est toujours sacrée, à toutes ses phases et à tout âge, et qu’elle est toujours de qualité. Et non en raison d’un discours de foi — non, non — mais de raison, d’un discours de science ! Il n’existe pas de vie humaine plus sacrée qu’une autre, comme il n’existe pas de vie humaine qualitativement plus significative qu’une autre. La crédibilité d’un système de santé ne se mesure pas seulement à son efficacité, mais surtout à son attention et à son amour envers les personnes, dont la vie est toujours sacrée et inviolable.
N’oubliez jamais de prier le Seigneur et la Vierge Marie pour avoir la force de bien accomplir votre travail et de témoigner avec courage — avec courage! Aujourd’hui il faut du courage — témoigner avec courage l’ « évangile de la vie » ! Merci beaucoup.
Jacob Jordaens, l'adoration des bergers. Et si elle n'avait pas dit oui... |
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